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Critiques de Peter Lovesey (23)
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Abracadavra

Délectable incursion dans le monde des music-halls londoniens à la toute fin du XIXème siècle, où devront enquêter le sergent Cribb et l'agent Thackeray. Dans cet environnement très peu comme il faut, où les costumes des danseuses et des chanteuses dévoilent un peu trop de chair et et dont les femmes de mauvaise vie arpentent les allées, Cribb et Thakeray auront bien du mal à préserver leur honneur, voire leur vertu, mais resteront bien décidés à découvrir pourquoi un mauvais plaisantin s'amuse à ridiculiser les artistes en leur provoquant des incidents malheureux lors de leurs numéros.



On suit avec plaisir les allées et venues de Cribb et Thakeray, guère aidés par un chef méprisant, incompétent mais influent, dans la sphère étincelante, mais pas toujours reluisante, des music-halls ; l'amateure d'ambiance fin-de-siècle et d'humour à l'anglaise que je suis y a trouvé son compte. L'intrigue nous change agréablement des enquêtes habituelles du genre, mais c'est bien les deux personnages, l’irascible Cribb et le très puritain Thakeray, qui donnent le ton au roman, baignant dans un décor qui happe rapidement le lecteur.



Bref, un policier que j'apprécie de relire de temps à autre pour retrouver son atmosphère fin XIXème.
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Le Masque vous donne de ses nouvelles

Un petit recueil de nouvelles policières offert par les éditions du masque.

Ces nouvelles sont de qualité inégalée, certaines sont sympa, d’autres moins.

Ce petit opus se lit vite , j’ai pu ainsi découvrir certains auteurs (chaque nouvelle est précédée d’une biographie succincte de l’auteur).
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Le medium a perdu ses esprits

A Case Of Spirits / Le Médium A Perdu Ses Esprits



Retrouvé dans les innombrables cagettes où, faute de mieux, je range les livres qui me sont tous revenus de chez ma défunte génitrice (y compris une "Histoire des Papes" qui a malheureusement reçu l'imprimatur et qui date un peu puisqu'elle s'arrête à Jean-Paul II), ce "Médium a Perdu Ses Esprits", en dépit d'un certain ton humoristique (Grande-Bretagne et Londres, où se déroule l'action, obligent) n'est pas de ces livres qui vous laissent un souvenir inoubliable. D'ailleurs, voyez-vous, je me demande bien de quoi je vais bien pouvoir vous entretenir dans cette petite fiche.



Nous sommes à la fin du XIXème siècle, une époque où le spiritisme est devenu à la fois un sport, une mode et une folie (parfois les trois) pour certains. Du plus humble représentant de la faune cockney jusqu'au plus distingué représentant de l'entourage de Sa Très Gracieuse Majesté, tout le monde se presse pour invoquer les esprits et faire tourner les tables. Comme autres spectacles de choix, signalons les mains lumineuses (et parfois baladeuses) qui flottent dans l'air, les haleines glacées qui soufflent sur les nuques délicatement découvertes des dames (les esprits ont un faible pour les dames, semble-t-il ), les productions ectoplasmiques un peu moins prisées comme les gros orteils (véridique), les bras ou même les visages énigmatiques, les célébrités professionnelles dont les américaines soeurs Knox ou le très écossais Daniel D. Home et, un peu plus tard il me semble, le cas, très ambigu, de l'Italienne Eusapia Palladino. Le problème, c'est que, bien au-dessus de tous ces spectres étudiés et quasi en permanence, c'est avant tout celui de la supercherie qui plane, avec ses ailes de chauve-souris tout en dollars, en livres sterling et en francs-or. Une plaque photographique, ça peut se truquer - et le temps n'est pas loin où, au cinéma, Georges Méliès poussera la pratique, au début tout à fait par hasard, jusqu'à sa perfection. Un medium, fût-il pratiquement intégralement dévêtu (ou, à tout le moins, revêtu d'un chaste maillot) et soigneusement ligoté, peut se révéler un redoutable et merveilleux contorsionniste. Pour être clair, il y a, entre le spiritisme et l'illusionnisme, de bien troublants points communs ...



Dans quelques cas, c'est vrai, l'histoire ne peut s'expliquer de manière matérielle et logique. Mais c'est rare, très rare ... N'empêche que les cas existent - et qu'il y en a encore aujourd'hui. N'oublions pas que ce sera la Grande-Bretagne qui donnera en quelque sorte ses lettres de noblesse à la vérité des expression spectrales avec l'hallucinante mais incontestable "An Adventure", vécue par Miss Jourdain et Miss Moberley, en août 1905 (je crois), dans les jardins de Trianon.



