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Oracle tome 9 sur 10
EAN : 9782302059641
56 pages
Soleil (14/06/2017)
3.75/5   16 notes
Résumé :
Ainsi naît la légende d’une guerrière aussi dangereuse que belle. Son surnom : La Louve.
Fille de reine, Thalystri n’a plus rien, hormis sa haine envers le dieu de la guerre Arès qui aida à exterminer son peuple. En ces temps où Sparte attaque la Messénie, Thalystri entend de nouveau parler d’Arès, exilé sur terre par un tribunal olympien. Le dieu déchu commande une tribu spartiate et continue d’agir comme toujours, massacrant sans pitié. Grâce à son intellig... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Une nouvelle histoire qui nous est narrée par Homère, elle s'installe a la fois dans le passé et dans le présent.
.
Thalystri fille de la reine des amazone est sauvée et élevée par un esclave. C'est Arès qui est responsable de tous ses maux. C'est lui qui a exterminé la reine et sa communauté. La jeune femme provoque son destin et part en chasse.

Un tome très violent, les combat sont nombreux et la cruauté prend différente forme.. tout comme les dieux de l'Olympe. J'ai trouvé ce tome très en adéquation avec l'idée que je me fais des Dieux. Ces Dieux, cruels, rancuniers et inhumains face aux mortels.

Graphiquement, ce tome est très bon. La tenue et le physique de Thalystri est juste magnifique (et pourtant il y a peu de tissu). La colorisation donne une certaine énergie au dessin. Les combats sont très bien représentés.

Le scénario m'a aussi particulièrement plu. L'action est bien présente et on se prend vite d'amitié pour cette jeune femme , livrée à elle même. Sa force de caractère est impressionnante.
Et puis bien évidemment les Dieux sont bien présents et toujours aussi imbu de leur personne.
Mais j'avoue que le final m'a laissé sans voix.
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Ce tome 9 intitulé "La Louve", 4e épisode de la saison 2, continue d'explorer les relations tortueuses entre l'humain et le divin… (en sachant que comme toujours ceux que les dieux veulent punir, ils les frappent d'abord de folie)
Thalystri est fille de la reine Samira qui dirige une cité de Cappadoce, et quand les Phrygiens guidés par Arès détruisent le royaume amazone c'est l'ancien mercenaire Marcus amoureux de sa mère qui la sauve du désastre avant de l'élever comme sa propre fille… Quand Marcus est rattrapé tant par le Destin que par la Mort, celle qu'on surnomme la Louve se retrouve seule avec pour seule pour ambition l'accomplissement sa vengeance et le destin est en marche puisqu'elle retrouve la trace de sa Némésis quand les Spartiates guidés par Arès se lancent dans la conquête de la Messénie. Depuis l'histoire d'Edmond Dantès nous savons que celui qui recherche la vengeance doit se préparer à creuser deux tombes, et c'est là qu'on entre dans l'heroic fantasy à la David Gemmell que j'affectionne tout particulièrement. Louve a su apprendre à maîtriser son propre Côté Obscur grâce aux enseignements de son mentor Marcus, et dans sa vendetta contre Arès elle se retrouve à la fois leader de la résistance et mère de substitution de la petite Néreina… Royaume envahi, roi en fuite, princesse guerrière faisant office d'héroïne badass, rébellion, armée de libération, guerriers professionnels et amateurs devant faire le choix de devenir héros ou salauds, batailles homériques et ruses stratégiques avant de livrer le combat de la dernière chance, et un trio de méchant qui se complète bien (Arès obnubilé par sa propre vengeance se laisse gagner par l'hybris qui scellera sa perte car il finit par commettre le crimes et les injustices dont il a été victime, Deimos un psychopathe de la pire espèce qui assume totalement ses bas instincts, le roi spartiate Alcmène totalement dépassé par la situation qui espère une occasion d'échapper au cycle infernal de la haine)…
Finalement on a Thalystri qui est en quête de vengeance contre Arès, qui lui-même est en quête de vengeance contre les Olympiens, qui eux-mêmes soutiennent la quête de Thalystri pour que la quête d'Arès n'aboutissent pas ! Cela marchait très bien dans le tome 8 mais cela marche moins bien dans le tome 9 car l'équilibre auparavant bien travaillé est ici bancal : Arès n'est pas assez caractérisé et ses motivations pas assez montrées… Pourtant c'était l'occasion de développer une figure divine ambiguë : si Arès est le Dieu de la Violence, craint voire haï dans l'ensemble du monde grec, la mythologie nous montre aussi qu'il a été un père aimant et bienveillant envers ses enfants et donc qu'à ce titre il avait autant défauts et de qualités que le commun des mortels…

