Citations de Patrick McSpare (191)
Humaine ou divine, la rancune peut provoquer bien des malheurs.
-A quoi pourrait prétendre un héros, mis à part combattre bravement et accomplir des exploits?
-A la récompense suprême que lui vaudra sa belle conduite!
-Qu'entends-tu par là?
-Je parle de l'immortalité, mon ami! Le tombeau d'un héros fait l'objet d'un culte qui transcende la condition humaine. Nous imagines-tu vivant à jamais dans la mémoire des hommes?
Agir en altruiste n’interdit pas les espérances secrètes.
Un guerrier privé de lucidité est un guerrier mort.
Les dieux sont capricieux : ils s’entichent d’un mortel pour s’en détourner aussi vite.
Je te raconterai des histoires... J'en connais des centaines et la plupart, contrairement à la nôtre, finissent bien.
Les conteurs aimaient partager leurs joies avec les autres, non leur infliger leurs peines.
Et, pour la première fois de sa si longue histoire, la couleur fétiche des Haut-Conteurs se fit l'étendard d'un sinistre symbole. Celui du sang répandu.
Mais si Lothar personnifiait le feu, Ruppert, lui, savait que l'eau finissait toujours par étouffer son frère antagoniste.
_ Tu n'sais pas ce que tu dis, malheureux... Tu viens de déchaîner la tempête sur nos têtes ! Comme si nous n'avions pas assez de malheurs !
_ Le malheur s'attache à ceux qui l'subissent en gémissant ! répliqua Robin en tournant les talons.
S'amuser d'un défaut de savoir est l'apanage des faibles en esprit !
Un vacarme terrifiant venait de retentir. Un cri inhumain et éraillé qui s'achevait en une longue plainte aigue. Un hurlement que les Conteurs avaient appris a reconnaître.
Le hurlement de la Bête.
- Puis-je oser une remarque ? (Victor)
- Point question d'oser dans une conversation fraternelle. Nous devisons d'égal à égal.
(Victor... Hugo ! ;-) )
- Les héros n'existent que dans les livres, Victor. En ce monde, il y a seulement des hommes et des femmes qui choisissent une voie juste, neutre ou injuste.
(Gothic)
Il était pris en otage dans une guerre entre deux factions d'illuminés. Tueurs embusqués, manifestants déchaînés, policiers prêts à riposter.... L'après-midi serait chaud, oui, Victor était tout à fait porté à le croire.
- D'accord, Borough. Quelle est la station la plus proche d'ici ?
- Baker Street, à neuf stations de Whitechapel.
Entre la machine à brouillard, les armes incroyables et le remodelage de l'esprit, j'ai l'impression de rêver tout éveillé... ou d'être dans un roman d'anticipation.
Victor réalisa qu'il se retrouvait dans une situation habituellement réservée aux héros de romans. Mais la réalité se révélait moins exaltante. Ici le mystère n'avait rien d'amusant ou d'excitant. Il s'entourait d'une promesse de mort dont les personnages de fiction se moquait éperdument, de par leur immortalité de papier. Victor, lui, était fait de chair, de sang et de vie. Une vie précieuse qu'il ne voulait pas perdre.
Et le sol, Victor le fréquentait de près, décrété ramasseur de débris par un hargneux contremaître dès son arrivée, en 1861. Il avait alors sept ans. Il en compterait treize d'ici un mois. Triste perspective d'anniversaire, sans espoir d'amélioration à l'horizon. Tel était le lot des orphelins confiés à la workhouse de Chiswell Street. Travailler sans répit pour cinq shillings par semaine, somme dérisoire calculée à dessein.
La douce clarté lunaire leur indiquait le chemin à suivre. Et, pour la première fois depuis des jours, elle n’était plus synonyme de folie et de terreur.