Pour en revenir à notre domaine policier, Lovesey nous offre ici le cas typique, mais sans beaucoup d'imagination, d'un riche notable londonien, le Dr Probert, qui organise des séances chez lui car il est persuadé du talent du jeune Brand, que lui a recommandé, il est vrai, un autre medium, sensiblement plus âgé, dont la réputation n'est plus à faire et qui n'a jamais été pris en flagrant délit de tricherie, le Pr Eustache Quayle. Le bouche à oreille fait rapidement le reste : pour dix guinées, offrez-vous donc, chers amis, l'une des "matérialisations" de Brand.



Que vient faire la police là-dedans ? Après tout, ni Brand, ni Quayle ne mettent un pistolet sur la tempe des amateurs pour les faire s'asseoir devant la table traditionnelle. Soit. Mais il se trouve que, dans deux maisons où a officié Brand, deux cambriolages ont été effectués - une porcelaine de Worcester dans l'une et une toile un peu "coquine" dans l'autre. Sous les ordres de l'Inspecteur Jowett, Scotland Yard prend donc l'affaire en mains et s'infiltre dans d'autres réunions du Dr Probert tout en se livrant au délicat exercice de marcher sur des oeufs. Coup de théâtre au cours de l'une d'entre elle : Brand, qui avait accepté le principe de "la chaise électrique" afin de matérialiser un esprit, se retrouve ad patres - et pas bien joli à regarder. Du coup, les cartes sont à rebattre et à redistribuer : en admettant même que Brand eût été un charlatan, un vrai de vrai, qui aurait-eu intérêt à le voir rejoindre cet Au-Delà qu'il célébrait en termes si riches et si vibrants ? Et surtout de cette manière horrible, alors que tous les assistants savaient que deux policiers se trouvaient parmi eux ? Sur cette question-là, aucun doute : il y a un tueur dans le groupe.



Raconté comme ça, ça a l'air assez passionnant. Mais l'ouvrage, malgré quelques bonne touches d'humour, çà et là, est loin, bien loin, de tenir ses promesses. Soit conviction personnelle, soit manque d'imagination, l'auteur n'a pas même songé à glisser, au milieu des grosses ficelles de tous ces actes de charlatanerie, le "petit incident" tout à fait inexplicable - matériellement parlant. Contrairement à ce que fait, par exemple, l'excellent Robert Van Gulik dans "Trafic d'Or sous les T'ang", la première de ses aventures du Juge Ti.



Dommage, vraiment dommage ... Passez au large de ce médium qui a perdu ses esprits : en fait, il n'en avait aucun. ;o)
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La course ou la vie

Enseignant anglais, Peter Lovesey écrit ce premier roman pour un concours de livre policier, remportant d’ailleurs le premier prix. Il y invente un de ses personnages récurrents, le sergent Cribb, enquêteur à l’époque victorienne qui reviendra dans sept autres récits et sera adapté à la télévision britannique dans les années 80. Il écrira de nombreux autres « policiers » qui, tous, ressortent du whodunit traditionnel inspiré par le « golden age » du roman d’énigme. Lovesey va récolter, durant sa carrière, la quasi-totalité des distinctions « policières » : Silver Dagger (3 fois), Gold Dagger, Grand prix de littérature policière, Prix du roman d’aventures, etc. En 2018, il est intronisé Grand Master par la Mystery Writers of America.

LA COURSE OU LA VIE se déroule en 1879 dans le monde particuliers des courses d’endurances durant lesquelles les athlètes doivent courir durant six jours, quasiment jusqu’à l’épuisement, pour le plaisir des parieurs. On achève bien les chevaux, pourquoi pas les coureurs, se dit le sergent Cribb lorsque le favori meurt subitement. Accident ? Meurtre, évidemment. Le brave Cribb va dès lors enquêter dans le panier de crabes des coureurs professionnels, entre ringards rêvant de gloire, noble qui courent sur une piste réservée pour ne pas se mêler à la plèbe et, bien sûr, femme fatale délaissée par un sportif trop occupé à s’entrainer.

Le récit, très court (128 pages), égrène les six jours de la compétition pour multiplier fausses pistes, meurtres et faux semblants jusqu’à l’inévitable dénouement au cours duquel Cribb démasque le coupable. Bref, un whodunit de très bonne cuvée qui à le mérite de ne souffrir d’aucune longueurs et de se dérouler dans un milieu très particuliers (et authentique !), celui des courses d’endurance. Lancées dans années 1870 (avec des championnats du monde en 1879), les « courses de six jours » tombèrent en disgrâce dès 1890, remplacées par les courses cyclistes, avant qu’elles ne soient relancées un siècle plus tard. Un roman policier instructif, amusant et fort bien mené, avec un mystère solide, une très bonne entrée en matière pour Lovesey qui s’imposa rapidement comme un des maitres du whodunit.


