Nationalité : France
Né(e) : 1954
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Né(e) : 1954
Biographie :
Philippe Delmas, docteur en économie et en mathématiques, il est ancien élève de l'ENSAE et de l'ENA.
Il a débuté sa carrière administrative au fonds monétaire international (FMI) et à la Cour des comptes avec, en parallèle, la création du département des questions industrielles au centre d’analyse et de prévision du ministère des affaires étrangères.
De 1993 à 1998, au sein de Matra, il est responsable du développement international de la branche Espace (devenue Astrium) puis de l’ensemble des activités de Matra Haute Technologies.
De 1998 à 2006, il est numéro 2 d’Airbus chargé de la stratégie, des relations avec les États, du contentieux OMC avec les États-Unis et du développement en Chine dont il a eu la responsabilité opérationnelle.
Magistrat à la Cour des comptes, il est un ancien membre du cabinet du ministre des affaires étrangères avec la responsabilité des questions politico-militaires, des exportations sensibles et des relations avec les États-Unis.
Philippe Delmas a été Chargé de Mission auprès du chef du service économique du Commissariat général du Plan.
Il dirige PhD Associates depuis 2007.
A la passion pour les politiques publiques, il ajoute celle de la montagne ; il fut membre des premières expéditions françaises sur le versant tibétain du Cho Oyu et de l'Everest.
Philippe Delmas a notamment publié : Le Maître des Horloges (1989), Le Bel Avenir de la Guerre (1995), Il n’y a pas de malheur Français (2006).
+ Voir plusPhilippe Delmas, docteur en économie et en mathématiques, il est ancien élève de l'ENSAE et de l'ENA.
Il a débuté sa carrière administrative au fonds monétaire international (FMI) et à la Cour des comptes avec, en parallèle, la création du département des questions industrielles au centre d’analyse et de prévision du ministère des affaires étrangères.
De 1993 à 1998, au sein de Matra, il est responsable du développement international de la branche Espace (devenue Astrium) puis de l’ensemble des activités de Matra Haute Technologies.
De 1998 à 2006, il est numéro 2 d’Airbus chargé de la stratégie, des relations avec les États, du contentieux OMC avec les États-Unis et du développement en Chine dont il a eu la responsabilité opérationnelle.
Magistrat à la Cour des comptes, il est un ancien membre du cabinet du ministre des affaires étrangères avec la responsabilité des questions politico-militaires, des exportations sensibles et des relations avec les États-Unis.
Philippe Delmas a été Chargé de Mission auprès du chef du service économique du Commissariat général du Plan.
Il dirige PhD Associates depuis 2007.
A la passion pour les politiques publiques, il ajoute celle de la montagne ; il fut membre des premières expéditions françaises sur le versant tibétain du Cho Oyu et de l'Everest.
Philippe Delmas a notamment publié : Le Maître des Horloges (1989), Le Bel Avenir de la Guerre (1995), Il n’y a pas de malheur Français (2006).
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Futurapolis 2019 - La Factory : entretien avec Philippe Delmas
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L'humanité était devenue définitivement adepte de Clausewitz, jugeant avec lui qu'"en raison de leurs conséquences, les événements possibles doivent être jugés comme réels.
L'intégration et l'ordre politique ne sont pas des phénomènes de même nature. L'une relève de l'organisation et de l'intérêt, l'autre de l'intime conviction et du sentiment.
Le système juridique est fondé sur des Etats souverains qui conviennent entre eux de s'en remettre à des règles qu'ils définissent ensemble.
La souveraineté s'érode. Simultanément elle s'efface devant les forces de la prospérité. L'économie et le commerce se développent inexorablement, ignorant les limites des Etats.
Dans un nombre croissant de pays, l'Etat n'incarne plus le sens commun pour les citoyens. L'évidence d'être ensemble se perd.
La guerre ne naît plus de la puissance des Etats mais de leur faiblesse.
L'ordre ne fut jamais la paix, mais une définition des raisons de faire la guerre : souverainetés, frontières, intérêts vitaux et autres équilibres toujours fragiles.
Le patient effort de la civilisation n'a jamais dominé la guerre et l'organisation des relations entre les puissances se ramène à l'organisation des guerres.
Les principes juridiques sont le reflet d'une conviction partagée. Ils peuvent constituer l'amorce de ce sens commun nécessaire à un ordre politique.
Que garantir la mort de tous en ait été l'unique moyen en dit long sur le chemin qui nous reste à parcourir pour apprendre à être ensemble.
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