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EAN : 9782356740571
Daniel Maghen (18/10/2018)
4.09/5   106 notes
Résumé :
Le 1er août 1785, deux frégates de la Marine Royale, la Boussole et l'Astrolabe, quittent le port de Brest. À leurs bords, deux cent vingt marins, matelots, officiers et scientifiques prêts pour un long voyage autour du globe qui doit durer quatre ans. À leur tête, le capitaine de vaisseau Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse, sait combien cette expédition en ce siècle des Lumières est le rêve de son roi.
Les escales se succèdent tandis que les cales s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Voici un titre de Patrick Prugne qui m'avait totalement échappée, je ne sais pourquoi. J'étais persuadé de l'avoir lu mais non. Il faut dire que les dernières productions de l'auteur Patrick Prugne se ressemblent avec pour point commun les peuples primitifs et autochtones.

Il faut savoir que le titre Vanikoro fait référence à un groupe d'îles du sud de l'archipel des îles Santa Cruz, la partie la plus orientale des îles Salomon, en mer de Corail non loin de l'Australie. C'est un lieu assez connu à cause du naufrage célèbre de l'expédition Laperouse où les deux frégates se sont échoués sur le récif corallien entourant l'île en 1788.

Il faut dire qu'on ne savait pas ce qu'était devenu ces deux frégates de la marine royale française ayant fait un tour du monde en expédition. Leur dernière escale connue était à Sydney en Australie. Elles vont visiblement échouées suite à une tempête sur cet îlot de Vanikoro qui est situé à 1000 Km au nord de la Nouvelle-Calédonie.

Après avoir affronté un naufrage, les requins et les crocodiles, voilà que les rescapés ont fort à faire avec les autochtones natifs de l'île qui aiment bien collectionner des têtes et des crânes humains. Oui, ils ne sont pas très pacifiques ! Bref, c'est de survie dont il s'agit.

Encore une fois, le dessin à l'aquarelle de Patrick Prugne est absolument magnifique avec des couleurs sublimes. On admire véritablement chaque planche dans une contemplation minutieuse des différents décors de l'île entre finesse et précision du trait.

L'auteur nous fournit des explications sur ce fameux naufrage assez mystérieux grâce aux récentes découvertes archéologiques avec par exemple la découverte des deux épaves dans les fonds marins de Vanikuro. Cela reste tout à fait crédible.

C'est bien le dessin qui retient l'attention pour cet album au parfum assez exotique. A découvrir !
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Il s'agit d'une histoire complète et indépendante de toute autre, parue initialement en 2018. Elle a été entièrement réalisée par Patrick Prugne : scénario, dessins, mise en couleurs directe. Ce tome comprend 84 planches de bande dessinée, et se termine avec 16 pages d'études, de croquis et peintures préparatoires. Il commence par un court avant-propos évoquant le départ des deux frégates de la Marine royale, La Boussole & L'Astrolabe, le premier août 1785, quittant le port de Brest, ainsi que leur mission.

En juin 1788, deux frégates (L'Astrolabe et La Boussole) croisent dans les mers du Sud. Elles sont prises dans une terrible tempête, à proximité de l'île de Vanikoro, dans l'archipel des Îles Santa Cruz (Îles Salomon), au nord du Vanuatu. L'océan est démonté et détruit les deux navires, projetant les marins dans les flots où certains périssent, d'autres réussissant à atteindre le rivage et à échapper aux crocodiles. À l'abri du rivage un groupe de marins de la Boussole se demande ce qu'il est advenu de l'autre frégate l'Astrolabe, commandée par Jean François de Galaup, comte de la Pérouse (1741-1788). Au petit matin, les survivants de L'Astrolabe profitent de l'accalmie pour regagner l'épave de la frégate avec un radeau, afin d'y récupérer ce qu'ils peuvent, sous l'autorité du capitaine de Clonard. Ce dernier écoute le rapport qui lui est fait : 43 disparus, aucune nouvelle de la Boussole ou de son équipage. Sur terre, il demande aux matelots de défricher le terrain pour pouvoir établir un camp, et à 3 autres (Bignon, Petit Pierre et Legal) d'aller jeter un oeil dans la forêt.