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La course ou la vie

Les romans de Peter Lovesey, lorsqu’ils furent publiés en France, se démarquaient de la tendance du roman noir qui à l’époque envahissaient, et envahissent encore, les étals des libraires. Des ouvrages particulièrement intéressants par le ton, le style, l’humour discret et implantés dans la fin du XIXe siècle qui fut marquée par l’affaire de Jack l’Eventreur.



Mais Peter Lovesey explora cette période sans emprunter au célèbre criminel, proposant des situations insolites qui avec le recul ne sont pas éculées ou désuètes.



Dans ce roman, situé dans le Londres de 1879, le sergent Cribb doit découvrir le meurtrier d’un coureur à pied, puis de son entraîneur, avec en toile de fond l’ambiance d’un sport bien particulier : une course d’endurance, à pied, durant six jours, dans une halle transformée pour ce concours en complexe sportif.



Comme dans toute compétition, matchs ou réunions sportives, il y a des favoris et des tocards, des professionnels et des amateurs, mais à qui cela peut-il profiter ? Peut-être l’argent, clé de voûte de ce genre de réunions. Les gains de la course, les enjeux, les paris des spectateurs, des bookmakers, des investisseurs, et des dettes qui peuvent en résulter.







La course ou la vie, titre de ce court roman, aurait peut-être gagné en consistance en développant un peu plus les phases de la course proprement dite, l’ambiance régnant dans les tribunes, les différentes réactions des spectateurs, les heurs et malheurs des différents concurrents.



Mais il est vrai que c’est le premier roman policier de Peter Lovesey, lauréat d’un concours organisé en 1969 par l’éditeur McMillan/Panther.
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Abracadavra

Charmante petite enquête policière au sein du monde du spectacle, où l'intrigue est maintenue jusqu'au bout.
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La course ou la vie

À Londres en 1879 une course d'endurance est organisée. Celle-ci attire plus d'une quinzaine de sportifs. Tous espèrent s'offrir le gain de 500 livres sterling promise chaque jour au vainqueur. Durant toute la semaine on va courir. Mais durant toute la semaine aussi on va mourir. C'est là que le sergent Cribb entre en jeu. Qui empoisonne les concurrents de cette épreuve sportive. Si les mobiles du coupable échappent au lecteur heureusement le sergent, agent du Yard ne perd pas le fil lui. Et j'approuve la résolution de cette énigme et plutôt surprenante. Peter Lovesey nous offre là un drôle de romans
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Le bourreau prend la pose

1888. L'empoisonneuse vient de faire ses aveux. James Berry, bourreau de son état, sait qu'on ne va pas tarder à faire appel à lui.

Le sergent-chef Cribb doit mener une nouvelle enquête. À la requête du ministre de l'Intérieur il doit établir la réelle culpabilité ou bien l'innocence d'une jeune femme. Il ne dispose que d'une semaine pour mener à bien sa mission. En effet la jeune femme a déjà été condamné à la pendaison. On l'accuse du meurtre par empoisonnement d'un maître chanteur.

On retrouve ici avec plaisir le sympathique agent du Yard sous la reine Victoria, le sergent-chef Cribb. Il faut dire, que, comme bien souvent avec Péter Lovesey le suspense est au rendez-vous. Mais toujours celui-ci est accompagné une bonne dose d'humour. D'ailleurs ce roman a obtenu en 1978 le Silver dagger Award et c'est bien mérité. Nous on en rede


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Le bourreau prend la pose

Dans cette nouvelle enquête du sergent Cribb, dont nous avons fait la connaissance dans La course ou la vie, dix ans ont passé et huit enquêtes ont été conclues entre les deux affaires. D’ailleurs Le bourreau prend la pose ce sera la dernière apparition de ce personnage.



Le sergent Cribb n’a pas connu d’avancement, ce qui ne le tracasse pas outre-mesure. Le voici plongé dans une enquête qui est une contre-enquête, officieuse, avec laquelle il a plus à perdre qu’à gagner.



L’assistant d’un photographe est retrouvé empoisonné au cyanure. Meurtre, suicide ? La femme du photographe s’accuse et plaide coupable. Elle aurait agit ainsi pour se libérer d’un odieux chantage.



Oui, mais… mais une photographie découpée dans un journal et reçue par le ministre de l’Intérieur va tout remettre en question. La coupable est-elle vraiment coupable ?



Le sergent Cribb doit être extrêmement prudent au cours de cette enquête officieuse pour laquelle il n’est pas couvert.







Le personnage du bourreau décrit dans ce roman est particulièrement attachant, si je puis employer cette expression concernant un homme dont l’outil de travail est une corde.