Graphiquement Roberto Viacava officie seul dans ce tome 9 alors qu'il travaillait en duo dans le tome 8 : je suis obligé de signaler que même si on reste dans les standards de la BD fantasy mainstream à la Soleil, il est meilleur seul qu'en duo… Vu qu'on parle beaucoup d'Amazones dans ce tome, les mêmes causes produisent peut-être les mêmes effets mais j'ai trouvé que Thalystri était le parfait mélange entre Red Sonja et Wonder Woman ! Vu qu'un film consacré à la super-héroïne de chez DC comics est actuellement à l'affiche au cinéma, j'imagine que le doute est permis… Sinon comme dirait le babeliote Enki, qui dit dessinateur italien dit nichons et fesses : ici ce n'est pas gênant en soi, mais il faudra bien qu'un jour les auteurs admettent qu'une femme n'a pas besoin d'être constamment dénudé pour être désirable, et qu'une guerrière en bikini cela décrédibilise le personnage…
Cela qui a gâché mon plaisir c'est les 5 pages consacré au fil directeur dont à Homère et Cydippe : elles ne servent aucunement l'histoire principale, et en plus du gore et de la tragédie gratuite contredisent tout ce qui a été montré dans les tomes précédents !

PS: à l'image ce que j'avais déjà dit sur les séries Elfes et Nains par exemples, je me demande vraiment si les éditeurs français ne devrait pas imiter la politique transmédia des éditeurs japonais… ce tome comme plein d'autres de la série ferait un très bon roman fantasy, et comme Patrice Lesparre / Patrick McSpare est un bon auteur fantasy il n'y a vraiment pas grand-chose à faire pour sauter le pas ! blink
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Thalystri est la dernière des amazones, une princesse sans couronne. Arès, dieu de la guerre, a orchestré la destruction de sa cité alors qu'elle n'était qu'une petite fille. Sauvée in extremis par l'esclave de sa mère, elle a vu cette dernière se faire tuer par Arès et depuis ce temps sa haine pour le dieu n'a fait que grandir. Désormais femme guerrière elle ne rêve que de le défaire, lui qui est exilé sur terre.

Ce neuvième tome de l'oracle va nous raconter une nouvelle vengeance des hommes (où en l'occurence d'une femme) contre les divinités. J'ai bien aimé le personnage de Louve, son courage, sa détermination, mais son honnêteté aussi qui font d'elle un héros charismatique. A coté d'elle, Arès fait presque fade et en retrait ce qui est dommage pour un dieu de la guerre. Je sais que le format en tome unique restreint les capacités de développement de l'histoire mais surement que le dieu aurait mérité un meilleur emploi. Ceci dit le tout est cohérent et bien fait, on prend plaisir à la lecture.
Un peu comme le reste des albums de cette série, je trouve une nouvelle fois que les interventions par Homère coupent le récit et ne servent à rien. Je vois bien la volonté de faire un fil conducteur entre les tomes, mais je ne trouve pas vraiment cela utile au récit.

