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Critiques de Paul Bonnecarrère (23)
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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

Quelle image avez-vous de la Légion étrangère ? Une unité applaudie lorsqu'elle défile au pas lent sur les Champs Elysées ? Une bande de mercenaires prêts à en découdre à toute occasion ?



Au-delà du rejet que chacun peut nourrir pour tout ce qui incarne la chose militaire, il y a dans les rangs de pareille unité, un phénomène à observer. Elle constitue un creuset où se fondent toutes les nationalités, toutes les races, toutes les religions autour d'un idéal commun. C'est le seul exemple au monde où des rivaux peuvent se retrouver et servir la même cause.



Dans cet ouvrage qu'il lui consacre sur la guerre d'Indochine, Paul Bonnecarrère nous ouvre aux valeurs qui gouvernent son action au cours d'une page d'histoire qui, si elle n'a pas été glorieuse pour notre pays, l'a été pour ces hommes. Il nous dit comment, eux qui n'étaient pas français par le sang reçu, le sont devenus par le sang versé.



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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

La geste de la Légion associée à la plume du conteur.



La Légion Étrangère française. Faut il encore la présenter ?



La Légion Étrangère et la légende légionnaire. De 1831 en Algérie jusqu'à l'Afghanistan aujourd'hui, la Légion fut de tous les combats de la France.



La Légion a construit sa légende à l'entrainement, au combat et dans ses dégagements. La cravate verte et le képi blanc en ont vu de toutes les couleurs.



Il fallait, à cet unité d'élite, un conteur d'élite. Elle l'a trouvé sous la plume de Paul Bonnecarrère qui a livré, avec son "Par le sang versé", un livre d'anthologie à la gloire de la Légion en Indochine. Il est utile de rappeler que 309 officiers, 1.082 sous-officiers et 9.092 légionnaires sont morts durant la guerre d'Indochine.



Paul Bonnecarrère les fait revivre de la plus belle des manières de la Cochinchine au Tonkin en passant par l'Annam.



Et: "Qui sait si l'inconnu qui dort sous l'arche immense n'est pas cet étranger devenu fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé".



Tout est dit !



More Majorum !



Par le sang versé de Paul Bonnecarrère à la Libraie Académique Perrin (2007).
Lien : http://www.bir-hacheim.com/l..
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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

Quelle claque ! Le livre raconte l'histoire de la Légion Étrangère en Indochine. Plus exactement, il est une collection d'anecdotes savoureuses sur ce corps d'armée légendaire.

J'ai franchement ri pour plusieurs chapitres ; j'ai été réellement ému pour d'autres. Je n'ai en tout cas pas été indifférent.

Je me suis bien sûr demandé assez souvent quelle était la part de légende dans ces histoires, présentées comme vraies. Finalement qu'importe ! Le plaisir de la lecture reste.

Quant à la plume de Paul Bonnecarrère, elle est à l'image de la Légion : vive, précise, limpide.

Quel plaisir de lecture !
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La guerre cruelle

Paul Bonnecarrère a connu un succès important à travers quatre ouvrages construits sur le même schéma: à partir de faits véridiques, il a bâti la trame de romans consacrés aux unités d'élite de l'armée française: Légion Etrangère et parachutistes de la France Libre à la guerre d'Algérie en passant par l'Indochine.



"La guerre cruelle" est l'opus consacré à la guerre d'Algérie. Bonnecarrère va nous faire entrer peu à peu dans la guerre d'Algérie: des attentats amateurs aux bandes organisées, des actions de combat à la recherche du renseignement et à la torture.



Les personnages sont bien typés et l'évolution psychologique de l'ensemble des acteurs, français et musulmans, est mise en valeur avec talent; ce qui n'est pas souvent le cas dans ce type de récit de guerre. Paul Bonnecarrère avait du talent, sans conteste.
Lien : http://www.bir-hacheim.com/l..
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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

POUR CELLES ET CEUX QUE CELA INTERESSE : GUERRE D'INDOCHINE-SCENES DE GUERRE (1946-1950).



Ce livre paru en 1968 décrit les engagements et les combats menés par la Légion Etrangère en Indochine, essentiellement au Tonkin et en Annam entre 1946 et 1950. A cette époque, le recrutement provient de façon importante des camps de prisonniers allemands remplis de soldats très aguerris, d'individus désireux de faire oublier un passé particulier, de gamins perdus, coupés de tout, soldats adolescents d'infortune, ultime rempart de sable dressé par l'Allemagne nazie contre l'inéluctable défaite...



