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Critiques de Paul Béhergé (9)
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Les nougats

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C'est une histoire d'amitié, d'une drôle d'amitié, d'une amitié calculée, d'une amitié qui tourne à l'obsession... Paul Montès est un mâcheur de nougats et un collectionneur de galets. Olivier Labrousse est une brute épaisse, calculateur et malhonnête. Pour Paul, cette amitié compte plus que sa vie, pour Olivier, cette amitié n'en a jamais été une... Que peut-il advenir alors de cette pseudo relation ?



Dans ce premier roman, Paul Béhergé nous présente deux personnages autant différents qu'opposés. Alors que Paul est un être solitaire, reclus dans la Villa Maman, triste et sale, Olivier est un être qui a besoin de lumière et de reconnaissance.

Avec humour, l'auteur nous dévoile sur les quelques 166 pages, les pensées à la fois tortueuses et naïves d'un jeune homme resté un enfant, qui cherche à tout prix l'amour de son prochain.



J'ai apprécié le côté décalé de l'histoire et j'ai apprécié la douceur de l’écriture... Il y a également comme un petit suspense, une tension qui monte tranquillement tout au long du roman. On sent bien que Paul a des limites qui ne sont pas les nôtres et que son amitié dévorante pour Olivier va finir par exploser. Je vous laisserai découvrir par vous-même !!



Un auteur à suivre !



Merci à NetGalley et aux Éditions Buchet Chastel pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2018..
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Les nougats

Pouvoir lire la rentrée littéraire en avant première grâce à net galley et les différents éditeurs est un vrai plaisir pour moi :) Hier soir j'ai lu Les nougats de Paul Béhergé, édité chez Buchet-Chastel (que je remercie pour l'envoi).

Paul Montès est un génie maladroit, Olivier Labrousse, une brute.

Paul Montès considère Olivier Labrousse comme son meilleur ami alors que ce dernier n’a pas d’ami mais une raison d’être : avoir sa photo partout dans les journaux. Pour y parvenir, il a dépouillé Paul Montès de son génie et maintenant il le fuit.

Alors Paul décide de le retrouver, de le poursuivre et de lui faire payer sa lâcheté... Ils sont amis, il compte bien lui prouver !!!

Alors là, j'ai un souci... Que dire de ce roman, qui ne m'a pas mais alors pas plu du tout !

Court heureusement, et pourtant ma lecture fût laborieuse !

Ce roman est décousu. Paul est un homme difficile à cerner, je trouve qu'il saute sans cesse du coq à l'âne et c'est compliqué de lire un tel roman. Je ne l'ai pas apprécié du tout, il m'a laissé totalement indifférente, et je n'ai pas non plus apprécié le personnage de Olivier ! Je pense que c'est d'ailleurs pour cela que ma lecture fût si compliquée, quand on n'accroche absolument pas aux personnages, comment aimer un peu sa lecture surtout si l'histoire nous semble décousue ??

L'histoire est simple, un homme considère un autre comme son meilleur ami mais celui-ci s'est servi de lui et ne veut plus le voir.

Sauf que Paul est un homme complexe, il considère toujours Olivier comme son meilleur ami, le met sur un piédestal et ça risque de déraper...

Paul est le narrateur mais on trouve aussi la retranscription de son cahier, des archives, un morceau du roman d'Olivier..

Que c'est brouillon !

Résultat : je me suis vraiment perdue. Je vous avoue que j'ai parfois lu en diagonale pour terminer plus vite tellement j'ai peiné sur ce roman.

Le style ne m'a pas plu du tout.

Et concernant le titre : Ah ça, pour aimer les nougats, il les aime l'auteur ! Mais ça devient vite indigeste !

Bref, je ne suis pas convaincue une seule seconde par ce roman, qui m'a laissé totalement indifférente !

Désolée pour l'auteur mais je ne vais mettre qu'un petit un étoile et je vous invite à passer votre chemin, il y a mille fois mieux à lire en cette rentrée littéraire !
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Les nougats

Les nougats. Paul Béhergé. Editions Buchet Chastel 16 août 2018. "Paul Montès est un génie maladroit, Olivier Labrousse, une brute. Paul Montès considère Olivier Labrousse comme son meilleur ami, Olivier Labrousse n’a pas d’ami. Pas d’ami, mais une raison d’être : avoir sa photo partout dans les journaux. Pour y parvenir, il a dépouillé Paul Montès de son génie – et maintenant il le fuit."

