Si vous vous êtes engagé sur la mauvaise voie, vous aurez beau ralentir vous continuerez de vous enfoncer dans dans le mauvais chemin.
L'accumulation de gaz à effet de serre aujourd'hui constatée est le résultat d'une époque où on ne comprenait pas bien le sujet ; nos ancêtres ne sont pas coupables des dégâts qu'ils provoquaient. Nous pouvons être tentés de considérer que le réchauffement climatique est quelque chose qui nous tombe dessus, que nous sommes les victimes d'un destin écrit par des actes qui nous préexistent. Si nous modifions notre point de vue, et si nous considérons que le réchauffement climatique est une évolution positive, une transformation atmosphérique qui nous encourage à changer et à réimaginer tout ce que nous fabriquons, tout ce que nous faisons, alors nous entrons dans un monde différent. Nous en assumons l'entière responsabilité et cessons d'en rejeter la faute sur les autres. Nous voyons le réchauffement climatique non comme un événement inévitable mais comme une invitation à bâtir, à innover, à tout changer ; il nous ouvre la voie de la créativité, de la compassion et du génie. Notre programme n'est ni gauchiste, ni conservateur. Il est humain.
S'inspirant d'une méthode allemande appelée "végétation naturelle potentielle", Akira Miyawaki est devenu un fervent défenseur de la recréation de forêt indigènes authentiques ; il a contribué à la plantation de plus de 40 millions d'arbres dans le monde entier.
sa méthode consiste à planter, selon un canevas très dense, des dizaines d'essences forestières locales et de la flore indigène, souvent sur des terres dégradées sans matière organique. A mesure de la croissance des plants, la selection naturelle fait son oeuvre et il en résulte une forêt résiliente et à la biodiversité très riche. Après les deux premières années pendant lesquelles il faut encore désherber et arroser, les forêts d'Akira MIyawaki sont entièrement autonomes et elles arrivent à maturité au bout de dix à vingt ans (alors que la nature a besoin de plusieurs siècles pour faire reposser une forêt) Sur la même surface, leur biodiversité est cent fois supérieure et leur densité trente fois plus importante qu'un peuplement artificiel classique, tout en captant davantage de carbone.
si nous modifions notre point de vue, et si nous considérons que le réchauffement climatique est une évolution positive, une transformation atmosphérique qui nous encourage à changer et à réimaginer tout ce que nous fabriquons, tout ce que nous faisons, alors nous entrons dans un monde différent. Nous en assumons l'entière responsabilité et cessons d'en rejeter la faute sur les autres. Nous voyons le réchauffement climatique non comme un événement inévitable mais comme une invitation à bâtir, à innover, à tout changer ; il nous ouvre la voie de la créativité, de la compassion et du génie. notre programme n'est ni gauchiste, ni conservateur. Il est humain.
restauration de terres agricoles
Actuellement plus de 400 millions d'hectares de terres ont été abandonnés en raison de leur état de dégradation. Nous estimons que, d'ici à 2050, 172 millions d'hectares pourraient être restaurés et utilisés pour des pratiques d'agriculture regénaratrice, ou pour d'autres systèmes agricoles productifs et écologiques, ce qui permettrait d'éviter l'émission de 14,1 gigatonnes de dioxyde de carbone. pour un investissement de 72 milliards de dollars, cette solution pourrait en rapporter 1 300 milliards sur trente ans, tout en produisant 9,5 milliards de tonnes de nourriture supplémentaire.
L'accent placé pendant cinquante ans sur la compétition nous a amenés à voir tous les organismes comme des consommateurs et des concurrents, nous les premiers. voila vingt ans que nous appréhendons différemment la situation. En reconnaissant enfin que le partage et l'attention portée les uns aux autres sont des principes omniprésents et naturels, nous avons l'occasion de poser sur nous-mêmes un nouveau regard. Nous pouvons retrouver notre rôle de pourvoyeur et de soutien ; nous sommes de ces assistants qui contribuent à l'histoire planétaire de la guérison collaborative.
jANINE BENYUS - 2017
"je crois que les arbres sont une réponse partielle au changement climatique, et j'ai essayé de diffuser cette information autour de moi, ajoute Savodogo, je suis convaincu, grâce à mon expérience personnelle, que les arbres sont des poumons. SI nous ne les protegeons pas, si nous n'augmentons leur nombre, ce sera la fin du monde."
N'importe quel scénario visant à inverser la tendance au réchauffement planétaire fait la part belle à l'intensification du solaire d'ici à 2050. Rien de plus logique. Le soleil brille tout les jours, offrant ainsi un carburant presque illimité, propre et gratuit, à un coût qui jamais ne varie.