Citations de Pauline Gill (128)
L’expérience lui avait appris que ses meilleures initiatives lui étaient inspirées particulièrement après une rafale de pièces musicales qu’elle jouait sur son Baby Grand ou après une soirée de danse.
Au fil de ses lectures, elle trouva l’inspiration nécessaire à la création du costume de chacune des trois comédiennes. Pour celle qui jouait une dame âgée, riche et désinvolte, elle irait dans le chic, alors que pour l’épouse d’un alcoolique dans la quarantaine, elle fabriquerait une tenue très sobre, sans être guenilleuse.
J’ai appris à ne jamais fermer ma porte aux personnes qui me semblent les plus exécrables. Elles pourraient bien devenir celles qu’on remercie à genoux dans quelques années.
Je me donne désormais le droit de viser encore plus loin. Et si la cible n’est pas atteinte, j’aurai la consolation d’avoir tout fait pour y arriver.
Un succès fait de liberté, de création et de richesse. Libre d’écouter mes inspirations et de les réaliser. Libre de vendre mes créations à des prix accessibles à la classe sociale qui fut la mienne jusqu’à ce jour. M’enrichir en ne privant personne de l’élégance et du confort. Une fortune que je mettrai au service des miens dès que je le pourrai.
Certaines gens, pour ne nommer que des prêtres et des avocats, pensent avoir le droit de décider du destin des autres. Loin de m’épater, leurs bonnes intentions me révoltent.
La guerre ! Mot redoutable, s’il en fut. Mot qui semait la terreur dans le cœur des épouses et des mères. Le spectre du nombre élevé de veuves et d’orphelins faisait frémir le pays tout entier.
Un éclat de rire peut faire des miracles.
Une maman, ça peut tout entendre, tout comprendre.
Ce que l’on fuit nous poursuit.
Le moindre manque de vigilance pourrait lui redonner un espoir de conquête.
Ce qui m’affecte le plus dans tout ça, c’est la culpabilité indue que vous faites porter à nos enfants. C’est comme un boulet à leur cheville. Un poison qui mine leur confiance, envers eux et envers l’autorité. Et ça, c’est long à chasser de son cœur, je peux en témoigner.
La frivolité n’est pas à encourager dans l’éducation d’un enfant.
Même si elles sont plus vieilles que moi, que de choses elles ne semblent pas saisir ! Par exemple, on m’a traitée de girouette parce que je rêve d’exercer plus d’un métier dans ma vie. Pourquoi ce ne serait pas possible puisque je peux apprendre en même temps la couture, l’équitation et la musique ? Qu’est-ce qu’elles ont à me reprocher d’être trop ambitieuse ? De rêver en couleurs ?
Les enfants n’ont qu’une jeunesse. Il ne faudrait pas la leur enlever en les assommant de travail.
L’expérience nous a appris que les élèves intelligentes et plus précoces que les autres ont une meilleure conduite quand on exige d’elles le maximum.
Ce n’est pas un défaut d’être jeune, mais il faut que les parents exercent leur autorité.
Le goût du bonheur se logea dans sa poitrine, se fraya un chemin jusqu’à ses yeux qu’il illumina d’une fièvre de rattraper le temps perdu. Que de mois de chagrin et de tourments à récupérer.
Ce serait dommage de sacrifier ce si beau prénom qui honore l’archange Gabriel pour en adopter un qui sonne un peu anglais et qui fait… vedette.
L’idéal pour une jeune fille bourrée de talents comme votre Gabrielle serait qu’elle soit pensionnaire. Qu’elle s’habitue à la rigueur et à la constance. Sinon, elle risque de voltiger d’un métier à l’autre et de ne rien mener à terme. Il est temps qu’elle apprenne à approfondir ses connaissances au lieu de prétendre si spontanément qu’elle pourrait se passer de nos explications.