Patrick Préjean

Le 8e livret du magazine jeunesse audio d'origine anglaise qui en France sortait 1 mardi sur 2 dans la première moitié des années 1980 comprend les récits suivants :



* Une série : "Mouche et le kangourou (1)" (raconté par Évelyne Grandjean)

L’auteur australienne Ethel Charlotte Pedley transforme la Portal Fantasy de l’auteur anglais Lewis Caroll en récit animalier. C’est ainsi qu’une mère kangourou guide Mouche à travers les savanes du continent austral rempli d’animaux parlant… Pas fan, mais la narration d’Évelyne Grandjean et les dessins de Richard Hooks sont plaisants ^^



* Une comptine : "L’Éléphant" (raconté par Jacques Muller)

Un poème animalier de JRR Tolkien, étonnamment (ou justement ^^) traité sur le mode épique. Intéressant...



* fable célèbre : "L'Oie aux œufs d'or" (raconté par Denise Gence)

Une nouvelle fable d’Ésope, une nouvelle fois reprise par La Fontaine, et encore une fois la morale est sur les dangers de l’avidité mal placée… C’est quand même dingue d’avoir autant de récits populaires mettant en garde contre l’idéologie hypercapitaliste pour parvenir à des élites optimates ne jurant que par l’avidité mal placée : mais quel Monde De Merde ! Et une fois encore les dessins humoristiques Malcom Livingstone font merveilles ^^



* Un conte folklorique : "Le Géant égoïste" (raconté par Michel Elias)

Le géant égoïste finit puni par sa misanthropie car il a interdit son immense propriété à tout le monde, y compris au printemps… Un joli conte d’Oscar Wilde sur l’altruisme et le lien social qui prend tout son sens en étant réactualisé au cœur des années fric basées sur l’égoïsme de cette sorcière de Magaret Thatcher, puisse-elle pourrir en enfer avec ses thuriféraires. Pour ne rien gâcher la narration de Michel Elias est agréable et les illustration d’Annabel Spenceley collent bien au récit.



* Une bande dessinée : "Petit fou (3)" (raconté par Patrick Préjean)

Petit Fou veut participer au concours de la plus jolie maison, mais son château à disparu et il part à sa recherche avec le commandant Pleindevent et son avion… Cette deuxième histoire de Petit Fou est moins intéressante, mais les dessins colorés de Peter Wingham sont toujours aussi plaisant.



* Grands mythes et légendes : "L’Étrange voyage de Narana" (raconté par Henri Virlogeux)

Un mythe lapon dans lequel un géant rencontre un humain et dans lequel un humain rencontre un géant. Toute la mise en place du récit fait la part belle au choc des civilisations entre l’ancien et le grand et le jeune et le nouveau, et aurait pu parfaitement aboutir à un conte horrifique lovecraftien, mais le récit fait le choix d’une histoire d’amitié à la fois belle et triste. Pas fan de dessins de Rod Sutterby, mais la narration d’Henri Virlogeux est d’autant plus classe que le sound design est réussi !



* Une histoire d’aujourd’hui :"Théo et l'avaleur de maître" (raconté par Michel Elias)

Théo est un génie et pour faire plaisir à ses camarade transforme son aspirateur en monstre d’acier avaleur de maîtres ! Mais chassez le naturel il revient au galop : Théo n’est pas comme les autres et le nouvel ordre scolaire qu’il instaure n’est du goût de tout le monde, c’est donc tout naturellement que les élèves demandant le retour des maîtres… Un conte moderne sur le vivre ensemble et la nécessité de composer avec les autres qu’ils soient enfants ou adultes, d’une urgence vitale pour faire face aux enfants tyrans complètement égocentrés que nous a légués Françoise Dolto !

Pour que le magazine fonctionne, il faut un bon équilibre entre les récits anciens et les récits modernes, ce qui est absolument le cas dans de ce 7e livret...



* Une histoire d'animaux : "Les Trois Boucs" (raconté par Michel Elias)

Un conte moderne qui mélange "Les Trois Petits Cochons" et la fable d'Ésope illustrée par "Le Chien et l'os" dans le magazine précédent, donc on retrouve logiquement la maxime comme quoi il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre… Par avidité le cyclope se retrouve ainsi confronté à celui qui va le terrasser, et encore une fois Michel Elias fait merveille en offrant au monstre un accent méridional du plus bel effet ! ^^



* Un conte de fée : "La Reine des neiges" (raconté par Denise Gence)

Malgré les belles illustrations de Richard Hook ce n'est pas la meilleure version du mythe universel de ce génie qu'était Andersen (la faute à Denise Gence, au sound design ou à l'adaptation en elle-même ?), mais tout ce qui s'éloigne de l'horreur marketing réalisée par la Disney Corporation vaut le coup d'oeil !



