Il était deux heures du matin lorsque Guevara se réveilla brusquement, en nage et pantelant. Il respirait difficilement. Il demeura étendu, les bras croisés sur la poitrine, ainsi qu'il le faisait depuis son enfance. Au fil des ans, il avait appris à apprivoiser les insomnies. Il mettait son esprit au travail, imaginait des mouvements d'échecs, récitait dans sa tête des poèmes de Pablo Neruda.