Presque dix ans séparent la publication de La course ou la vie et ce roman. Il n’aura fallu qu’un mois pour La Librairie des Champs-Elysées, devenue de nos jours les Editons du Masque, pour réparer cet oubli. Pourtant, selon une aberration éditoriale ces deux romans sont le premier et le dernier d’une série de dix titres, les huit autres étant édités dans un savant désordre ou totalement oubliés. Les voies des éditeurs sont impénétrables !


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Trois Flics dans un canot

Petit polar sympathique .
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Noëls rouges : 25 histoires mystérieuses pour l..

Une anthologie intéressante voire très intéressante du point de vue de la littérature policière mais décevante dans son ensemble comme anthologie de noël. Elle comporte toutefois des perles. Le détail. "De retour de noël" de John Collier est une nouvelle à chute assez réussie dans son genre. Toutefois comme j'avais vu l'adaptation d'Hitchcock dans la série "Alfred Hitchcock présente" j'étais spoliée et n'ai pas vraiment goûté de plaisir à ma lecture. C'était intéressant de lire une source d'inspiration hitchkokienne mais à mon sens ce texte n'a pas sa place dans une anthologie de noël. "Colin maillard de mort" de John Dickson Carr est une excellente nouvelle à la fois ghost story et histoire policière, imprégnée d'ambiance gothique, d'éléments festifs et d'esprit de noël. Une vraie histoire de noël qui fait frissonner délicieusement. Ma préférée. "Voeux de noël" de Cyril Hare est un bon cru. Une histoire d'une cruauté réjouissante qui incorpore habilement des éléments de noël à son intrigue. "Morte la veille de noël" de Stanley Ellin ne m'a pas plu. C'est une histoire dépourvue de suspense et de caractère noëlique. Son seul intérêt est l’ambiguïté temporelle. Moyen. "L'escarboucle bleue" de Sir Arthur Conan Doyle que j'avais déjà lu dans "Crimes et fantômes de noël est un classique, une excellente histoire policière de noël. "Un horrible petit chapeau vert" d'Alain Demouzon est une histoire sordide où noël joue un rôle pour ainsi dire inexistant. Je n'ai pas aimé même si en soi cette variante sur le pouvoir de suggestion des prédictions n'est pas inintéressante. "Markheim" de Robert Louis Stevenson que j'avais déjà lu est une histoire à la Jekyll et dr Hyde qui m'a moyennement plu. "Le buste de Beethoven" de Boileau-Narcejac est une bonne histoire, un chef d’œuvre de concision qui raconte comment un simple geste bouleverse la vie d'un homme. Pleine d'un cynisme jubilatoire, elle a une chute géniale. Rien de vraiment noëlique en revanche. "Le club des pères noëls" de Julian Symmons est une nouvelle policière de facture classique, honnête mais peu accrocheuse à mon goût. Elle permet de découvrir l'univers de l'écrivain. "Le noël du petit Vincent Vincent" de Gaston Leroux que j'avais déjà lu dans "Crimes et fantômes de noël" est une très bonne histoire de noël à caractère tragique. "Le collier de perles" de Dorothy Sayers est une excellente nouvelle policière de noël à facture classique. Indissociable de la fête de la nativité, elle fait découvrir le détective de la grande romancière. "Joyeux noël pour la police" de Edward D Hoch est aussi un très bon cru. Une bonne histoire policière qui incorpore astucieusement atmosphère festive et éléments noëliques. J'ai beaucoup aimé. Je n'ai pas réussi à finir "Le sang innocent" de Léo Malet à cause de l'écriture en argot qui m'a rebutée. "Par un matin de noël" de Margery Alingham est une très jolie histoire de noël très réussie et émouvante. Ma deuxième préférée. "Une vengeance impitoyable" de Guy Boothby m'a déçue. Je n'ai pas trouvé l'histoire accrocheuse et elle manque d'atmosphère. Qui plus est elle n'est pas noëlique. "Un drôle de père noël" de Dan et Charlotte Ross est une excellente histoire à chute et ça fonctionne comme histoire de noël. J'ai vraiment bien aimé. "La poupée du dauphin" d'Ellery Queen est une nouvelle très bien conçue dont le suspense est centré sur le comment. Très réussi. En revanche je n'ai pas aimé "Un très joyeux noël" d'Ed McBain beaucoup trop sombre à mon goût. "La légende de la cloche" de Barry Perowne m'a vraiment bien plu. Une belle histoire qui joue avec une vieille légende pour rappeler qu'il faut faire attention si on ne veut pas avoir de regrets. Une vraie histoire de noël."Meurtre à l'étalage" de Peter Lovesey est une excellente nouvelle de ce grand nouvelliste. Concise, elle nous fait douter et se termine sur une chute assez géniale. "Les étoiles filantes" de Chesterton est une histoire très originale qui baigne dans l'esprit de noël. Je ne l'ai pas trouvée très fluide mais elle vaut le détour et fait découvrir le père Brown. "Un cadeau de noël" de Robert Arthur est une nouvelle policière habile à la chute étincelante mais qui m'a moyennement plu en raison de mon absence de sympathie pour les personnages. "Plus de place à l'auberge" de Bill Pronzini m'a déçue malgré son esprit de noël. Je crois que je n'accroche pas trop aux histoires type western. "La nuit avant noël" de Robert Bloch est une histoire horrible. Beaucoup trop noire à mon goût. "Le meurtre du père noël" de Tage La Cour est un pastiche d'Hercule Poirot. Comme je suis peu sensible à ce genre je n'ai pas trop aimé. En résumé un recueil d'un intérêt littéraire et policier certain mais excepté quelques textes ne vous attendez pas à des histoires très noëliques.
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Le medium a perdu ses esprits

