Le dernier texte de l'arsenal juridique sur lequel s'appuyait la décision de justice vis-à-vis de l'exposition "Our Body" intéressait le droit au respect de la dignité de la personne, y compris après la mort (art. L. 1110-2 du code de la santé publique) : la personne malade a droit au respect de sa dignité, et c'est un de ses droits fondamentaux. Le Code de déontologie médicale (art. 2) stipule que " le respect dû à la personne ne cesse pas de s'imposer après la mort". L'enfant décédé, quel que soit son terme, doit être respecté au même titre que tout être humain.