Le recrutement permet de refaire des contingents, d'installer très vite une présence française et de tenter une reconquête. Il y va de toutes sortes de raisons dont la condition des civils largement exposés à une mise à mort.



Après une amorce de "reprise en main", la situation se dégradera pour finir par un désastre militaire français (6000 soldats prisonniers ou tués entre Cao-Bang et Lang-Son sur la Route Coloniale 4).



Ce récit contient les témoignages de légionnaires ayant vécu cette période. Les combats, extrêmement violents, cruels, implacablement féroces racontent la montée en puissance du Viet-Minh face à un corps militaire qui ne recule pas, se bat sans céder, mobilise avec mordant ses combattants indifférents à la mort, va jusqu'au bout des ordres et de de sa mission.



Les souvenirs ramènent à la vie notamment les postes étalés le long de la R.C4, subissant les assauts répétés nord-vietnamiens aussi durement entraînés, par leur formation et leur aguerrissement, que les "képis blancs" des 2ème, 3ème Régiments d'Infanterie et du Bataillon Etranger Parachutiste, le déminage des voies en donnant à intervalles réguliers des coups de masse sur les rails, au risque de se faire sauter avec la mine, le train blindé "La Rafale" qui protège le Sud-Annam, le "commando de chasse" Mattei qui faillit, après une course poursuite totalement épuisante, capturer à la fin des années 1940 Hô-Chi-Minh et Vô-Nguyen-Giap, les opérations combinées Dinassaut-Infanterie et la destruction des colonnes Charton et Lepage à Coc-Xa (1954).



Les limites de ce type d'ouvrage sont classiques car, par essence, des témoignages, pour aussi précieux qu'ils soient, ne permettent pas de saisir dans leur ample globalité les tenants et aboutissants à un moment donné. L'intérêt est évident : la parole du survivant contient de précieuses indications sur la situation, la perception, le vécu, l'ambiance, "le décor" dans lequel se joue l'horrible tragédie.



La Guerre d'Indochine reste un parent pauvre de l'histoire militaire française. Assez peu de livres, très peu d'analyses notamment sociales, économiques..Un oubli issu d'un inintérêt absolu (La LE perdra plus de 11000 hommes)...Les sources nord-vietnamiennes restent inaccessibles. Peut-être les historiens anglo-saxons ont-ils plus traité ce conflit. Ceci reste à démontrer.



En tout cas un ouvrage qui a sa place.

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La guerre cruelle

Paul BONNECARRERE nous livre ici un ouvrage remarquable reposant sur des faits réels présentés sous une forme romanesque. Il n'est pas opportun, pour ce qui me concerne, d'émettre un sentiment sur le fond de cet ouvrage puisque, pied-noir, je suis partie prenante dans cette guerre terrible à laquelle les pouvoirs politiques de l'époque ne voulaient pas donner son nom.



L'auteur nous présente ici des hommes et des femmes au profil psychologique relativement fouillé en les mettant non pas en opposition mais en parallèle afin de conduire le lecteur à se poser les bonnes questions par rapport aux différents protagonistes. A chacun de trouver sa réponse non seulement par rapport à la situation de l'époque. J'invite pour ma part le lecteur à enrichir sa réflexion par confrontation de cette dernière à la réalité de l'Algérie actuelle avant de chercher une réponse à la question "Qui donc avait raison dans cette chienne de guerre ?".



La qualité de cet ouvrage repose également sur le style incisif de l'auteur. Style dénué de toute finesse oratoire mais qui traduit merveilleusement bien la rudesse d'hommes et de femmes pourtant riches intérieurement lorsqu'ils et elles sont confrontés à l'innommable.



Enfin, j'ai beaucoup apprécié la réalité de la personnalité des légionnaires, troupe d'élite par excellente, marquant leur attachement à la France par un engagement sans restriction. En particulier celle du sergent-chef Tahar KAHIL, algérien mais français et légionnaire avant tout.



Un livre admirable qui enrichit la réflexion sur la réalité de la guerre d'Algérie en empruntant un langage romanesque pour ceux et celles qui pourraient être réfractaires à l'expression écrite des historiens. A lire !
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Qui ose vaincra

Ce livre reprend les faits d'armes, les évènements heureux et malheureux des Français formés par les parachutistes SAS britanniques pendant la seconde guerre mondiale. Grâce à de nombreux échanges avec les survivants de cette épopée ainsi qu'à un travail d'archive méticuleux, l'auteur nous plonge dans l'inimité de ces parachutistes, depuis la formation de ces bataillons et jusqu'à la dernière bataille d'Arnhem.