* Une bande dessinée : "L'Aimant de Bruno" (raconté par Patrick Préjean)

C'est la 3e histoire de Geraldine McCaughrean, et je commence à bien cerner le style et l'humour de l'auteure… Force ici est de constater que cela marche bien mieux que dans le déjanté "Cochon volant" du magazine précédent, car ce récit d'un écolier qui commet une petite bêtise faisant boule de neige puis avalanche au point d'accepter avec soulagement un petite punition pour échapper à une grosse punition peut parler à tout le monde ^^



* Une histoire d'aujourd'hui : "Le Manoir des Fantômes" (raconté par Henri Virlogeux)

Le folkloriste Eric Maple s'essaye à la littérature jeunesse, et pour un coup d'essai c'est un coup de maître situé entre "Casper le petit fantôme" et "La Famille Addams"… Petit Fantôme désespère de se montrer à la hauteur de son père, mais en voulant suivre ses traces il provoque l'expulsion de sa famille du manoir hanté. Il n'a plus le choix, et assisté par ses amis Ulule le hiboux, Monstrachat le rapace quadriporté, Couic la souris invisible et Boris et Clovis les frères chauves-souris il met tout en oeuvre pour récupérer la maison familiale !

Nous sommes peu ou prou dans les aventures des Héros aux mille et un visages, avec la narration excellente d'Henri Virlogeux, les dessins excellents de Francis Phillipps et un sound design excellent qui détourne quelques belles heures des films d'horreur de la Hammer ! Il s'agit sans doute du meilleur récit du magazine !!!



* Une fable célèbre : "La Tortue et les deux oies" (raconté par Évelyne Grandjean)

Ésope est une nouvelle fois mis à contribution, mais si auparavant le ton était résolument comique ici il est plutôt tragi-comique sous les crayons de Sue Porter…



* Un feuilleton : "Tirondin a un chapeau neuf (3)" (raconté par Jacques Muller)

Mémé Croche ayant mis le feu à l'affreux chapeau de Tirondin, ce dernier est effondré car il pense avoir perdu par la même occasion son amie Abigaël, l'araignée aussi magicienne que maladroite… Plus de peur que de mal, et les deux compères partent vers la forêt de Bois-Tordu pour récupérer auprès des hommes-champignons un nouveau chapeau : modernité ou tradition ? Un épisode très sympathique, pas très loin d'un version « garbage » des univers d'Hayao Miyazaki !

Le 10e livret du magazine jeunesse audio d'origine anglaise qui en France sortait 1 mardi sur 2 dans la première moitié des années 1980 comprend les récits suivants :



* Un feuilleton : "Les Voyages de Gulliver" (raconté par François Chaumette)

J'ai toujours trouvé que parmi les contes philosophiques du XVIIIe siècle les "Voyages du capitaine Lemuel Gulliver en divers pays éloignés" de Jonathan Swift étaient les plus populares. Ici on ne raconte que la première partie du voyage à Liliput, la narration de François Chaumette et les dessins de Malcom Carrick font bien le taf mais il manquent un petit supplément d'âme et sans doute peut-on l'imputer au récit original qui finalement était un ouvrage de réflexion à destination de la gentry...



* Une série : "Mouche et le kangourou (3)" (raconté par Évelyne Grandjean)

Dernière partie plus que jamais version australienne et animalière d'Alice au Pays des Merveilles, puisqu'après avoir échappé aux chasseurs aborigènes Mouche est conduite à un tribunal pour être jugée pour tous les crimes commis par les humains contre les animaux. Évidemment c'est le témoignage de la maman kangourou qui lui permet d'être libérée et grâce à la bergeronnette Mouche retrouve sa famille avant que la maman kangourou ne retrouve son enfant… Tout est bien qui finit bien, mais pour un récit jeunesse on se serait passé de la mise en avant de la carabine dans les derniers dessins de Richard Hook !



* Une bande dessinée : "L'Astrocycle (1)" (raconté par Bernard Allouf)

Un pur shoot d'année 1980 car comment imaginer que l'astrocycle n'est pas inspiré par les vélos volants d'"E.T., l'extra-terrestre" de Steven Spielberg ? Michel rêve devant son poster quand l'astrocycle et sa conductrice Tina déboulent dans sa chambre, évidemment il demande à l'essayer et évidemment il ne maîtrise par l'engin qui décolle avant de filer vers l'Espâce ! (et oui tu ne passe pas du vélo à la bécane spatial sans danger ^^) Les récit cosmopolite de Nicolas Fisk est cool (si Michel est d'origine africaine et si Tina est d'origine asiatique ou latino-américaine, tout le monde peut se reconnaître en eux), et les dessins de Chris Welch sont cools, et pour ne rien gâcher les bruits et les musiques synthétiques 100% années 1980 sont cools aussi donc ce n'est que du bonheur !