De l'autre côté de l'île, le lieutenant, Dagelet et un autre progressent difficilement dans la jungle, Dagelet étant blessé. Ils entrevoient la mer à quelques mètres, et y observent des indiens sur deux pirogues. Ils sont en train de détrousser les cadavres. Il voit un marin (Joseph Bonneau) s'approcher vers eux. L'un des indiens le décapite d'un coup lance précis et efficace. Dans l'autre partie de l'île, Bignon et les deux autres progressent. Ils se retrouvent séparés de quelques mètres. Legal appelle Petit Pierre et il tombe devant sa tête tranchée au niveau du cou, encore en train de dégouter de sang, se balançant le long d'une ficelle. Il prend ses jambes à son cou et se met à courir. Il dérape, glisse le long d'une pente et se remet debout à proximité d'une dizaine de crânes entassés. Il rejoint le camp fissa et hurle aux autres de canarder la jungle. Il informe le lieutenant de ce qui vient de se passer. Ce dernier se dirige vers L'Astrolabe pour informer le capitaine. En chemin, il explique sèchement à Prévost (dessinateur & botaniste de l'expédition) qu'il a l'interdiction formelle de s'aventurer seul dans la jungle.

L'autocollant sur la couverture indique au lecteur distrait qu'il s'agit d'une bande dessinée consacrée au mystère de la Pérouse, c'est-à-dire à la disparition des 2 navires constituant l'expédition au tour du monde menée par le comte de la Pérouse pour compléter les découverts de James Cook dans l'océan pacifique. La première page indique tout de suite que le récit se focalise sur le naufrage survenu en juin 1788. Il n'est donc pas fait mention des différentes escales réalisées par cette mission d'exploration depuis 1785 : de Ténériffe à l'Australie, en passant par l'Île de Pâques, Formose, Samoa, et bien d'autres. Patrick Prugne ne rentre pas non plus dans le détail de la composition des équipages, 220 hommes de différents corps de métier, dont un astronome, un médecin, trois naturalistes, un mathématicien, trois dessinateurs, des physiciens, un interprète, un horloger, un météorologue, des prêtres scientifiques. Il se focalise sur la vie au jour le jour des survivants du naufrage : l'installation sur la plage avec la réalisation d'un mur d'enceinte, sous le commandement du capitaine de L'Astrolabe, et la progression de 3 marins rescapés de la Boussole dans une autre partie de l'île. Il met également en scène quelques indigènes de Vanikoro, mais sans non plus s'appesantir sur leurs moeurs, leurs pratiques culturelles.

Pour autant, le lecteur plonge dans une reconstitution historique soignée. Dans les 16 pages de recherches graphiques, le lecteur peut observer une case et des maisons mélanésiennes, un pistolet récupéré dans l'épave de la Boussole, ainsi qu'un compas azimutal, un sextant, des clochettes, sifflets et grelots, un encrier, ayant la même provenance. Dans les pages suivantes, il détaille un pied du Roy (instrument de mesure de longueur), une pierre à fusil, un fragment de porcelaine, un bouton d'uniforme, un peson, des balles de fusil et de pistolet, une fiole contenant du mercure, provenant du camp des français à Vanikoro, et d'autres objets encore. L'auteur s'est donc documenté sur la période, et précisément sur les restes de l'expédition retrouvés par les équipes de recherche successive : l'expédition d'Entrecasteaux (1791-1794), l'expédition Dumont d'Urville (1827), et les explorations des épaves effectuées dans les années 1960 et 1980. En particulier il met en scène l'utilisation des pierriers retrouvés dans les épaves. S'il apprécie les récits historiques, le lecteur peut regarder les dessins en confiance sur leur authenticité historique, que ce soit pour les tenues vestimentaires (à commencer par les uniformes militaires), ou pour les différents accessoires, et l'allure des navires.

Le court texte de postface, intitulé Les hypothèses à ce jour, indique clairement que l'intention de l'auteur est de créer une fiction sur ce qui a pu arriver aux éventuels survivants une fois échoués sur l'île. Patrick Prugne extrapole donc le nombre de survivants, ce qui a pu être leur organisation et leur espoir de voir arriver un navire pour les secourir, leur tentative de quitter l'île et leurs relations avec les indigènes. Il utilise une structure chronologique linéaire alternant entre 2 groupes, le deuxième changeant en cours de récit. S'il a lu les précédentes bandes dessinées de cet auteur, ou s'il a choisi celle-ci pour sa couverture, le lecteur se prépare à une expérience esthétique qui sort de l'ordinaire. La couverture est saisissante. Les indiens donnent l'impression de guetter leur proie car ils sont armés. La mousse recouvrant le tronc donne une sensation de douceur. L'air est gorgé d'eau rendue visible par les gouttelettes en suspension. La bande dessinée s'ouvre avec une séquence visuellement inoubliable. le rendu de l'eau est extraordinaire, à la fois pour son mouvement d'ensemble, pour le mouvement de chaque vague prise une à une, pour la fluidité du liquide, les embruns, l'écume, la mousse. le lecteur éprouve la sensation de véritablement observer la mer en mouvement sous ses yeux, comme s'il bénéficiait d'une position privilégiée et abritée pour observer le naufrage. L'enchaînement des cases est remarquable transcrivant le tumulte de l'océan et la soudaineté des événements, tout en conservant une clarté parfaite sur ce qui se passe.

