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4.28/5 (sur 9 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 04/01/1772
Mort(e) à : Véretz (Indre-et-Loire) , le 10/04/1825
Biographie :

Paul-Louis Courier ou plus exactement Paul-Louis Courier de Méré est un pamphlétaire français.

Né clandestinement et sous un nom d'emprunt le samedi 4 janvier 1772, rue du Mail, à Paris.
Mort assassiné près de Véretz (Indre-et-Loire), le 10 avril 1825.

Grand helléniste, excellent traducteur, il est également un habile épistolier. Mais il est surtout connu comme polémiste, un polémiste qui eut le tort d'être libéral et anticlérical à l'époque du romantisme et du christianisme renaissants. Certains l'ont considéré comme un écrivain mineur. Ainsi, André Suarès lui a consacré un chapitre de ses Essais (1913) où on lit : «Partout, Paul Louis Courier sent la lampe, et la lampe qui fume. Il traduit mieux qu'il n'écrit pour son compte. Encore a-t-il des élégances vieillottes et des mines surannées.»
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
J'arrive à la maison, où ne se trouvait de fortune, les maîtres étant sortis, que Palestre seule occupée à préparer le souper. D'entrée, je l'aborde et lui dis : « Oh ! que doucement tu remues, gentille Palestre, tes fesses ensemble et ta poêle ! Que telle cuisine est friande, et heureux qui peut tremper un doigt en ta sauce. »

LA LUCIADE.
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Oh ! l'heureuse pensée qu'eut le grand Napoléon, d'enrégimenter les beaux-arts, d'organiser les sciences, comme les droits réunis ; pensée vraiment royale, disait M. de Fontanes, de changer en appointements ce que promettent les muses, un nom et des lauriers. Par là, tout s'aplanit dans la littérature ; par là, cette carrière autrefois si pénible est devenue facile et unie. Un jeune homme, dans les lettres, avance, fait son chemin comme dans les sels ou les tabacs. Avec de la conduite, un caractère doux, une mise décente, il est sûr de parvenir et d'avoir à son tour des places, des traitements, des pensions, des logements, pourvu qu'il n'aille pas faire autrement que tout le monde, se distinguer, étudier. Les jeunes gens quelquefois se passionnent pour l'étude ; c'est la perte assurée de quiconque aspire aux emplois de la littérature ; c'est la mort à tout avancement. L'étude rend paresseux : on s'enterre dans ses livres ; on devient rêveur, distrait, on oublie ses devoirs, visites, assemblées, repas, cérémonies ; mais ce qu'il y a de pis, l'étude rend orgueilleux ; celui qui étudie s'imagine bientôt en savoir plus qu'un autre, prétend à des succès, méprise ses égaux, manque à ses supérieurs, néglige ses protecteurs, et ne fera jamais rien dans la partie des lettres.
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Celui-là pourra dire qui l'emporte en bassesse de la cour ou de l'Académie, étant de l'une et de l'autre, question curieuse qui a paru, dans ces derniers temps, décidée en votre faveur, Messieurs, quand vous ne faisiez réellement que maintenir vos privilèges et conserver les avantages acquis par vos prédécesseurs. […] Ce n'est pas là, Messieurs, ce que craignit votre fondateur, le ministre Colbert. Il n'attacha point de traitement aux places de votre Académie, de peur, disent les mémoires du temps, que les courtisans n'y voulussent mettre leurs valets. Hélas ! ils font bien pis, ils s'y mettent eux-mêmes, et après eux y mettent encore leurs protégés, valets sans gages, de sorte que tout le monde sera bientôt de l'Académie, excepté les savants.
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Je reçois quelques fois des lettres anonymes : les unes flatteuses me plaisent, car j'aime la louange ; d'autres moqueuses, piquantes, me sont moins agréables, mais beaucoup plus utiles : j'y trouve la vérité, trésor inestimable, et souvent des avis que ne me donneraient peut-être aucuns de ceux qui me veulent le plus de bien.
(p. 145)
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Qu'importe le mensonge, pourvu qu'il ajoute à la confusion générale : tel est le principal secret stratégique de la propagande marchande depuis ses origines.
(Préface de Julius Van Daal)
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[...] tous abus établis chez nous dans les temps de la plus stupide barbarie, de la plus crédule ignorance, difficiles à maintenir, aujourd'hui que le monde raisonne, que chacun sait compter ses doigts.
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Paul-Louis Courier
Les gens qui savent le grec, sont cinq ou six en Europe ; ceux qui savent le français, sont en bien plus petit nombre.
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Paul-Louis Courier
Une femme qui prête l'oreille prêtera bientôt autre chose .
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Paul-Louis Courier
femme qui prête l'oreille prêtera bientôt autre chose .
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