Dans un récit écrit au présent, et où les acteurs semblent d'hier, le lecteur retrouve ce qui a fait de ces soldats au destin extraordinaire les contributeurs valeureux et symboliques de la France combattante. On vit avec eux les tragédies, les peines et les joies. On est surpris par autant d'audace, voire d'impavidité, et de sacrifice.

L'habilité de J.Bonnecarrère à écrire les combats, souhaitant avant tout transmettre le vécu des combattants et non les détails militaires, rend ce livre accessible, facile à lire, et un intéressant complément aux purs faits historiques. On peut regretter un style un peu sec, peu lyrique, mais on reste surpris par les outrances de cette triste époque de la guerre, en bien comme en mal.

Cela ne vaut pas 'par le sang versé', du même auteur, mais sans doute est-ce en raison d'une moindre source d'information.
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La guerre cruelle

Lu après "Par le sang versé", l'histoire de la Légion étrangère en Indochine.



Cette fois, c'est l'histoire de la Légion en Algérie, ou plutôt une succession d'évènements marquants auxquels la Légion a participé.



Le talent de conteur de Paul Bonnecarrère est intact. Cependant à la différence de "Par le sang versé", la "Guerre Cruelle" est moins drôle : la cruauté du conflit qui a opposé français et algériens n'est pas occultée par l'auteur, qui décrit sans concessions ni parti pris les violences commises des deux côtés. A la fin du livre, une scène de torture à la gégène est particulièrement pénible.



Reste l'héroïsme des légionnaires, et c'est ce que je retiendrai. Ces hommes ont donné leur vie sans calculer, peut-être même sans raison : la question sans réponse qui ferme le livre est de savoir qui avait raison, dans "cette chienne de guerre" ?



Ces hommes incarnent quoiqu'il en soit un magnifique exemple de courage pour les générations, dont la mienne, qui n'ont pas connu des temps de guerre.
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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

"Par le sang versé" ce lit comme un roman. C'est d'ailleurs un peu la critique et cela n'enlève rien au charme. Tous ses soldats sont un peu trop comme il faut, mais pourquoi pas : il faut leurs rendre hommage. La légion à effacer leurs passés et les a fait combattre pour une France qui les a oublié. Très beau livre.
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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

Un des ouvrages de référence sur le sujet de la guerre d'Indochine.

Pas de politique, juste le récit de soldats qui se battent loin de la France dans une guerre oubliée. Une leçon de vie au milieu des morts.
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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

Avant de lire ce livre, j'avais une image plus que négative de la légion étrangère, sauf il est vrai dans les sacrifices de ce régiment. Le livre est très intéressant, et s'intéresse aussi bien à la grande histoire, notamment de la guerre d'Indochine, qu'à la vie quotidienne des soldats en temps de guerre. Si nous passons outre les machines de guerre que l'armée fabrique, nous découvrons des hommes prêt à se sacrifier pour un pays qui n'est pas le leur. J'ai un peu de mal à comprendre cette conception.

Cela m'a permis aussi de découvrir que la France, comme de nombreux pays allés après la deuxième guerre mondiale, n'a pas hésité à recycler à son avantage d'anciens nazis. Ce qui me parait gênant dans le livre, c'est que je présume, que ces anciens nazis ne sont pas devenus des enfants de cœur du jour au lendemain et que leurs idées nauséabondes n'ont pas du être abandonnées comme cela. Or le livre fait peu de cas de cet aspect, c'est dommage.

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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

Je ne connaissais pas grand chose à la légion étrangère avant de lire ce livre à part quelques histoires racontées par un ami passionné par ce "groupe". Il faut bien avouer que j'ai été choqué, passionné, attendri, ému par ces soldats que je prenais pour des grosses brutes sans cervelles à peine plus intelligentes que des moutons enragés. J'ai compris à quel points ces hommes sont tout simplement humains et j'ai appréhendé je pense les liens qui les unissent et qui semblent à la fois complexes et pourtant si compliqués. Ce livre est absolument fantastique et il ne faut vraiment pas passer à côté ! On alterne entre anecdotes amusantes et descriptions plus sérieuses de ce qu'est la légion étrangère sous toutes les coutures.
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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

Je suis actuellement en train de relire "Par le sang versé" de Paul Bonnecarrère.

Je n'avais pas lors de ma première lecture, il y a quelques années fini de lire cet ouvrage que je qualifie de majeur sur la Légion étrangère en Indochine; pour en avoir fait cadeau à un ami, ancien légionnaire, avant d'avoir fini le livre.