Par la suite, le lecteur apprécie à plusieurs reprises la puissance de conviction des images pour rendre compte des différentes facettes de l'élément liquide. Après la tempête, le lecteur peut laisser son regard parcourir l'eau calme du lagon avec les reflets dorés du soleil. En page 29, il admire l'atoll dans une splendide vue du ciel, à nouveau avec la belle eau verte du lagon et l'eau bleu profond de la pleine mer. À partir de la page 37, il se met à pleuvoir, les feuilles ploient et les habits s'imprègnent d'eau. En page 56, le lecteur voit passer un navire en pleine mer et il peut comparer le mouvement de l'eau, avec celui plus calme à l'intérieur du lagon en page 72 quand les indiens arrivent sur des pirogues. S'il y est sensible, il constate également que la couleur de l'eau varie au gré de la luminosité, en fonction du moment de la journée et des conditions climatiques. Il ressent donc la proximité de l'océan qu'il soit visible ou non, ses changements infimes ou impressionnants, et il observe le passage des oiseaux dans le ciel. Patrick Prugne transcrit l'ambiance maritime avec conviction et sensibilité.

Les naufragés se retrouvent dans la position de devoir explorer la forêt qui les entoure. C'est à nouveau l'occasion d'admirer les pages de l'artiste. À nouveau, sa mise en scène permet de croire à la progression des hommes dans une végétation luxuriante, sans piste tracée. La nature de la représentation de la flore ne relève pas exactement de la même démarche que celle de l'eau. L'artiste déplace sa représentation vers l'impressionnisme. le lecteur peut reconnaître quelques végétaux (à commencer par les palmiers), mais pas toutes les essences. Il absorbe plus l'impression que dégagent ces éléments végétaux. Dès qu'ils s'aventurent à couvert, les personnages baignent dans une luminosité verte, doivent forcer pour progresser dans les fourrés, sont entourés de de troncs moussus et de lianes pendantes. À nouveau, Prugne fait preuve d'une adresse élégante en jouant sur les nuances de vert pour introduire des nuances dans les impressions. le lecteur est presqu'ébloui par le vert éclatant de la lisière de la jungle sous un fort soleil, et il éprouve la moiteur que dégagent les végétaux sous l'ombre des feuilles des arbres. Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un choix esthétique délibéré de l'auteur, puisque par ailleurs il représente avec précision la faune quand l'histoire le nécessite. C'est ainsi que le lecteur peut regarder dans le détail les représentants d'une de la dizaine d'espèces de passereaux : le monarque de Vanikoro. Cette espèce est essentielle dans le déroulement de l'intrigue : elle donc représentée avec fidélité.

Le lecteur se retrouve projeté sur l'île de Vanikoro, ressentant aussi bien l'omniprésence de l'élément liquide que celle du monde végétal, avec quelques aperçus da sa faune essentiellement aviaire. Il côtoie les rescapés et observe des individus normaux se comporter avec des gestes ordinaires dans une situation inhabituelle. Patrick Prugne a opté pour un jeu d'acteur naturaliste, en cohérence avec cette reconstitution des événements et l'ambition d'imaginer ce qu'a pu être la vie des rescapés. Toujours en cohérence avec cette démarche, il montre les indigènes comme des individus aux actions qu'il n'est pas possible d'anticiper, une peuplade étrangère avec ses propres coutumes et sa propre culture. Il n'adopte pas le point de vue d'un anthropologue, mais il reste dans le domaine du probable quant à leurs comportements. du coup, au fil des séquences, le lecteur finit par s'interroger sur la nature du récit qu'il est en train de lire. Il ne s'agit pas d'une histoire pour évoquer les qualités nécessaires à la survie. Il ne s'agit pas d'une étude sociologique ou psychologique. Il ne s'agit pas non plus d'observer le choc de deux cultures. le récit montre comment des circonstances extraordinaires façonnent la vie d'individus normaux, les conduisent à certains comportements, et remettent en cause des valeurs dont l'évidence a volé en éclat (par exemple protéger les pièces de monnaie dans un coffre, brûler le bateau qu'on vient de construire).