Un premier roman surprenant c'est le moins que je puisse dire. Un texte sur l'indéfectible amitié entre Paul Montès l'intellectuel solitaire qui se prend d'un amour indéfectible pour Olivier Labrousse une brute épaisse, pleine aux As, n'ayant qu'un seul objectif dans sa vie: la Célébrité. Tous les moyens lui seront bons y compris celui de spolier Paul qu'il déteste mais dont il a un besoin vital. L' éternel duo exploiteur, exploité, est donc le sujet que l'auteur aborde ici. Malheureusement pour moi je suis restée hermétique à ses dialogues abscons pourris de termes intellos matinés de philosophie et de psychologie oedipienne ou autre. Résultat une lecture poussive même mon amour du nougat ne s'y est pas retrouvé je sais j'ai compris Paul ne mastique que du nougat tendre ....Bien sur il ne s'agit que d'un ressenti personnel et fort modeste . J'espère que l'auteur ne me tiendra pas trop rigueur de ne pas avoir pu le suivre dans ce discours trop intellectuel pour moi.

Un très grand merci aux éditions Buchet Chastel pour ce partage via NetGalley.#LesNougats #NetGalleyFrance
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Les nougats

« Les nougats » est le premier roman de Paul Béhergé, publié chez Buchet Chastel, à consommer comme la confiserie du même nom, selon votre goût : l’engloutir d’un coup, ou bien déguster par petites bouchées – puis sentir un petit goût sucré, et laisser fondre doucement ou bien croquer vite les amandes pour diffuser l’amertume…

Paul Montès a eu une enfance solitaire. Il vit seul, caché, dans la villa Maman. Orphelin de mère, il est parvenu à intégrer l’ENS. C’est là que, sur un terrain de foot, il fait la rencontre qui va changer son destin : Olivier Labrousse est costaud, il a une petite amie, son prénom c’est Elise – et Paul en est amoureux. Fasciné par Olivier, il commence à le suivre, à l’espionner sans relâche…

La littérature seule propose des voyages dans le cerveau un peu cabossé des êtres singuliers. On ne dira jamais assez combien il leur est difficile de s’adapter à un monde de plus en plus normatif. C’est le cas de Paul Montès, qui collectionne petits galets, nougats et autres bizarreries. Ce personnage touchant nous entraîne dans ses aventures insolites et drolatiques, dans ses flâneries intellectuelles, dans sa logique très personnelle, et on le suit au bout du monde, de Poigny à New York en passant par Rambouillet, dans son combat de David contre Goliath. Il y a dans la relation entre Montès et Labrousse, une vampirisation mutuelle, un curieux mélange de fascination, d’attraction, de répulsion, de jalousie. Au fond, aucun d’eux ne pourrait exister sans l’autre, qui représente la part manquante de son individualité. Et comme c’est Montès le narrateur, il en résulte un court roman décalé, généreux et sensible, poétique et fantaisiste, plein d’humour.

En filigrane, le thème de la création littéraire y est aussi abordé. Peut-on considérer que de courts extraits, ou de simples mots recopiés sont un plagiat, et restent la propriété d’un seul homme ? Ou faut-il y voir une re-création, qui peut-être après tout, mérite des éloges et une reconnaissance dont n’a pas bénéficié l’auteur originel? Pourquoi l’écriture s’impose-t-elle à certains comme une ultime bouée de sauvetage alors que d’autres désespérément recherchent une inspiration qui jamais ne se présente ? Dans ce premier roman prometteur, l’auteur pose ainsi, l’air de rien, quelques questions essentielles et passablement complexes, distillées au sein d’un récit aérien et pétillant d’intelligence.