* Un conte de fées : "Les Trois Souhaits" (raconté par Jacques Muller)

Ce conte-type dispose de variantes innombrables, mais qu'on peut résumer en deux catégories : les versions optimistes dont le message est qu'il faut privilégier la générosité à la cupidité (contrairement à ce que professe l'idéologie mortifère de la ploutocratie mondialisée), et les versions pessimistes dont le message est qu'il faut maudire le déterminisme social (au contraire du néo-féodalisme tant vanté par la ploutocratie mondialisée) . Nous sommes dans la culture populaire préoccupée par le bonheur individuel et collectif, loin des interminables games of thrones de la culture élitiste, mais les nantis pourris gâtés persuadés que leur cas est une généralité résument cela à « la sagesse populaire, c'est celle qui a élu Hitler » (sauf que c'est les nantis pourris gâtés qui ont amené Hitler au pouvoir dans l'espoir de mieux manipuler les peuples, une broutille quoi par rapport à la réalité historique). Ici c'est un vieux couple qui est confronté à la tentation des trois souhaits et ils ont le choix entre l'argent et le bonheur : les homines crevarices choisiront l'argent, les être humains choisiront le bonheur ! Pas fan des dessins de Kim Whybrow, mais ils collent bien au ton du récit...



* Grand mythe et légende : "David et Goliath" (raconté par Patrick Préjean)

Tout le monde doit ou devrait connaît ce classique de la Bible devenu un proverbe universel, ici expurgé d'interprétation judaïstes ou christianistes car nous somme en face d'un personnage 100% Fantasy qui n'est pas sans rappeler les heurs et malheurs du Petit Poucet et du Vaillant Petit Tailleur… On attend toujours que quelqu'un prenne la relève du légendaire R.E. Howard qui s'inspira de la fin de règne paranoïaque du Roi Saül pour rédiger une nouvelle fantasy digne de la série Les Envahisseurs / The Invaders intitulée "Le Royaume des Chimères" ! Et mention spéciale aux très beaux dessins de Rex Archer



* Un conte folklorique : "Le Cheval enchanté" (raconté par Martine Sarcey)

Un fantaisie orientale tirée des "Mille et une nuits" racontée par Martine Sarcey la voix VF Samantha Stevens alias « ma sorcière bien aimée », comment-voulez vous que je n'adore pas ? L'histoire est très simple, avec un nain vil et fourbe qui offre un cadeau empoisonné au Roi Sabour pour s'emparer de sa fille mais c'est son fils qui en est victime… le beau Prince Kamar parvient à maîtriser le cheval enchantée pour vivre ses propres aventures et remporter la main d'une belle princesse indienne ! Notez qu'ici l'histoire a été simplifié, car le récit d'origine est plein de triangles amoureux et d'aller-retour entre la Perse et l'Inde… Pour ne rien gâcher, les dessins de Mark Copeland en formes de miniatures orientales collent bien à l'ensemble ^^

Le 9e livret du magazine jeunesse audio d'origine anglaise qui en France sortait 1 mardi sur 2 dans la première moitié des années 1980 comprend les récits suivants :



* Un conte folklorique : "Abdullah et le génie" (raconté par Michel Elias)

Un petit conte souvent intercalé entre les grands récits voir les grandes sagas des "Mille et une nuits", ici avec un esprit très Ésope car finalement on nous raconte comment les humbles peuvent échapper aux caprices et aux colères des puissants ! (sujet toujours d’actualité avec l’accroissement rapides des inégalités voulu et organisé par la ploutocratie mondialisée) La narration de Michel Elias est sympa tout comme les dessins de Peter Stevenson.



* Une série : Mouche et le kangourou (2) (raconté par Évelyne Grandjean)

Ce 2e épisode m’a réconcilié avec la série d’Ethel Charlotte Pedley : l’histoire se met un peu à suivre le motif du "Magicien d’Oz"… Mouche cherche à rentrer chez elle avec Maman Kangourou qui l’aide à trouver des indices pour y parvenir, chaque étape de la quête prenant la forme d’une rencontre avec une personnalité du monde animalier australien. On aboutit ainsi à un message antispéciste qui est bien amené même s’il est daté (l’auteure étant beaucoup indulgente avec les « gentils » colons WASP qui tuent pour le plaisir qu’avec les « méchants » autochtones aborigènes qui tuent pour se nourrir, vestige de suprématisme blanc d’antan). Le suspens est à son comble quand le duo est poursuivi par des chiens de chasse : est-on dans "Bambi" ou se dirige-t-on vers "Rox et Rouky" ?



