Ce meurtre n’était pas un meurtre anodin, elle ne devait pas l’oublier. Il ne s’agissait pas d’une dispute qui avait mal fini, d’un accès de colère au cours duquel le meurtrier prend la première chose qui lui tombe sous la main. Le choix de l’arme, le simple fait d’aller dans le dépôt la chercher, montrait qu’il s’agissait d’un crime prémédité. Et s’il y avait préméditation, il y avait élaboration d’un alibi.