Paul Bonnecarrère, nous dépeint ici une Légion étrangère, étrangère par ses rites, ses us et ses coutumes à nous simples civils (surtout comme moi qui n'avons pas servi sous les drapeaux puisque né en 1979).

La lecture est fluide et on y trouve un peu la même profondeur que dans la 317ème section de Pierre Schoendoerffer. La même poésie même si ici on est strictement dans un récit narratif ou l'on découvre un monde. Le monde de la guerre [d'Indochine en l'occurrence]. Un monde fait d'une étoffe à l'image de celle de Tom Wolfe: "l'étoffe des héros". Héros légionnaires anonymes tombés au champs d'honneur ou blessés, versant leur sang "étranger" pour une nation qu'il veulent servir jusqu'au don ultime qu'est le don de la vie. Se battant pour une cause qui peut leur sembler étrangère mais qu'il épouse par sens du devoir à accomplir. Gagner la guerre même si ils ne sont au regard du gouvernement de l'époque et des hautes instances que "du pain pour des canards" pour reprendre les mots de ce capitaine dans le film "Dien Bien Phu".

"Par le sang versé" se lit comme une succession d'anecdotes vraies ou peut être un peu romancées mais toujours avec un soucis d'authenticité. Cette dernière étant le meilleur moyen de rendre hommage à ces Hommes qui se sont battus à plusieurs milliers de kilomètres de la France. Ces hommes qui ont versé leur sang et celui de l'adversaire qui les nargue par une guerre faite d'escarmouche et de guérilla usant les nerfs mais pas le courage des légionnaires.

On y découvre aussi l'absurdité, parfois, du haut commandement en contre poids de la fidélité des hommes pour leur gradés et leur officiers.

"Par le sang versé" est d'une lecture plaisante qui mérite amplement sa note et à laquelle j'ajoute mes 5 étoiles méritées [même si je ne suis pas général].

J'invite quiconque désire découvrir cette arme, à lire ce livre qui raisonne et résonne de vérité sur les enjeux de cette guerre qui aura couté la mort à des milliers ou plutôt achevée à des dizaines de milliers de combattant de tous régiments. Et qui coutera par la suite 58 000 noms américains lors du conflit qui suivra la guerre d'Indochine, bourbier français comme le fut la guerre d'Algérie et qui se nomme: la guerre du Viet Nam.

Aussi même si la littérature de guerre n'est pas votre "tasse de thé", je ne peux m'empêcher tout de même à vous inviter à essayer, au moins essayer de lire ce que la Légion a fait pour cette guerre et donc pour la France.

L'écriture est belle, simple et épurée à l'image de ces hommes souvent silencieux et qui pour beaucoup parlent peu des conflits qu'ils ont du mené à l'étranger pour les intérêts français. Les récits - car le livre se composent de plusieurs récits indépendant - sont captivants et hautement intelligibles même pour le profane militaire comme moi qui jalouse, je l'avoue, de ne pas appartenir à ce corps d'élite ou chaque légionnaire est le frère de chaque légionnaire. "Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait".

Alors si vous n'êtes pas de ceux qui vous arrêtez dans les cimetières face aux stèles et aux croix militaires quelques instants pour rendre hommage au hommes mort au combat essentiellement pour notre liberté, lisez au moins ce livre pour changer d'avis et décider de prendre le temps d'honorer les militaires défunts dans la grande guerre, dans la seconde ou lors des conflits d'indépendance que furent la guerre d'Indochine et sa fin tragique à Dien Bien Phu ou d'Algérie, close par les accords d'Evian. en n'oubliant pas qu'à ce moment même des hommes et des femmes se battent dans des conflits asymétriques fait de guérilla, d'attentats suicide et d'IED aveugles pour notre liberté et pour la liberté de nos frère français musulmans qui ne sont pas ces mêmes individus puisqu'il faut absolument ne pas tomber dans le piège obscure de l'amalgame facile, gratuit et mal pensé, en n'oubliant pas notre devise, la même que celle des légionnaires: Liberté, égalité, fraternité qui est égale pour eux à "Legio patria nostra".
Lien : https://dorian.grasssart@yah..
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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

Bien sur, pour qui veut entrer en "guerre d'Indochine" c'est probablement la premiere clef (avec un Bigeard). En plus celui là, c'est la Legion. Le récit est court, intense, palpitant. En terme d'écriture c'est le meilleur des Bonnecarrere (en même temps, il y en a peu, hélas). Dommage que l'histoire s'arrête en 1950 (mais peut être avait il envisagé un second opus). Une mini critique, le Cne Mattei est parfois un peu caricatural voir romancé (certains de ses exploits sont soumis à ???).

