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3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Paul Ruffié est conservateur du Patrimoine, responsable du musée et de la médiathèque de Lavaur. Titulaire d'un DESS Patrimoine et d'un 3e cycle muséologie de l'Ecole du Louvre.
Après Lavaur, cité cathare en pays de Cocagne (2000) et Debat-Ponsan (2008), Paul Ruffié signe son troisième ouvrage aux Éditions Privat, «Lavaur ; une nouvelle capitale aux portes de Toulouse»,

Source : Dépêche du midi
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Bibliographie de Paul Ruffié   (4)Voir plus

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je n'ai jamais voulu travailler par contrats avec les marchands. Le marchand de Modigliani (peut-être Léopold Zborowski, son marchand après 1916) me l'a proposé, j'ai refusé. Vous comprenez, si le marchand vous dit : "vous faites très bien les roses, il faut faire des roses, vous faites vingt toiles de roses par mois ! Je n'ai pas voulu, j'étais libre... Pourtant, voyez-vous, on a besoin des marchands pour arriver, mais moi je n'ai pas d'esprit pratique du tout. J'ai raté Paris à cause de mon entêtement, mai j'ai peut-être quand même trouvé mon chemin.
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Ginette Lauer, parente de Jeanne et future galeriste, se souvient dans une lettre écrite en 1984 :

Le portrait de moi qu’a fait Georges à Sorèze (je n’avais pas 30 ans), je ne l’ai jamais aimé et je ne m’y suis jamais reconnue. Maintenant, à 69 ans, ce tableau me bouleverse, car il est l’œuvre d’un visionnaire. Artemoff a vu à 30 ans ce que je serai à 69, la tristesse du regard, les trois marques dans la main… Bref il a vu ma vie….
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D’autres amis assurent ailleurs de précieux relais, telle Géraldine Balayé qui signe vers 1945 un article élogieux, sous forme de compte rendu d’une visite de l’atelier de Sorèze, intitulé « un peintre de la Libération – Georges Artemoff », illustré d’un des panneaux peints de la Chasse au lion. Elle conclut ainsi :

Quelques études d’oiseaux et de poissons, quelques projets ou études, dessins d’une maîtrise digne d’un Michel-Ange oriental, né comme une comète en plein XXème siècle. En somme un ensemble tel que Paris n’en possède pas et qui vaut la peine d’accourir à Sorèze et de visiter cet atelier…

Paul Sentenac écrit dans la revue Beaux-Arts le 15 mai 1951 :
Des peintures de Georges Artemoff.. on reçoit d’abord le choc visuel de la vitalité de la couleur… puis leur spiritualité s’insinue… les sujets en sont empruntés à des personnages de la vie quotidienne. Mais ceux-ci comme transportés sur le théâtre de l’imagination, symboliques, nous livrent leur mystère…
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Bien sûr Artemoff fut trop libre pour être un vaniteux ; n’empêche, l’éternel adolescent a toujours cru en son art, s’en faisant même une assez haute idée. Il fut pleinement conscient de la force de son dessin et lucide sur la solidité de ses inspirations. Sûr de son talent, l'artiste en marge savait aussi et depuis toujours qu’il reviendrait à d’autres le soin de le faire connaître et reconnaître.

Artemoff lègue à sa mort une œuvre assez considérable, essentiellement détenue en mains privées à l’exception de quelques musées. Il laisse par ailleurs un fond d’atelier assez conséquent, composé de plusieurs centaines d’huiles et de dessins réalisés sur tous types de supports.
Après sa mort et durant plus de vingt ans, c’est Jeanne Astre-Artemoff, son épouse qui va porter l’œuvre. Sa fille Marie, seule héritière de l’atelier, est encore trop jeune pour en assurer la charge.
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A la fin des années 1950, deux grandes expositions estivales chez Gérard Mourgue viennent clore le cycle des présentations parisiennes. Celle du mois de juillet est couronnée de nombreux articles de presse très élogieux….. Dans les colonnes de Combat du 27 juillet, on lit :

Mais ce qui me frappe le plus dans l’actuelle exposition de ses œuvres, c’est qu’à notre époque partagée entre le surréalisme et l’abstrait, il réussisse avec une étonnante personnalité et sans jamais tomber dans les fadeurs du figuratif intégral, à transmettre grâce à ses peintures inspirées par la femme, un message humain singulièrement sublimisé. Son art est direct, brutal, sans concessions. Il ne cherche pas à plaire et pourtant il plaît.
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Il est aussi difficile d’approcher l’ourse que de courir après le dernier des centaures….

Georges Artemoff a conquis dans son enfance, sur les rives du Don, un caractère sauvage et une âme de cosaque, tournée d’abord vers la nature. Ses dons innés pour le dessin, aiguisés par une mère sensible au beau, en font très vite un artiste. Le nomade trouve dans cette chimère sa boussole, son étoile. Les femmes –sa mère, ses épouses et plus tard sa fille – seront toujours les médiatrices de ce destin.
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Rendu à la vie civile, le 3 janvier 1916, notre Russe soigne d"abord sa vilaine blessure dans la salle Nicolas II de l'hôpital parisien de la Croix-Rouge. Un début de gangrène pousse le chirurgien à envisager l'amputation, mais les menaces de mort du russe freinent ses ardeurs ! Georges sauve ainsi sa jambe mais conservera, après de longs mois de plâtre, une petite claudication.
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Les années sorèze 1943-1951
Le Tarn fut naturellement une terre d’accueil durant l’occupation : André Strauss et Roger Worms à Albi, Marcel Delaunay et Hans Bellmer à Castres….
…Georges et Jeanne donnent quelques cours de dessin. Le jeune Hugues Aufray, réfugié pendant la guerre auprès de sa famille maternelle et élève au collège de Sorèze, fréquente cet « atelier ».
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Issue d'une famille de la grande bourgeoisie locale, Jeanne est la fille de Gaston Astre et de Marie Get, descendante directe de l'inventeur des alcools Pippermint Get. La Revéloise est une belle artiste, intelligente et lettrée, au caractère affirmé. Elle dessine très jeune, inspirée par une mère qui peint.
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Un jour je vois arriver un petit apache avec une casquette américaine. On me dit "C'est Picasso" Je suis allé chez lui : il collait des bouts de journaux et peignait avec du cirage.... Le cubisme m'a bouleversé et ahuri en même temps. Mais je ne voulais pas suivre ce chemin.
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