Citations de Patrick Prugne (80)
Alors il y eut le "Grand Dérangement". Les Anglais nous ont chassés de notre terre, déportés vers un pays qui s'appelle Floride. Certains, comme moi, ont été "assimilés" dans leurs colonies. Beaucoup ont trouvé la mort.
Canoë Bay, p. 9
Ils sont une poignée aujourd'hui ! Combien seront-ils demain ?...
Sans moi ! Je suis un astronome, pas un aventurier !
J'ai entendu vos tambours. J'ai entendu vos chants de guerre. Je vous attends !
– Vous rendez-vous compte, Smith ? Le premier édifice de la couronne d'Angleterre construit ici sera votre potence ! Vous entrez dans l'histoire, mon cher !
Tu voulais être peintre comme tout le monde et tu es devenu dessinateur comme personne.
La rue t'appartient, Poulbot.
Continue d'être le porte-parole de ces pauvres gosses.
Le monde semble sombre quand on a les yeux fermés.
Vous, les blancs, avez-vous déjà essayé de comprendre quelque chose ?
Notre terre ne vous suffit pas! Notre air ne vous guérit pas! Nos forêts et nos rivières ne sont pas assez généreuses pour vous nourrir... il faut aussi que vous preniez nos enfants ! Quand serez-vous rassasiés?
J'avais un crayon magique...
Avec lui, j'aurais pu devenir un grand dessinateur ou un grand écrivain.
Aujourd'hui je ne suis ni l'un ni l'autre.
Sur la musique de son entre bleue, je vais toutefois vous raconter une belle histoire...
Celle d'un été, il y a bien longtemps, sur la butte, à Montmartre...
[incipit]
Vos paroles sont justes, mes frères, mais ne nous laissons pas aveugler par la vengeance.
« Québec 1609 : 40 personnes dans un fortin de bois, peu de chose. »
Dans quelques jours, il ne resterait rien de notre présence. Outils, clous, tonneaux, tentes, tout allait disparaître. Nous n'aurions jamais existé.
- Mon pays est aussi beau que le tien. Il se nomme Normandie ! Il te plairait !...
-Si au moins je savais ce que tu as dans le crane... Mais même toi tu n'en as pas la moindre idée! Monsieur se contente seulement d'être un accident de la vie! Le seul gosse sur terre qui n'a aucune envie, aucun rêve! J'avais des rêves, moi! De l'ambition! Mais toi ? toi?
-Moi aussi père j'ai un rêve... Je voudrais être peintre...
-Hors de ma vue petite vérole!! Non content d'être un raté notre fils veut finir rapin. Il en pousse sur tous les trottoirs des verrues de ton espèce qui promène leur trépied d'assomoir en assomoir! Jamais, tu m'entends! Jamais un noblard ne vivra à la cloche!
Ton ami et ses deux abrutis d’acolytes ont tué un guerrier et violé sa squaw !...
Les indiens ont vengé une mort par celles de deux blancs !... Ton ami est devenu le nouvel époux.
Les pawnees l’ont adopté ! Désormais, il est l’un des leurs. Tu ne peux plus rien pour lui !...
C’est comme ça ! C’est dans l’ordre des choses pour eux. Il a dû être courageux sous la torture pour être là, aujourd’hui. Avec le temps, il deviendra un indien !
Ils ont planté du maïs et construisent de nouvelles maisons... ils ne partiront pas !
« Je suis ami de tous et vous êtes mes amis. Je vous chéris, j’ai mis ma vie pour vous, je la mettrai encore… » (Champlain s’adressant aux Hurons)
Ils sont arrivés par la grande eau... Ont coupé les arbres et construit leur grande maison... Ils ont dit que désormais, ces terres étaient les leurs... Je me souviens du parfum de la sauge, de la fraicheur des sous-bois... Combien de larmes avant de te revoir, Onontagué ?
Ce jour-là, mon père venait de battre en retraite devant une poignée de gamins… Le mythe s’effritait…
Nous étions là, à notre place dans le grand cercle du monde… et puis vous êtes arrivés !