Il comptait pour seuls compagnons, les crayons et les pinceaux qu’il parvenait à chiper. Pour seuls amis : le dessin et la peinture. (….) il eût magnifiquement incarné l’ermite philosophe, à qui sa grande sagesse enseigne qu’il n’est rien d’essentiel sinon de s’adonner à la contemplation du monde. Mais Liu le Pinceau n’avait que fiche de la sagesse. Et s’il passait le temps libre à œuvrer, c’était surtout parce qu’il était désoeuvré.