Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bléharies , 1941
Mort(e) le : 21/11/2008
Né(e) à : Bléharies , 1941
Mort(e) le : 21/11/2008
Biographie :
Paul André est un poète belge d'expression picarde et française.
Il a été professeur de Lettres, d'abord en Tunisie, pays qui l'a fortement marqué, puis à Tournai.
En 1977, il publie des poèmes chez Louis Musin (Du pays alezan), ainsi que des nouvelles (Il est permis de rêver) qui reçoivent le prix Charles Plisnier.
Trois autres recueils complètent sa bibliographie : C'est, paru en 1995 aux éditions Granit et présenté par Henri Pichette, Marches d'été (1999) chez Clapat, Traque d'Eros (2001), au Taillis Pré, Le petit cri têtu du perce-neige (2005) aux Déjeuners sur l'herbe.
Plus récemment, il publie deux recueils de poèmes chez Esperluète et ainsi que les Contes des sages du désert et les Contes au fil de l'eau aux éditions du Seuil.
Il figure parmi les signataires du Manifeste pour la culture wallonne de 1983.
Soucieux de ce qu’imagine le lecteur, Paul André aligne les mots cohérents, des phrases simples tout en maintenant l’intrigue constante. L’inspiration lui vient au hasard d’un souvenir, d’une rencontre ou d’une lecture. Horreur sublimée est son premier roman.
+ Voir plusPaul André est un poète belge d'expression picarde et française.
Il a été professeur de Lettres, d'abord en Tunisie, pays qui l'a fortement marqué, puis à Tournai.
En 1977, il publie des poèmes chez Louis Musin (Du pays alezan), ainsi que des nouvelles (Il est permis de rêver) qui reçoivent le prix Charles Plisnier.
Trois autres recueils complètent sa bibliographie : C'est, paru en 1995 aux éditions Granit et présenté par Henri Pichette, Marches d'été (1999) chez Clapat, Traque d'Eros (2001), au Taillis Pré, Le petit cri têtu du perce-neige (2005) aux Déjeuners sur l'herbe.
Plus récemment, il publie deux recueils de poèmes chez Esperluète et ainsi que les Contes des sages du désert et les Contes au fil de l'eau aux éditions du Seuil.
Il figure parmi les signataires du Manifeste pour la culture wallonne de 1983.
Soucieux de ce qu’imagine le lecteur, Paul André aligne les mots cohérents, des phrases simples tout en maintenant l’intrigue constante. L’inspiration lui vient au hasard d’un souvenir, d’une rencontre ou d’une lecture. Horreur sublimée est son premier roman.
Source : http://www.esperluete.be
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Le docteur notifie que la dose ingérée est insuffisante pour entraîner la mort des jeunes filles. On peut en conclure, par ce deuxième mystère, que la présence de cette quantité de médicament a uniquement servi à endormir les victimes. Cet indice permet de cerner la nature délicate et prévenante du meurtrier. Une déduction paradoxale à ne pas négliger.
p 61
p 61
Dans un douar situé au pied du djebel Nefta, il était un jeune bédouin qui hésitait à se marier pour deux raisons. La première était qu’il craignait de se voir imposer une épouse qu’il n’aurait pas aimée ; la seconde, d’essuyer un refus de l’élue de son cœur.
Il alla voir le cheikh qui l’écouta patiemment puis lui dit :
- Je comprends tes hésitations : un homme et une femme ne se choisissent pas comme on choisirait une pastèque à l’étal du marchand. Mais un cavalier ne peut non plus demeurer éternellement devant le cheval sans mettre le pied à l’étrier. Pour ce qui est de tes craintes, je te dirai :
« Si tu l’aimes, dis-le-lui.
Si elle t’aime, écoute-la.
Si vous vous aimez, dîtes-le-vous.
Si elle ne t’aime pas, ne dis rien.
Si tu ne l’aimes pas, apprends à l’aimer. »
Il alla voir le cheikh qui l’écouta patiemment puis lui dit :
- Je comprends tes hésitations : un homme et une femme ne se choisissent pas comme on choisirait une pastèque à l’étal du marchand. Mais un cavalier ne peut non plus demeurer éternellement devant le cheval sans mettre le pied à l’étrier. Pour ce qui est de tes craintes, je te dirai :
« Si tu l’aimes, dis-le-lui.
Si elle t’aime, écoute-la.
Si vous vous aimez, dîtes-le-vous.
Si elle ne t’aime pas, ne dis rien.
Si tu ne l’aimes pas, apprends à l’aimer. »
Je sais, pour les avoir fréquentés toute ma vie, que les contes sont des vieillards immémoriaux et bienveillants. Ils connaissent la musique du cœur du monde. Ils répondent toujours à nos questions, pour peu qu'ils soient interrogés avec cette innocence dont ils sont eux-mêmes pétris.
Que dois-je faire ?
- Très peu de choses et beaucoup à la fois : délester le plateau de gauche pour retrouver la grâce de tes doigts, de tes paumes qui auraient toujours dû être ce pour quoi elles étaient faites : fines, lisses, fermes et aimantes comme le sable de la dune exposé au bon vent.
- Très peu de choses et beaucoup à la fois : délester le plateau de gauche pour retrouver la grâce de tes doigts, de tes paumes qui auraient toujours dû être ce pour quoi elles étaient faites : fines, lisses, fermes et aimantes comme le sable de la dune exposé au bon vent.
Dans les moments de souffrance, les gestes anodins de la vie courante déclenchent, pour un bref instant, un sentiment indéfini, flou qui apaise et réconforte.
Selle ton chameau et pars vers le sud. Il te reste encore beaucoup d'hommes à rencontrer, et de mains à toucher avant que tu ne fermes les yeux
Quand l'instant de la fin du monde sera à nos portes, si l'un de vous tient un plant de palmier et qu'il peut le planter avant que ne survienne l'instant de la fin du monde, qu'il le fasse.
L'Homme qui lisait dans les arbres
L'Homme qui lisait dans les arbres
La mort est un abîme, un vide impitoyable, insondable.
Le diable a lui-même besoin d’un compagnon.
La violence entraîne la violence.
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