Merci à NetGalley de m’avoir permis la lecture de ce livre avant sa sortie ! Pour la suite, cliquez sur le lien !
Lien : https://bit.ly/2vObBJg
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Les nougats

Illogique de l’être



Dans la cohorte des premiers romans qui feront leur apparition dans le cadre de la rentrée littéraire de septembre 2018, découvrons aujourd’hui Les nougats par Paul Béhergé publié chez Buchet-Chastel. D’une amitié tuée dans l’œuf à une extorsion intellectuelle mortifère, le jeune auteur né en 1991 construit un roman qui devrait surprendre et capter l’attention. Lettres it be a gouté à ces nougats et vous en dit un peu plus.



# La bande-annonce



Paul Montès est un génie maladroit, Olivier Labrousse, une brute. Paul Montès considère Olivier Labrousse comme son meilleur ami, Olivier Labrousse n’a pas d’ami. Pas d’ami, mais une raison d’être : avoir sa photo partout dans les journaux. Pour y parvenir, il a dépouillé Paul Montès de son génie – et maintenant il le fuit.



Après des années passées à manger des racines et à ruminer le passé, reclus au troisième étage d’une villa abandonnée, la Villa Maman, Paul se met en quête d’Olivier. Il se lance sur les routes avec la ferme intention de se réconcilier avec son « ami », armé seulement de sa naïveté, de ses réserves de nougats, de son plan d’action rédigé sur cahiers Clairefontaine – et de quelques kilogrammes d’explosifs.



Une odyssée grandiose et ridicule qui mène Paul Montès de Rambouillet à Manhattan, de sa vieille bicyclette aux A380 transatlantiques, d’une audacieuse relecture de l’amitié entre Platon et Socrate à des réflexions psychanalytiques sur la banquette arrière d’une Twingo.



# L’avis de Lettres it be



Dès la quatrième couverture de ce roman, on voit donc naître sous la plume de Paul Béhergé un énième duo de papier, non loin de figurer parmi les plus célèbres du genre : Don Quichotte et son fidèle serviteur Sancho Panza, George et Lennie de Des souris et des hommes, et tant d’autres encore. Moins littéraire mais plus philosophique cette fois, la relation Platon – Socrate s’inscrit également discrètement en toile de fond de ce roman, même si les rouages de ce rapport restent réservés aux lecteurs les plus renseignés. Autant de références, de rapports qui font de ce livre une lecture à plusieurs étages pour combler la plus grande frange de lecteurs possible, point fort. Seul centre de divergence avec tous ces couples : la répulsion a pris le pas sur l’attirance et Olivier, brute épaisse s’il en est et voleur éhonté des écrits géniaux de son compère, n’a plus comme seul but de fuir au plus vite un Paul bien décidé à retrouver son ami. Et c’est cette véritable chasse à l’homme qui servira de point de départ, et d’arrivée, à un roman qui n’est autre qu’une immense digression pour confier au lecteur tout le pourquoi du comment.





La fomentation d’un plan peut-être plus machiavélique qu’il n’y paraît, la question de la propriété intellectuelle terriblement mise à mal à l’heure de l’Internet galopant et du contenu partageable et appropriable à outrance, folie douce ou candeur inquiétante… Au-delà d’une histoire somme toute classique et d’un « suis-moi je te fuis » (très bien retranscrit par la couverture du roman par ailleurs) entre deux personnages plutôt bien campés, Paul Béhergé mélange et intègre à son roman autant de réflexions plus fortes les unes que les autres et nous interroge également sur la question de l’amitié par les temps qui courent (trop vite).



Les nougats, assurément l’un des premiers romans qui devraient retenir l’attention dans cette rentrée littéraire de septembre 2018. Surprenant, solidement construit, multipliant les digressions et les allusions à un monde où les valeurs bonnes ou mauvaises s’entrechoquent et se confondent, ce roman permet, de toute évidence, à Paul Béhergé de faire une entrée remarquée. Une entrée sans grandiloquence inutile avec un roman qui reprend les tendances de mise en forme du moment (intégration de documents annexes dans le cours du roman par exemple) mais ajoute une touche d’originalité bien sentie dans une histoire à mi-chemin entre la brillante folie d’En attendant Bojangles et tous ces grands romans où l’usurpation d’identité et de talents est faite reine. Les nougats, une gourmandise littéraire dont il serait bien regrettable de se priver.



Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Les nougats

C'est une histoire d'amitié, d'une drôle d'amitié, d'une amitié qui tourne à l'obsession...