Un bon livre policier que voilà, il n'est pas non plus le meilleur que j'ai lu, mais est assez intéressant. L'histoire est donc celle d'un médium qui est mort assassiné, par d'étranges façons, et toute l'enquête tourne autour de cela. Il y a pas mal de personnages, mais j'ai beaucoup aimé Cribb, qui sais garder son sang froid et qui est plutôt intelligent. L'enquête était bien, très intéressante même, on apprends pleins de choses, et le résultat finale est presque surprenant même s'il nous fait tourner en bourrique avant. La vérité qui se cache derrière le médium est facile à deviner au final, mais j'ai appris quelques trucs quand même. L'écriture est simple et efficace et sympathique donc. Voilà une courte critique, mais c'est un bon livre, avec des évènements intéressants, mais je ne sais pas si je réessaierais cet auteur.
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Pour le meilleur et pour la mort

Ce roman me fait un peu penser à un mélange de James Hadley Chase, de Fred Kassak, et de Serge Brussolo. On va de surprise en surprise, de rebondissement en rebondissement. Quelque chose doit se passer. Les personnages ont un plan minutieux qui ne peut pas échouer, et il échoue justement. Quelque chose se passe, un grain de sable vient enrayer la machine si bien huilée, et rien ne prend la tournure qu'avaient prévue les personnages.

L'intrigue est intelligemment construite. Les plans imaginés sont fins. Ce n'est pas un thriller où l'on a peur à chaque seconde, mais c'est un bon roman policier où l'on n'arrive pas à prévoir ce qui va se passer, sauf peut-être à la toute fin. Je me doutais de ce qui allait arriver quand Rose rencontre le policier. A part cela, je n'ai pas réussi à savoir si tout allait se passer comme prévu, ni comment cela pouvait se passer autrement. J'ai même soupçonné quelqu'un qui n'avait rien fait.

[...]

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Du sang sous le sapin

Apres l'excellent Noels noirs et un Frissons de noel de très bonne qualité, la suite de ma lecture des anthologies de Jean Pierre Croquet s'avère plus décevante. Certes par rapport au désastreux Petits crimes de Noël, cette anthologie cie est très supérieure. En fait c'est une anthologie policière de qualité mais une anthologie de noël décevante. le détail. "Bon noël a jamais" est une excellente comédie macabre pleine de surprises et de rebondissements. Même si ce n'est pas un genre que j'apprécie beaucoup j'ai été tenue en haleine. Toutefois ce n'est pas du tout une histoire adaptée à la période de Noël. Ayant littéralement adoré "Le meurtre du père Noël" et beaucoup aimé le "Meurtre du gui", j'attendais beaucoup de P. D. James et j'ai été déçue par "Les douze indices de noël". Les éléments de noël sont surajoutés et l'intrigue peu intéressante. L'histoire plaira peut-être à ceux qui connaissent le détective de P.D James mais moi je n'ai pas aimé. "Les petits chanteurs de Noël" de Joséphine Bell est ma nouvelle préférée du recueil. Un peu bavarde, elle utilise toutefois les éléments propres à noël ( chanteurs et sapin) de façon très habile et arrive à retenir notre intérêt. Surtout c'est une jolie histoire de noël triste sur les personnes âgées solitaires. " le père Noël attend un enfant" a une idée de départ très originale mais mal exploitée. L'histoire n'a guère d'intérêt même si la note d'espoir donne une touche d'esprit de noël. Jusque la j'avais adoré toutes les histoires de Peter Lovesey mais là "Une enquête de Péter Diamond" m'a déçue. le fait de ne pas connaitre son détective a joué mais l'intrigue n'est pas du tout prenante. " le prix de la lumière" d'Ellis Peters est ma deuxième nouvelle préférée de l'anthologie. C'est un plaisir de retrouver Frere Cadfael et la nouvelle est une jolie histoire de noël pleine de générosité. " Jeux de noël" commence de façon prometteuse mais sombre dans le macabre. Une histoire d'Halloween et non de noël. " le plus grand des mystères" de Colin Dexter m'a surprise. Pas du tout une histoire policière mais une vraie histoire de noël. Je ne sais pas trop quoi en penser mais j'aimerai bien lire d'autres textes avec l'inspecteur Morse. " Pour l'amour des trois oranges" est ma troisième nouvelle préférée du recueil. Une jolie histoire de noël même si très triste. " Un présent pour Sherlock Holmes" d' Anne Perry était la raison originelle de mon achat car j'adore cette auteure. J'ai été déçue car comme c'est un pastiche je n'ai pas retrouvé son style et ce n'est pas vraiment une histoire de noël. "Pour faire plaisir à Martin" m'a plu. C'est une vraie histoire de noël et l'intrigue est surprenante.J'ai plutôt bien aimé " La pomme qui venait de Chine" qui montre que noël n'est pas toujours un souvenir heureux. Mais l'intrigue policière est moyenne. " Que la dinde meure" d'Andrea A Japp est une histoire sur une femme qui a peur de tout. Pas du tout une histoire de noël ou une histoire policière. En résumé il y a de jolies histoires de noël et de bonnes histoires policières mais très peu qui arrivent à marier les deux ce qui est le but de cette anthologie.
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Abracadavra