On peut en faire une lecture croisée avec des livres de mémoires parus plus tard, pour plus d'objectivité mais là qualité du recit est incontestable.

Mon exemplaire auquel je tiens tout particulièrement à été dédicacé par Mattei.
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Qui ose vaincra

Le livre commence en juin 1940 à Londres où un jeune capitaine de trente ans crée une unité parachutiste dont il est le chef... et le seul soldat. L'épopée se termine en avril 1945 en Hollande, quand deux régiments de parachutistes français sautent en avant des lignes alliées pour préparer la mise à mort de l'Allemagne. Entre-temps, le lecteur découvrira les incroyables péripéties de la grande saga des parachutistes du général de Gaulle : en Crète, en Normandie, en Bretagne, etc. Deux opérations influenceront notamment sur le cours de la guerre : le commando de Crète sauvera l'île de Malte et les parachutages en Bretagne empêcheront 150 000 Allemands de déferler sur les plages normandes du débarquement. "Ces hommes sont dangereux, a écrit Hitler. Ils doivent être exterminés sans pitié." Qui ose vaincra est un livre impétueux, brutal, envoûtant comme la guerre.Biographie de l'auteurEngagé volontaire en 1944, à l'âge de 19 ans, au 1er régiment de chasseurs parachutistes, Paul Bonnecarrère a été ensuite, correspondant de guerre en Indochine, à Suez, en Algérie. Il a fait une entrée remarquée en littérature avec Par le sang versé qui obtient, en 1969, le prix Eve-Delacroix. Il poursuit ensuite la série de documents qui l'ont consacré comme le maître incontesté du récit de guerre en France : la Guerre cruelle, Douze légionnaires. En 1973, il aborde le roman avec Rosebud, écrit en collaboration avec Joan Hemingway, puis publie Ultimatum, en 1975, et le Triangle d'or l'année suivante. Paul Bonnecarrère est mort en mars 1977.
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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

J'ai lu ce livre quand j'étai adolescent, alors qu'on n'imaginait même pas dans les livres de science-fiction qu'internet et babelio allaient arriver !

Et, ce livre de Bonnecarrère demeure assurément l'un de mes meilleurs souvenirs de lecture.

Sous forme quasi romancé vous accompagnez ces extraordinaires soldats, durs, mais avec de vraies valeurs de camaraderie, lors de leurs terribles combats en Indochine.

Un must absolu pour tous les amateurs d'histoire militaire !
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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

Un incontournable de la littérature de guerre. Paul Bonnecarrère relate une période faite d'actions d'éclat et de drôleries situationnelles dont seule la Légion étrangère a le secret.



Les récits haletants et bouleversants nous rappellent que l'histoire est souvent passionnante à lire mais pas toujours agréable à vivre. Sauf pour ceux qui, du saint-cyrien au premier cul, sont prêts à inscrire leur nom dans le cycle interminable des mythes de ce corps d'élite.
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Une victoire perdue

Petit livre qui au premier abord ne paye pas de mine... et pourtant !

Inspiré de faits réels, il nous plonge en pleine course de l'arme nucléaire au temps de la seconde guerre mondiale, entre américains sur le retrait, communistes en pleine attaque et nazis en forme olympique !



Le but de la mission : récupérer un scientifique juif en Allemagne, qui a disparu depuis au moins trois ans !

C'est donc un ancien colonel allemand, qui après une histoire mouvementée avec le parti nazi, et parti dans l'autre camp. Après s'être illustré dans de nombreuses et glorieuses batailles, on lui confie cette périlleuse mission !



Sous les traits d'un ancien grand soldat du Reich, le voilà en plein territoire ennemi, à berner la famille du soldat, la Gestapo et le gouvernement allemand !



Un livre pleins de violence, d''enquête, de suspens, une vraie claque !
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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

Superbe livre qui personnellement a été le point de départ de beaucoup de lectures touchant à la légion et à la guerre du Viêt Nam. Une belle écriture de ce qui se joue en l'homme lorsqu'il se retrouve sur un terrain de guerre : la camaraderie, le courage, le panache et quelquefois tout le contraire....
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Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine

que dire ? bouleversant, passionnant....le quotidien de ces hommes de la légion étrangère pendant la guerre d'indochine.
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