Paul Béhergé nous présente deux personnages aussi différents qu'opposés. Paul Montès est un être solitaire, reclus dans la Villa Maman, triste et sale, qui mâche des nougats et collectionne des galets. Olivier Labrousse est une brute épaisse, un être qui a besoin de lumière et de reconnaissance. Pour avoir sa photo partout dans les journaux, il dépouille Paul Montès d'écrits « géniaux » et s'enfuit. Paul se lance à sa poursuite. C'est une odyssée ridicule qui mène Paul Montès de Poigny à Rambouillet, Saint-Germain-des-Près puis Manhattan, de sa vieille bicyclette aux A380 transatlantiques et une vieille Twingo.

Paul Béhergé aborde le duo exploiteur, exploité, avec l'écriture comme une ultime bouée de sauvetage…

Mais que c'est brouillon et décousu. Paul est le narrateur, mais on trouve aussi la retranscription de son cahier, des archives, des lettres... il multiplie les digressions et les

dialogues abscons mêlés de philosophie, de psychologie et de termes scientifiques.

J'ai néanmoins apprécié le côté décalé de l'histoire. Il y a également un petit suspense, une tension qui monte tout au long du roman.

Entre décevant et bien
Lien : https://collectifpolar.com
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Les nougats

Avec Les Nougats, Paul Béhergé nous sert une sorte d’Objet Littéraire Non Identifié extrêmement savoureux. J’ai beaucoup aimé ma lecture.



Paul Montès est un magnifique original. Cet homme brillant vit barricadé dans la maison en ruines de son enfance qu’il appelle la Villa Maman, assiégée par les huissiers et autres créanciers. Complètement en marge de la société, Paul vit de peu et se nourrit quasi exclusivement de nougats tout en collectionnant les galets. Ce génie philosophe est le père de la théorie du collectionnisme, une théorie que s’est approprié celui qu’il pensait être son ami, Olivier Labrousse, un opportuniste de première, un brin narcissique qui plus est. Olivier est un imposteur, qui fuit Paul comme la peste. Mais Paul, un être pur et candide, ne comprend pas pourquoi son ami a rompu tout contact avec lui. Alors il se lance à sa poursuite, persuadé qu’il peut reconquérir son amitié.



Voici le roman fantasque de cette rentrée littéraire. Une aventure humaine qui carbure au nougat et à la malice. Le personnage de Paul est un être exceptionnel, sa naïveté le rend irrésistiblement drôle et attendrissant. Il est déconnecté de la vie sociale, il ne se rend même pas vraiment compte que celui qu’il pense être son ami, le fameux Olivier Labrousse, l’a détroussé de son idée géniale et que grâce à sa théorie du collectionnisme, le vil imposteur s’est rempli les poches et fait le tour du monde sur son dos. Il a une vision sensible et franche du monde, on a l’impression qu’il est sans filtre, il dit les choses telles qu’il les pense et les ressent, c’est bien souvent maladroit mais ça force obligatoirement le sourire du lecteur. J’ai aimé ce roman fantaisiste pour le style de l’auteur qui m’a vraiment emballée, c’est fin, léger et en même temps ça donne à réfléchir, car sous couvert de farce ubuesque, l’auteur nous conte l’histoire très poignante d’un jeune homme qui peine à nouer des relations et même à communiquer avec le monde, d’un jeune homme qui s’enferme dans ses manies, un jeune homme profondément naïf qui ne sait pas vraiment distinguer le bien du mal.



Les Nougats est un petit récit très intelligent avec un personnage vraiment attachant. J’ai passé un beau moment de lecture en compagnie de ce roman.
Lien : https://thebookcarnival.blog..
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Les nougats

Premier roman de Paul Béhergé, jeune auteur de 27 ans, paru chez Buchet/Chastel lors de la rentrée littéraire de septembre 2018, Les nougats me semble être passé relativement inaperçu. Je n’en avais moi-même pas du tout entendu parler avant qu’il ne me soit demandé par une collègue d’une autre bibliothèque. Nous sommes par ailleurs la seule bibliothèque de la Province de Liège à l’avoir acquis, ce qui est, selon moi, totalement regrettable. Car, comme la friandise qui lui a donné son nom, ce texte se dévore avec gourmandise.