Connaissez-vous l’univers londonien des music halls ? Non ? Le sergent Cribb et le lieutenant Thackeray non plus. Et pourtant, ils vont bientôt le découvrir.



Là-bas, le peuple et la bonne société partent y quérir de bons moments. Admirer les avaleurs de sabres, les trapézistes, les prestidigitateurs. Oui mais surtout, depuis quelques temps, il se passe quelque chose de pas normal. Les accidents se multiplient. Des trapèzes défaillants, un numéro de magie qui tournent mal…



Dans ce monde de la minutie et du danger permanent, tout est affaire d’exactitudes et il semblerait que quelqu’un fasse exprès de ridiculiser les artistes. Les ridiculiser ? Oui car un artiste ayant raté son numéro publiquement doit, pour survivre, changer de nom et de numéro. Difficile de penser que tout cela n’est pas volontaire. D’autant que le meurtre n’est pas loin.



C’est donc au coeur de ces lieux de plaisir que Cribb et Thackeray vont mener l’enquête, bientôt rejoint par le Major Chick, un détective privé.



Ce roman nous offre ainsi une plongée-découverte dans le monde du spectacle. Au fur et à mesure des investigations, des séances de spectacle pour voir ce qu’il s’y passe, nous allons progressivement nous familiariser avec ce monde et vivre avec lui cette histoire dramatique qui se passe sous les yeux de tous. L’écriture est directe et percutante, sans fioriture. Et au final, ce livre se lit très bien.
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Bouchers, vandales et compagnie

Peter Lovesey, grand spécialise anglais du récit d’énigme humoristique, nous propose un recueil de nouvelles à chute d’excellent niveau, de petites pépites de mécanique policière saupoudrées d’humour noir. Difficile d’en isoler une tant elles se révèlent chacune originales, bien pensées et joliment rythmées.

Deux employés de boucherie découvrent leur patron, mort gelé dans la chambre froide. Le cadenas sur la porte ne laisse aucun doute : il s’agit d’un meurtre et le vieux Percy est le seul suspect. Cinquante ans de boulot et jamais la moindre considération, on comprend qu’il ait eu envie de supprimer le boss avant de se faire oublier en Espagne. Les deux employés, touchés, décident de cacher les preuves : après tout, sans le cadenas, personne n’aurait pensé à un crime et chacun aurait conclu à l’accident stupide. Bien sûr, tout ne se déroule pas comme prévu.

Une femme, jalouse du succès de sa défunte sœur, sculpteuse célèbre, rachète toutes les poteries de cette dernière afin d’organiser une exposition en son honneur. Mais sa conception de l’art confine au vandalisme.

Mr Buttery, un bouquiniste de 34 ans, n’a guère de chance auprès des femmes. A dire vrai, en dépit d’une bonne connaissance théorique du sujet (deux rayonnages dans son échoppe), il n’en a encore connu aucune. Bibliquement s’entend. Aussi lorsqu’une de ses clientes, la séduisante et peu heureuse en ménage Mildred, lui signale qu’il a en sa possession une statuette de grande valeur, l’effigie d’un célèbre assassin britannique, Buttery y voit un signe du destin. Il met la sculpture aux enchères et en retire plus de mille livres. Suffisamment pour inviter Mildred à passer avec lui des vacances à Orléans. Malheureusement la jeune femme ne semble pas décidée à « aller plus loin » et le pécule du bouquiniste fond comme neige au soleil.

