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Citations de Paula McLain (84)


Être obligé de faire face au danger, c'est un test. On n'est plus le même après. Se retrouver dans une situation où il faut tout risquer.
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Je me demandais ce que moi je connaissais, au sens où il l'entendait, et ma seule réponse était Ernest et Bulby, notre vie ensemble. C'était une notion scandaleusement dépassée, certes, et si j'avais osé l'avouer à n'importe quelle femme dans n'importe lequel des cafés de Montparnasse, on l'aurait entendue rire de moi jusque sur le trottoir. J'étais censée avoir mes propres idées et ambitions, être terriblement avide d'expériences et de nouveautés de toutes sortes. Mais je n'étais pas avide ; j'étais satisfaite.
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Les porteurs ouvraient la marche et, quand ma vue se brouillait, les minces bâtons que dessinaient leurs silhouettes sur l'immensité blanche de la plaine faisaient comme des figures géométriques. Leurs jambes devenaient des segments, des traits aigus, le tout pouvant s'inscrire dans une équation de la persévérance.
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Depuis le coup d'envoi jusqu'aux ovations rugissantes de la foule en liesse dans les tribunes, une course est un événement vite passé, follement éphémère. Dix chevaux galopant comme si leur vie en dépendait. Deux mille huit cents mètres – un battement de cils – et pourtant le temps s'y déplie et s'y déploie à l'image du souffle, multipliant les victoires et les échecs.
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Etudier la conformation d'un cheval, c'était comme se plonger dans un livre ou une carte géographique que l'on devait mémoriser afin de mieux pallier les éventuels problèmes.
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« Ce fut la fin du combat d’Ernest avec l’apprentissage et la fin d’autres choses également. Il ne serait plus jamais inconnu. Mais nous ne serions plus jamais aussi heureux. » (p. 309)
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Un jardin d'Eden fait pour deux
Rien pour gâcher notre joie
Je te dirais des choses tellement merveilleuses
Nous ferions des choses tellement merveilleuses
Si tu étais la seule fille au monde.

Paroles d'une chanson.
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- Mais si, je dois aller jusqu'au bout de son dressage. C'est ça le métier, Mansfield. Une ferme, ce n'est pas seulement une histoire de pots de fleurs et de décoration intérieure.
Et le voilà de nouveau parti, furieux. Il me fallut plusieurs jours pour le convaincre que je n'étais pas obstinée, mais que, comme le cheval, je suivais ma pente naturelle et que rien ne m'arrêterait.
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Il dit le poème d'une voix posée, sans grandiloquence, mais son phrasé équilibrait parfaitement le poids des mots et les faisait sonner dans ma tête. Le poème célébrait la dignité naturelle des bêtes dont la vie a plus de sens que celle des hommes, puisqu'elle n'est pas encombrée par la cupidité, l'apitoiement sur soi et les appels creux à un dieu lointain.
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Pour qui sonne le glas sortit, salué par les critiques dithyrambiques, des paroxysmes de louanges. Même les critiques littéraires les plus difficiles ne purent nier la force de ce livre et son efficacité...
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Il y avait une chanson de Nora Bayes, à l'époque, Make Believe, qui était peut-être la leçon la plus rythmée et la plus convaincante qu'il m'ait été donné d'entendre sur l'aveuglement. Nora Bayes était superbe et elle chantait avec un trémolo dans la voix qui vous disait qu'elle en connaissait un rayon sur l'amour. Quand elle vous conseillait de vous débarrasser de toute la souffrance passée, des soucis, du chagrin, et de sourire - eh bien, vous saviez qu'elle était passée par là.
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- Tu te sacrifies pour sa carrière. Et pour finir, qu’est-ce que tu en tires ?
- La satisfaction de savoir qu’il n’y arriverait pas sans moi.
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« Personne, en réalité, ne semblait pouvoir retenir quiconque. C’était l’époque qui voulait ça. Nous étions en train de nous libérer pour vivre à fond une jeunesse pleine de promesses et d’airs de jazz. »
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Une sensation délicieuse. Je m'allongeai pour lire, m'imprégnant de la paix et du silence, et ne me sentant qu'un tout petit peu coupable d'être aussi heureuse de cette solitude. (p372)
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- Quand D m'a annoncé qu'il avait embauché une femme, j'ai cru qu'il était devenu fou, laissa t-il tomber finalement.
Je haussai les épaules sans quitter des yeux Dynasty (un cheval de course). Elle évoluait bien, ne manifestant aucune douleur.
- J'ai fait ça toute ma vie, Mr Long
- Je vois ça. Cela ne me déplaît pas d'avoir tort de temps en temps. Ça entretient ma vigilance.
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Nous arrivâmes enfin à l'hôtel Florida, Plaza del Callao. Le quartier avait subi de gros dégâts, mais la façade de l'hôtel était encore intacte. On se serait cru devant une starlette vieillissante, apprêtée de marbre et de garnitures de fer forgé sur un ciel noir.
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Il sortit dans le couloir discuter avec le médecin, laissant ce que nous avions dit - et pas dit - en suspens dans l'espace de la chambre comme une brume froide qui m'empêchait de respirer.
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Les ouvreurs de nouveaux chemins et ceux qui ont perdu le leur se ressemblent, m'avait un jour déclaré Denys, et finissent souvent par échouer au même endroit, ayant chacun gagné en sagesse.
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Sans conteste, ma place était ici, à la ferme, au milieu de la brousse. Je faisais partie des acacias, des fractures de l'escarpement, des collines meurtries sous leur épais couvert végétal, des vallées profondes, des hautes graminées qui rappelaient le blé mûr C'était là que j'étais née à la vie, ma seconde naissance, la seule véritable. Ici j'étais chez moi, et, même si un jour tout cela allait me filer entre les doigts comme de la poussière rouge, tant que mon enfance a duré, ce paysage fut pour moi un paradis sur mesure. Je le connaissais comme ma poche. J'étais faite pour lui.
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En fait, on ne pouvait se prémunir contre rien, c'était comme ça, et c'était ce que j'aimais en Afrique. Ce besoin qu'elle avait de pénétrer à l'intérieur des êtres. Et une fois qu'elle vous possédait, elle ne vous lâchait plus.
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