ENFANT QUI DORT.
J'effleure ses joues, son front, ses minces cheveux noirs, soyeux et chauds, et je me penche pour l'embrasser dans le cou, sans bruit. [...]. C'est comme une chute éblouissante dans la plus naturelle des odeurs, celle de la vie à ses balbutiements, quand elle n'est que mollesse, nourrie de caresses et de lait, de sourires et de comptines, de mains qui veillent, rassurent et protègent. Odeur des premiers temps, chair tendre, de crèmes et de talc.