Durant la guerre, Gorman, un soldat poursuivi par la déveine, cherche sans succès à déserter l’armée. Un jour il a l’occasion d’usurper l’identité d’un de ses camarades, décédés lors d’une attaque. Pourquoi ne pas en profiter pour rendre visite à la fiancée du défunt ? Bien évidemment, tout cela aura des conséquences sinistres.

Une infirmière accueille, une fois par semaine, son « amant caché », un véritable gentleman à qui elle prépare de succulents petits plats sans pour autant se montrer plus intime. Mais, un jour, la jeune femme apprend qu’elle n’est pas la seule à qui ce gentleman rend visite. Toutes les deux imaginent un plan pour se débarrasser de l’indélicat.

Ce recueil comporte encore trois nouvelles supplémentaires, toute fort efficaces, à découvrir par le lecteur. Dans l’édition originales, le livre (intitulé « Butchers ») compte seize histoires, celles n’ayant pas trouvé place ici ayant été publiées dans O MES AYEUX ! Pour les amateurs de récits policiers drôles et surprenants, dans la tradition des « Alfred Hitchcock présente » et autre anthologie de ce style, BOUCHERS VANDALES ET COMPAGNIE constitue un incontournable.


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Ne pas dépasser la dose prescrite

Né en 1936, l’Anglais Peter Lovesey défend, depuis près de quarante ans, les couleurs du roman d’énigme « à l’ancienne », dans une tradition typiquement british quelque peu délaissée en ces temps de polars noir dominant. On lui doit les enquêtes, à l’époque victorienne, du sergent Cribb (8 romans adaptés au petit écran sous le titre « Cribb »), les aventures du désoeuvré Bertie, Prince de Galles et futur roi Edward VII et bien d’autres romans policiers.

NE PAS DEPASSER LA DOSE PRESCRITE rassemble quinze nouvelles dont les ingrédients principaux sont l’humour, l’art de la « chute » et le sens du suspense, à l’image des récits jadis rassemblés dans les (souvent) excellentes anthologies ALFRED HITCHCOCK PRESENTE. Nous avons ainsi deux récits consacrés au précité Bertie, qui s’interroge sur la mort d’un participant à une régate et va également résoudre une mystérieuse affaire d’incendies volontaires. Le pyromane semble obéir à une routine bien établie et se contenter de détruire des bâtiments inoccupés.

Les autres récits sont variés et, sans exception, de très grande qualité.

Une expédition montagnarde entre de vieux amis perdus de vue depuis plusieurs décennies tourne à la tragédie lorsque des secrets enfouis sont dévoilés sur le ton de la plaisanterie. Un des amis en question anime, en effet, une émission télévisée basée sur le principe de la « confession » et a filmé les conversations - en apparence innocente - de ses deux compagnons. Malgré tout, ceux-ci ne le tuerait pas pour si peu quand même ? A moins que…

Souhaitant se débarrasser de son épouse, un homme a recours aux services d’un de ses employés qui connait un tueur à gages. En réalité, ce-dernier souhaite garder l’acompte et ne pas commettre le crime. Mais ne risque-t-il pas de se trouver piégé à son propre jeu ?

Un veuf décidé à conquérir une alerte sexagénaire se force à partager sa passion des souris de compagnie et se réjouit de la voir gagner un prochain concours. Mais ses nouveaux voisins se lancent, eux aussi, dans l’aventure et mettent toutes les chances de leur côté en faisant l’acquisition de rongeurs de grand prix. Heureusement, notre veuf possède un chat…et les chats n’aiment-ils pas les souris par-dessus tout ? Surtout ce chat-là, grand chasseur devant l’Eternel. Bien sûr l’auteur nous réserve un retournement de situation aussi amusant qu’inattendu.