Le dessin est classique chez soleil mais bien réalisé.
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Ce tome 9 me permet de renouer avec la série que je considère très inégale d'un tome à l'autre. premier argument, il met en scène une femme et ce n'est pas rien dans ce monde hyper macho qu'est l'antiquité grecque. Ce n'est que la troisième fois que la série propose de suivre la vengeance orchestrée par une femme, après les tomes 1 et 5, la Pythie ( excellent) et la Veuve ( que j'ai beaucoup moins apprécié), et celui ci nous emmène sur les traces d'une Amazone ( au passage l'auteur en propose une éthymologie différente de celle communément connue et admise) qui crie vengeance contre Arès ( rien de moins que ça) responsable du massacre des siens. Rien de bien transcendant en soi pour un point de départ, mais derrière cette banalité presque affligeante se cache un chouette scénario qui offre un portrait assez complet de la femme. Thalystri incarne à elle seule tous les aspects de la femme, tantôt petite fille, puis adolescente et jeune femme vierge et guerrière farouche, ainsi que mère ( ici de substitution). Ainsi Patrick mc Spare donne une dimension logique et intéressante à son héroïne, ne se contentant pas de la réduire à sa vengeance. Elle est certes menée par la haine et la colère, mais elle rste avant tout réfléchie, méticuleuse et prévoyante. Il en a fait une guerrière redoutable, qui n'hésite pas à mutiler un homme s'il s'approche un peu trop près, mais également capable de prévenance à leur égard et même de respect. C'est particulièrement étonnant et agréablement surprenant de constater qu'un auteur masculin puisse dresser un portrait aussi fin, avec une touche de féminisme bien dosée, sans tomber dans un sexisme déplacé et honteux dans lequel il aurait été aisé de tomber. Mc Spare évite l'écueil avec brio, selon moi, et fait honneur à toute la gente féminine par le biais de son héroïne dont le surnom, la Louve,, contient à lui seul les aspects les plus emblématiques: l'aspect sauvage et violent du loup, et l'aspect maternelle et nouricier de la mère ( rapport à la Louve romaine).
L'auteur aurait eu tout bon s'il ne s'était pas permis de saper litteralement l'histoire annexe concernant Homère et Cydippe, complètement hors propos et qui vient gâcher tout ce qui avait été fait dans les tomes précédents. Mais que lui est il passer par la tête?
Les graphismes de Roberto Viacava sont tout à fait corrects. Les traits des personnages sont parfois un peu trop naïfs à mon goût. Mais il nous gratifie de quelques belles planches ( pages 44 et 45 par exemple) illustrant bien le côté épique de la bd.
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J'ai décidément du mal avec cette série.
L'histoire est très basique. Une histoire de vengeance contre les dieux et de guerres. Assez peu de rebondissements et encore moins qui sortent de l'ordinaire. Tout est attendu et sans surprise. Il y a beaucoup de réussite pour Louve. Il m'a manqué cruellement d'une fin un peu plus marquante, frappante et moins conventionnelle.
Louve est une femme forte. Elle n'a pas de défaut et parait presque divine. Si elle n'en est pas agaçante, elle n'est pas très attachante car elle parait froide malgré la relation presque filiale avec la petite fille. J'ai eu beaucoup de mal avec sa tenue.
Les dessins sont classiques mais très agréables.
Les parties de l'histoire avec Homère n'apporte pas grand chose, pour ne pas dire rien du tout, et embrouille plus qu'autre chose.
La lecture reste cependant plaisante même si elle n'est pas transcendante.
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critiques presse (1)
Sceneario
18 août 2017
Un album qui ne dépareille pas la saga et qui se lie sans aucun déplaisir. Somme toute, une histoire de vengeance des plus appréciables que les amateurs du genre ne bouderont certainement pas !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Un de mes compagnons a péri pendant l’assaut.
- Réjouis-toi. Vous aurez une part de moins à distribuer.
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Seule. Ce sera encore plus difficile de supporter ce monde hideux. Où que j’aille depuis mes cinq ans, je vois des hommes se saouler, s’injurier, se voler, se tuer. La Magicienne Circé a raison de les transformer en porcs.
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- La reddition ou la mort ?
- Sparte ne capitule jamais ! Sparte conquiert !
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Arès ne connaît qu’une sorte de guerre : la guerre totale.
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[Louve] Je n’ai rien à voir avec ces dieux qui méprisent nos désespoirs.
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Vidéo de Patrick McSpare
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