Il dit le poème d'une voix posée, sans grandiloquence, mais son phrasé équilibrait parfaitement le poids des mots et les faisait sonner dans ma tête. Le poème célébrait la dignité naturelle des bêtes dont la vie a plus de sens que celle des hommes, puisqu'elle n'est pas encombrée par la cupidité, l'apitoiement sur soi et les appels creux à un dieu lointain.