Attiré par une couverture aux couleurs magnifiques et à la composition sophistiquée et efficace, le lecteur s'immerge avec délices dans l'environnement d'une île des mers du sud, prenant plaisir à contempler la mer, et à progresser dans l'élément végétal. Au travers de ces pages magnifiques, il regarde une petite communauté d'européens essayer de s'installer pour assurer leur nourriture et leur abri, et se heurter au danger que représentent les autochtones. Dans tous les cas, il ne peut qu'être subjugué par la force graphique de la narration visuelle somptueuse. En fonction de ses attentes, il peut éprouver une pointe de regret concernant les thèmes du récit qui restent au niveau du ressenti sans s'engager sur des directions psychologiques, anthropologiques ou culturelles.
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Toujours une grande satisfaction à lire le texte et un grand plaisir à admirer les aquarelles de Patrick Prugne. L'histoire relate l'expédition Lapérouse et sa malheureuse fin sur l'île de Vanikoro. Les mystères de la disparition des navires sont en partie expliqués de façon romancée. La fin de l'album ajoute encore à la réussite de l'ouvrage avec croquis et autres aquarelles.
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Juin 1788, deux frégates font naufrages dans le Pacifique Sud. Ils s'agit de la Boussole et de L'Astrolabe, de l'expédition du comte de Lapérouse. Quelques rescapés pourront gagner l'ile de Vanikoro mais dans la jungle les dangers guettent.

Nous connaissions le talent de Prugne pour nous embarquer au nouveau monde, pour peindre les forêts peuplées d'amérindiens. Et bien l'on peut dire maintenant que ce talent s'étend aussi à la représentation de la jungle et des natifs du Pacifique.
A travers 86 pages d'aquarelles nous allons suivre les premiers jours des rescapés du naufrages de l'expédition de Lapérouse sur l'ile de Vanikoro : Leur installation sur la plage, leur expédition dans la jungle, leur rencontre avec les autochtones et leurs tentatives de fuite.
Terminé par un cahier graphique nous laissons notre imaginaire suivre le récit de Prugne pour nous expliquer le mystère de la disparation de l'expédition.
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Ce « Vanikoro » est encore meilleur que « Frenchman », l'autre ouvrage de Patrick Prugne que j'ai lu jusqu'ici. le scénario est plus réussi, plus abouti que celui de « Frenchman » et j'aime beaucoup le cadre du récit et le point de départ. Bonne idée d'imaginer ce qui a pu arriver à l'expédition de Lapérouse ! Quant au dessin, il est bien entendu sublime, comme toujours avec Prugne qui est décidément un maître de l'aquarelle.
Très jolie B.D.
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critiques presse (5)
ActuaBD
26 novembre 2018
Patrick Prugne réussit une fois de plus le pari de mêler de superbes planches à un passionnant moment historique et ethnologique. Un récit de 84 pages avec cette qualité graphique et cette passionnante immersion dans l’un des mystères de la marine, sans oublier le cahier graphique, le tout à moins de 20 € : il n’y a pas à hésiter !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
09 novembre 2018
On adhère à la version qu’il nous propose, ce naufrage conservant sa part d’ombre et continuant de hanter l’imaginaire collectif.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
05 novembre 2018
Une magnifique album qui nous montre, encore une fois l'étendue du talent de l'artiste.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
23 octobre 2018
A la lutte pour la survie, à la confrontation avec les indigènes, Patrick Prugne ajoute différentes sous-intrigues qui enrichissent son scénario et tiennent le lecteur en haleine.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDZoom
16 octobre 2018
Privilégiant, comme à son habitude, les cases panoramiques et un découpage quasi cinématographique, Patrick Prugne nous enchante une nouvelle fois [...] Un album à ne pas rater pour les amateurs d’exotisme et d’Histoire maritime !
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Sans moi ! Je suis un astronome, pas un aventurier !
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Il fallait se rendre à l'évidence. Il était fort probable que seuls quatre hommes avaient survécu au naufrage de La Boussole. L'équipage du fier navire amiral tenait sous une tente. Dagelet devenait chaque jour un peu plus, l'ombre de lui-même. Pourquoi n'avions-nous pas été massacrés ? Saurait-on un jour ce que fut le destin de notre amiral ? Je crois que les hommes ne s'en souciaient plus. Qu'avaient-ils à espérer pour eux-mêmes ? Une journée moins moite que les autres ? Avec peut-être moins de moustiques ? à regarder les brisants qu'il leur faudrait bien franchir un jour, entre corvées d'eau et repas frugaux, ils trompaient l'ennui. Puis un jour nous les avons vus arriver !
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Dans quelques jours, il ne resterait rien de notre présence. Outils, clous, tonneaux, tentes, tout allait disparaître. Nous n'aurions jamais existé.
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Je n'aurai qu'un remord en quittant cette île : celui de ne pas savoir ce qu'il est advenu de monsieur de La Pérouse.
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« Et quand tout devient futile et dérisoire…je me surprends à rêver…et me souviens du temps où…deux frégates croisaient dans les mers du sud…. »
Jamais aucun des naufragés ne fut retrouvé.
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