* Une bande dessinée : "Petit fou (4)" (raconté par Patrick Préjean)

Je persiste et je signe, la 20e aventure de Petit Fou est moins intéressante que la première et vaut plus pour ses dessins très colorés que pour son scénario un peu bateau...



* Une fable célèbre : "Le Garçon qui criait au loup" (raconté par Bernard Allouf)

Un classique éternel qui apporte une morale universelle que tout le monde connaît, et pour ne rien gâcher bien raconté par Bernard Allouf et bien illustré par l’incontournable Malcom Livingstone ^^



* Une histoire d’aujourd’hui : "Assez de bruit !" (raconté par Jacques Muller)

Kim Whybrow nous raconte une histoire de quartier qui ferait un excellent court-métrage télévisé… Un retraité rentier ne supporte plus le bruit dans son immeuble, et comme visiblement il est plein aux as il paye ses deux voisins les plus bruyants pour déménager définitivement… sauf qu’il n’avait pas envisagé qu’ils échangent leurs appartements ^^



* Un conte de fées : "Le Joueur de flûte de Hamelin" (raconté par Martine Sarcey)

Ce classique est très particulier… Généralement avec les contes de fées on repère des similitudes voire des liens avec d’autres récits du même type plus où moins éloignés dans l’espace et dans le temps, au point d’ailleurs qu’on finit par identifier ce qu’on appelle un « conte-type », or ici le récit est tellement lié à un événement IRL du Moyen-Âge qu’il est totalement à part ! Alors nous avons affaire soit à une croisade des enfants qui a mal tourné, ou un épisode du Drang Nach Osten qui a été mal vécu, dans les deux cas le temps a ajouté une dimension faustienne à la fiction qui en a été tirée. Sinon la narration de Martine Sarcey est parfaite (c’est la voix VF de Samantha Stevens alias « ma sorcière bien aimée »), et les dessins très années 1980 collent bien (je n’ai pas retrouver le nom du dessinateur, mais cela ressemblait à du John Blanche mais en couleurs ^^)



* Une comptine : "La Chatte et le hibou" (raconté par Évelyne Grandjean)

Un hibou et une chatte sont amoureux et il font le tour du monde pour trouver un cochon et un dindon pour les marier… Décidément les comptines cela n’a jamais été pour moi ! ^^

Pour que le magazine fonctionne, il faut un bon équilibre entre les récits anciens et les récits modernes, ce qui n'est absolument pas le cas dans de ce 6e livret...



* Un conte de fées :" La Belle et la Bête" (raconté par Denis Manuel)

Nous sommes face à un classique popularisé en France par Gabrielle-Suzanne de Villeneuve en 1740, en Italie par Francesco Straparola en 1550, et chaque pays connaît sa version de l'histoire dont la plus ancienne remonte à l'Antiquité avec le récit d'Amour et Psyché élaboré par Apulée. La version jeunesse est ici douce, légère, et fluide en plus d'être joliment illustrée par Alan Baker !



* Une bande dessinée : "Dodo et le chaudron d'or" (raconté par Maryse Déol)

Dodo mange tout, y compris les montagnes et un bandit est persuadé qu'il cherche de l'or. Quand il apprend que Dodo peut marcher sur la lumière, il lui demande d'aller chercher un chaudron d'or de l'autre côté d'un arc-en-ciel. Dodo s'exécute mais au retour il casse le tromblon du bandit, tue le bandit en l'écrasant et mange l'or récupéré… Je n'ai aimé ni l'histoire ni les dessins : signe que ce n'est pas une grande réussite, c'est la seule BD du magazine qui n'aura pas droit à une suite...