Et que dire de ce vieux couple sans histoire, ensemble depuis 47 (ou 48 ans, la question fait débat), n’ayant jamais connu la moindre dispute. Tout n’est-il pas parfait dans ce ménage, excepté cette manie de l’épouse de se réveiller vers 2 heures du matin pour brancher sa bouilloire et remplir sa bouillotte ? On est frileuse ou on ne l’est pas. Cela réveille Monsieur mais est-ce une raison suffisante pour qu’il veuille l’électrocuter avec sa couverture chauffante. Au bout de 47 (ou 48 ans) peut-être bien que oui…

Le recueil verse dans le fantastique avec « La malédiction d’Odstock » basé sur le folklore anglais : Joshua Scamp a endossé la responsabilité d’un crime pour protéger sa fille et fut exécuté par erreur. Une fois son innocence établie, une malédiction fut lancée à l’encontre de l’église du village : quiconque en fermerait la porte à clé périrait dans l’année. La seule manière d’échapper au sortilège consiste à invoquer l’esprit de Scamp le soir d’Halloween pour qu’il s’empare de l’âme d’une autre personne.

http://www.bbc.co.uk/wiltshire/content/articles/2006/09/22/curse_feature.shtml

Le 31 octobre, un incrédule, après avoir donné une conférence démontant les superstitions locales, décide de donner un fatidique tour de clé…Un excellent récit qui mêle le policier au fantastique et à l’épouvante dans la lignée de « Rendez-vous avec la peur ». Une très belle réussite.

Un voleur récemment décédé expédie à son neveu un magnifique Ara. Mais, persuadé que le perroquet peut répéter le numéro du coffre où le défunt a planqué sa fortune en diamants, un homme s’en empare.

Une jeune fille prude et réservée, victime d’une remarque blessante de l’amant de sa mère, envisage de se venger de celui-ci en cachant dans sa voiture un caleçon, véritable « remède contre l’amour », appartenant à sa génitrice. Mais la rencontre impromptue de la demoiselle avec un charmant punk voleur de voiture change la donne.

Dans l’immédiat après-Guerre, un pudding « comme il faut » (comprenez gardé longtemps et à l’intérieur duquel la cuisinière a glissé une pièce porte bonheur) entraine un conflit familial qui se résoudra dans le sang.

Le narrateur d’« Erreur sur la personne », invité à l’enterrement d’un ancien ami, soupçonne sa trop jeune et séduisante épouse de l’avoir assassiné. N’est-ce pas bien commode d’avoir un beau-frère médecin afin de signer, sans poser de question, le certificat de décès ? Avec cette coquette assurance-vie la jeune veuve pas vraiment éplorée s’installe sous les tropiques en compagnie de son amant. Mais notre narrateur s’improvise détective…et pourquoi pas justicier ? Une construction minutieuse dont le premier « twist » se devine avant un second particulièrement surprenant et efficace. De la belle ouvrage !

Avec « Vidéo Gag », Peter Lovesey prend une fois de plus le lecteur par surprise : celui-ci croit deviner où l’histoire le mène et, au final, la chute (au sens propre et figuré !) le prend de court. Le récit s’intéresse à un couple persuadé de pouvoir toucher le jackpot en envoyant une vidéo hilarante à l’émission télévisée « vidéo gag » (souvenez-vous). Leur idée consiste à provoquer la chute d’une caravane du haut d’une falaise : l’homme se jettera du véhicule au dernier moment pendant que son épouse filme la scène. Ils empruntent le caméscope du voisin, lui achètent sa caravane et se mettent en quête de l’endroit le plus approprié au tournage. Evidemment tout ne se déroule pas comme prévu, à la plus grande joie du lecteur surpris par les dernières lignes d’un récit se terminant par un joli coup de théâtre.

La dernière nouvelle, « Des imprimeurs à la fête », débute par les aveux de la séduisante Patty Noble à la police : au cours d’une dispute, elle a lancé à la tête de son époux ivre une théière qui l’a tué sur le coup. Enfin pas tout à fait puisque l’autopsie révèle que la victime a été préalablement poignardée dans le dos. Qui a porté le coup mortel ? Encore une fois, Lovesey ballade le lecteur jusqu’à une révélation finale à la fois parfaitement logique (tous les indices qui y conduisent sont présents et bien en évidence) et complètement inattendue.

En résumé, un recueil de nouvelles d’une exceptionnelle qualité : pas le moindre texte faible ou même moyen, tout oscille entre le très bon et le formidable avec un dosage d’une précision impeccable entre l’humour noir et le suspense jusqu’à la chute finale toujours surprenante et mémorable. Hautement recommandé !


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Maux d'esprits

J'ai trouvé ce livre très bien.

Bonne histoire avec une touche d'humour très british.

Le duo Cribb et Thackeray m'a fait pensé à Sherlock Holmes et Docteur Watson.

C'est le premier que j'ai lu de la série, et je sauterai vivement sur les autres.
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Ne pas dépasser la dose prescrite





J'ai adoré ce livre. De l'humour, du suspense.
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Le medium a perdu ses esprits

Bof !!! Je m’attendais à mieux. Finalement c’est une histoire assez creuse, remplie de clichés. Ce livre ne restera pas un grand souvenir pour moi. On peut très bien continuer à vivre sans avoir lu Le medium a perdu ses esprits.
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