Les nougats propose aux lecteur.rice.s de suivre son narrateur, Paul Montès, dans une folle journée qui est supposée être le point d’orgue de son destin. C’est en effet le 14 décembre qu’il va pouvoir retrouver son ami Olivier Labrousse, à qui il n’a plus parlé depuis qu’un épineux conflit les a définitivement séparés. Alors qu’il effectue le trajet qui sépare la villa dans laquelle il vit reclus – presque complètement coupé du reste du monde – de Paris, Paul Montès retrace l’histoire de son amitié avec Olivier Labrousse. De prime abord, tout semble opposer les deux hommes, qui se sont rencontrés lors d’un match de foot au cours duquel Labrousse a cassé le nez de Montès. Le premier est une espèce de brute dont l’esprit manque cruellement de finesse tandis que le second est un doux rêveur, aussi maladroit qu’il semble promis à un grand avenir. Celui-ci a écrit un manuscrit philosophique dans lequel il évoque deux de ses obsessions : ramasser des galets et mâchouiller des nougats. Obsessions auxquelles s’ajoute celle que constitue l’amitié étrange qui le lie à Labrousse, laquelle n’aura pas toujours été source de satisfaction comme le laisse penser une des premières phrases qu’il écrit : « Ma vie aura consisté en un assemblage épars de nougats, de galets et de chagrins : il était dit que je manquerais d’affection ».



Progressivement, le narrateur nous donne les clés pour comprendre ce qui l’a empêché d’accéder à la gloire à laquelle il semblait être promis. Olivier, dont le seul but a toujours été de tirer son épingle du jeu, a tenté de lui voler le manuscrit pour s’en approprier ce qu’il a pu en retirer. Cette information nous est livrée avant même que Montès ne commence à se raconter puisque les citations mises en exergues sont extraites pour la première du manuscrit des Petites Collections et Logique de l’être et pour la seconde de Logique de l’être : aphorismes collectionnistes, qu’Olivier Labrousse a fait publier en son nom trois ans avant l’action du roman et qui lui a permis de devenir un philosophe médiatique admiré de tous.



Les circonstances qui ont conduit les destins des deux personnages à s’inverser totalement sont quant à elles distillées dans un texte drôle et intelligent qui prend la forme d’un puzzle où, en plus de la première ligne de narration que crée Montès en cheminant de Rambouillet à Paris, l’on trouve des retranscriptions de monologues prononcés par Labrousse, des extraits des archives personnelles du narrateur, les premiers chapitres d’un roman qu’il a consacré à son ami… Une narration morcelée pour que mener le lectorat par le bout du nez qui m’a particulièrement séduit.



Autre point fort du roman : l’humour, souvent absurde et teinté de naïveté, qui permet au narrateur de s’attirer la sympathie du lecteur alors qu’il faut bien avouer qu’on préférerait sans doute ne pas croiser un tel personnage dans la vraie vie. Je me suis personnellement surpris à éclater de rire à de nombreuses reprises : « À Rambouillet, je suis quelqu’un. Quand j’arrive, les gosses courent. – Voilà l’idiot, voilà l’idiot ! piaillent-ils. » ; « (…) il me neutralisa à la manière dont on prépare une dinde, c’est-à-dire : 1) Disposer le Montès à plat ventre contre la chaussée. 2) De la main droite, saisir la manche droite du Montès (…) ».



Je n’en dis pas plus parce que je pense que ce premier roman de Paul Béhergé mérite d’être découvert sans qu’on n’en sache trop et je vous souhaite, à vous qui souhaiteriez peut-être le lire, de prendre autant de plaisir que moi à découvrir ce jeune auteur dont la folie et l’inventivité m’ont par moments rappelé celles d’un auteur que j’admire tout particulièrement : Boris Vian.
Lien : https://8tiret3.blogspot.com..
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Les nougats

Alors, même si le ton est déroutant, même si l’intrigue est parfois compliquée, plus que jamais il faut se laisser embarquer et accepter pour un temps de ne pas comprendre Paul, comme Paul ne nous comprend pas, nous devine et nous réécrit.
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