Il savourait l'instant et le lieu. Il essayait de l'inscrire au plus profond de sa mémoire où il y avait déjà bien des décors de crimes et des paysages d'assassinat. C'était son musée à lui, et je suis sûr que lorsqu'il le parcourait, il devait lui venir des frissons qui n'avaient rien à envier à ceux des meurtriers. La frontière est si mince entre la bête et le chasseur.