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Citations de Patrick S. Vast (39)


Tu as été une victime. Une victime du hasard, du mauvais sort, une victime d'Alain surtout. Mais enfin, ce n'est pas vraiment de sa faute. Il avait perdu ses repères, il ne savait plus où il en était.
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Et s'il est vrai que le temps perdu ne se rattrape jamais, le peu qui me reste peut encore être sauvé. Seulement, pour cela, j'ai besoin de ce bougre d'âne de Francis. Ce bougre d'âne qui peut faire son bonheur tout en me donnant un sacré coup de main.
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Elle est décidée et déterminée à convaincre Alain de se rendre, de tout avouer. Elle n'en peut plus des faux-semblants. Marre de jouer la comédie ! Elle sent l'étau se resserrer. Tôt ou tard, il sera obligé de capituler. Elle sait qu'elle va être considérée comme complice par la police, la justice, mais qu'importe, à quoi bon lutter ?
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Malgré sa trentaine bien sonnée, il n'avait pas encore quitté le cocon maternel. Célibataire, il semblait mener une vie paisible, mais cela n'était qu'une apparence, car il voulait changer d'existence. Il était amoureux de Solange, sa collègue de bureau. Elle était arrivée trois ans plus tôt. C'était une divorcée originaire de Béthune. La rupture avec son mari l'avait ramenée dans sa ville natale. Bernard avait eu le coup de foudre pour elle qui n'avait d'yeux que pour Francis.
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Quand elle marchait dans les rues, elle avait l'impression que tout le monde la connaissait, ou du moins la reconnaissait, comme étant l'épouse du suicidé de la gare. Sa robe noire la désignait comme une veuve, mais pas n'importe laquelle : LA VEUVE, LA VEUVE de Béthune.
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Il s'approcha et la serra contre lui. Elle eut d'abord envie de le repousser, mais cela faisait tellement de temps qu'il ne l'avait pas touchée. Alain sentait la transpiration, une odeur forte, mâle, qui excita Gisèle. Elle commença à se laisser caresser les fesses par-dessus sa robe légère puis Alain approcha sa bouche de son décolleté et se mit à lui embrasser les seins. La perspective d'être prise dans cette cave, sur un matelas jeté sur le sol, émoustillait Gisèle.
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Être, ou plutôt avoir été, l'épouse d'un homme qui avait envoyé son poing dans la figure d'un supérieur hiérarchique était un statut qu'elle n'affectionnait pas. Le commandant passa à un autre sujet, guère plus réjouissant.
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On a escroqué mon temps, mes illusions, mon amour-propre. Ce que j'entreprends là ,ce n'est que de la légitime défense, un point c'est tout.
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— Écoute bien, notre cher ami Francis, éminent salarié d'Assur Prévoyance, nous a fourgué un contrat d'assurance vie ou plus exactement un contrat d'assurance sur la mort, qui te garantit 300 000 € s'il m'arrivait malheur…Gisèle était horrifiée.— Mais tu ne vas quand même pas…
— Si, si, fit Alain, tu as très bien compris où je veux en venir. Pour la police, c'est Alain Lefage qui a été tué hier soir par un TER. Eh bien, on ne va surtout pas les contrarier, on va encaisser le magot et se tirer de ce pays de merde, de ce système de merde dont je n'ai plus rien à espérer, si ce n'est de finir comme une cloche. Tu entends ? Comme une cloche !
— Mais c'est de l'escroquerie, ce que tu veux faire ! s'indigna Gisèle.
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Il n'y avait qu'un remède pour l'aider après ce qu'il venait d'encaisser. Un seul qui le connaissait bien. Il trouva sur son passage un distributeur de billets. Il retira une bonne somme d'argent, puis entra dans le premier bistrot qui s'offrait à lui.Il s'installa au comptoir et demanda à une blonde au décolleté turquoise qui bâillait à s'en décrocher les mâchoires :
— Un double whisky, s'il vous plaît !
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Il avait rendez-vous à 15 heures, l'entretien allait durer une heure au plus, il pourrait prendre le train de 16 h 30 et être de retour à Béthune pour 17 h 15 avec, il l'espérait, une bonne nouvelle : sa sortie de la galère, la fin de trois années de chômage qui l'avaient plongé dans une terrible dépression. Dans ce genre de situation,on peut avoir un sursaut d'énergie, qui vous remonte d'un coup à la surface. C'est ce qui s'était passé le matin même quand il était allé chercher le journal .Des annonces, depuis trois ans, il en avait lu des tas avec un air désabusé. Sans savoir pourquoi, celle de ce matin l'avait regonflé à bloc. Elle avait résonné dans sa tête, ravivé son esprit et sa volonté. Il s'était dit : « C'est pour moi, y'a pas à hésiter ! ».
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Alain était venu à l'alcool à cause de son job, et l'alcool l'en avait fait partir.
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Gisèle le regarda partir. Elle était confiante. Elle espérait qu'il réussirait à arrêter l'alcool. Son dernier emploi l'y avait plongé. Trop de stress, trop de fatigue, trop de surmenage… trop de tout. Dans ces cas-là, on cherche sa dope. Le whisky ne pose pas de problème, il est en vente libre et se boit facilement, en laissant une douce chaleur à l'intérieur du corps. Il en avait bu beaucoup… de plus en plus… et n'avait pas su s'arrêter, au point d'être ivre au travail et de s'énerver sur un responsable qui demandait toujours davantage et qui en retour reçut son poing dans la figure.
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Malgré sa bonne volonté et son moral retrouvé, tout n'était pas encore gagné. Il n'avait pas oublié qu'il avait été licencié pour faute lourde et sans indemnités, condamné pour alcoolisme et violence envers un supérieur hiérarchique. Alain savait que ses faits d'armes le poursuivaient. Mais il ne voulut pas se laisser abattre.
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Ces derniers temps, son mari ne se lavait même plus. Il trouvait cela inutile, adoptant l'aspect du SDF qu'il se sentait condamné à devenir. Il avait prévenu sa femme que lorsqu'il ne toucherait plus rien, il partirait, quitterait la maison pour ne pas devenir une charge.C'était de l'histoire ancienne ; Alain avait retrouvé la foi, l'espoir.
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Être déboussolé aux réactions de moins en moins prévisibles, véritable bête fauve, l'homme qui est dans la cave, c'est Alain, son mari.
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À sa sortie, la caissière lui lance un tonitruant « Au revoir, madame ! ».Gisèle se dit qu'il faudra trouver un autre magasin pour la prochaine fois. L'employée est du genre harpie, à repérer les clients qui en ont le moins besoin. Gisèle imagine le regard appuyé et entendu auquel elle aurait droit si elle repassait à sa caisse avec une nouvelle bouteille de whisky.
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Quand elle passera à la caisse avec sa bouteille de whisky, elle n'aura pas droit à l'habituel regard appuyé. C'est devenu sa hantise : qu'on la prenne pour une ivrogne en quête de sa ration quotidienne.
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Geneviève après 30 ans de bons et loyaux services au cabinet du docteur Francis Lesigne , a décidé ,après avoir rencontré un homme avec qui elle veut refaire sa vie de partir avec lui pour Grasse ....
Francis ne supportant pas cette décision décide de la droguer et de l'enfermer dans le bunker construit dans sa maison par son père ... Juste pour son bien , pour lui éviter de faire une bêtise ....
Bien sûr , l'inquiétude de son ami Norbert va faire enquêter la police sur sa disparition , même un ancien flic alcoolique obsédé par d'anciens crimes...
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