* Un feuilleton : "Tirondin va au marché (2)" (raconté par Jacques Muller)

Mémé Croche est malade donc Tirondin va au marché à sa place, avant de se faire arnaquer par Docteur Fiole (« méchamment ») par Monsieur Bricole (« gentiment »). Mais tout est bien qui finit bien et tout le monde se réconcilie avec une tarte au miel… Cela ne va vraiment pas très loin mais Peet Ellison marrie très bien le côté bon enfant de l'ensemble à un un univers faussement sale illustré par des dessins humoristiques, avec mention spéciale pour l'araignée magicienne maladroite ^^



* Une histoire d'aujourd'hui : "Le Cochon volant" (raconté par Béatrice Belthoise)

Une petite fille s'aperçoit que son cochon tirelire mange l'argent qu'elle lui confie. Ce dernier parle, s'appelle Victor et plus il mange d'argent plus il grossit… Pour récompenser la petite fille de l'avoir nourrit, il lui propose de la rembourser en aller se service à l'Hôtel de la Monnaie au Palais du Prince des Riches (évidemment ^^). C'est donc tout naturellement qu'il s'envole à reculons pour remonter dans le temps ! La petite fille accueille à bord de Victor un aviateur du XXe siècle, un explorateur du XIXe siècle et un joueur de cerf-volant chinois du XVIIIe siècle pour des raisons que la raisons ignore, avant de cueillir ensemble les pièces qui poussent sur les arbres à argent de l'Hôtel de la Monnaie (gardé par un tigre féroce, qui se fait dérouiller par le cochon volant qui voyage dans le temps). Puis Victor fait le voyage retour, et tout le monde regagne son époque avant que victime d'une indigestion d'argent ne se crash… La petite fille se réveille chez elle avec son cochon tirelire, et sa mère lui dit que c'est elle qui avait emprunté son argent : rêve ou réalité !

En plein coeur des années fric je vois bien qu'il y a un message sur l'argent apporté à le jeunesse, mais je n'ai pu empêcher de penser que le message était « la drogue, c'est mal ! » car ici je ne sais pas quels produits ont testé Geraldine McCaughrean et Susan Moxley ^^



* Une fable célèbre : "Le Chien et l'os"(raconté par Béatrice Belthoise)

Un reprise de la fable d'Esope sur le fait qui fait se contenter de son bonheur plutôt que d'envier celui d'autrui qui serait meilleur… Avec comme souvent les dessins humoristiques de Malcom Livingstone !



* Une comptine : "Au Pays des farfelus nus" (raconté par Jacques Muller)

Une comptine, et depuis l'école maternelle je déteste les comptines ! ^^



* Une histoire d'animaux : "La Lune dans l'étang" (raconté par Denis Manuel)

Le lièvre et la tortue ne sont plus adversaires mais alliés pour rouler dans la farine l'ours, le loup et le renard ! Ici c'est le le lièvre qui joue le rôle universel du trickster, et comme il s'ennuie quand il ne joue pas de mauvais tours il utilise le reflet de la lune comme appât pour s'amuser à leurs dépens des plus gros qui lui qu'il juge stupide… Les illustrations de Terry Riley sont sympa, mais ce qui m'a marqué c'est le sound design cajun qui est encore plus sympa ^^



Seul le classique "La Belle et la Bête" permet à ce 6e numéro d'atteindre péniblement les 3 étoiles ^^

J'ai aimé tous les feuillets de la série Raconte-moi des histoires, mais celui-ci ne fait pas partie de mes préférés. Sans doute parce que les histoires présentées ne sont pas extraordinaires en soi (mais j'ai bien aimé Les voyages de Gulliver" qui m'a marquée davantage, le conte "Les trois souhaits" que j'apprécie plus aujourd'hui qu'à l'époque et "David et Goliath" qui est une inévitable culture littéraire religieuse à avoir).

J'ai aimé tous les "Raconte-moi des histoires", mais certains m'ont marquée plus que d'autres. Ce livret 6 n'en fait pas partie. J'ai bien sûr adoré le classique de Mme de Beaumont, "La belle et la bête", mais je n'ai aucun souvenir des autres contes de ce livret (alors que je me rappelle l'entièreté de certains autres).

Un de mes livrets préférés que ce 7e! Je ne me souviens pas le nombre de fois que j'ai écouté "Les trois boucs" et "La reine des neiges"! J'adorais particulièrement ces deux premières histoires.

Les histoires que je préférais de ce livret 9 étaient : le Joueur de flûte de Hamelin et le garçon qui criait au loup. Je ne me souviens pas très bien des autres histoires, sans doute parce qu'elles ne m'ont pas marquée.

Probablement le seul livre qui existe concernant la vie et la carrière du célèbre comédien Albert Préjean, vedette populaire du cinéma français des années 1930 et 1940. Tout est évoqué avec beaucoup de simplicité - de ses engagements militaires pendant la Grande Guerre jusqu'à ses rôles les plus marquants - dans un échange bienveillant entre père (Albert) et fils (Patrick). Indispensable pour les admirateurs de celui qui fut, entre autres, l'incarnation à l'écran de Maigret (que Simenon détestait !) et un chanteur gouailleur, formidable interprète d'une version de "La crise est finie" ... en 1934 !