Papus, de son côté, a signalé deux cas de guérison dont il fut le témoin :
— « A l’une des séances vient une pauvre femme du peuple, tenant dans ses bras un enfant rachitique âgé de 18 mois. Cet enfant est examiné par deux docteurs en médecine et par dix témoins. On constate une déviation en arc de cercle des tibias telle qu’il est impossible à l’enfant de rester une seconde droit sur ses petites jambes.
Comme cette femme est très riche, dit M. Philippe, nous allons demander à Dieu la guérison de son enfant. En dix secondes c’est fait ; les deux médecins et les dix témoins constatent le redressement des tibias et voient l’enfant se tenir droit sur les jambes, tandis que la mère s’effondre en larmes.
Faites le Bien, mais il ne faut pas le faire de façon que tout le monde le sache. Si un laboureur sème des graines, il doit les recouvrir de terre pour les faire germer.
Avec son charme et le torrent d’effluves magnétiques qu’il projetait hors de lui, il
pouvait tenter sur des sujets accessibles tous les redressements de volonté, imposer les plus sévères disciplines, morigéner ou absoudre avec une autorité que nul autre homme n’aurait été à même d’acquérir. Il était de la race des Cagliostro et des Vintras, de ceux qui engendrent la foi, la foi qui soulève les montagnes !
Je reconnais parfaitement que de tous les maux que j’ai je mériterais beaucoup plus.Je voudrais mieux faire ; chaque fois que je me suis promis cela, je n’ai pas tenu. Je vous demande, mon cher Maître, votre aide et votre protection pour que je puisse améliorer ce mal qui est en moi. C’est l’orgueil, la paresse, la gourmandise ainsi que les autres péchés capitaux.
Déjà, certains pouvoirs s’étaient manifestés en lui. C’est ce qu’a précisé M. Schewoebel dans l’article consacré au « Mage Philippe » par le Mercure de France du 16 juin 1918 où il a rapporté les paroles suivantes de M. Philippe : « J’ignore tout de moi, je n’ai jamais compris ni cherché à m’expliquer mon mystère. J’avais six ans à peine et déjà le curé de mon village s’inquiétait de certaines manifestations, dont je n’avais pas conscience… J’obtenais des guérisons dès l’âge de 13 ans, alors que j’étais encore incapable de me rendre compte des choses étranges qui s’opéraient en moi ».
L’Homme vient au monde avec le bien et le mal. C’est à lui de voir de quel côté il veut aller. Mais, en tout cas, il vaut mieux qu’il aille au mal que de rester ce que l’Ecriture appelle « tiède » parce qu’en ce cas il sera vomi par le Ciel comme inutile. Par contre, s’il va vers le mal, il en fera beaucoup, deviendra fort, ce qui sera ultérieurement d’un grand secours lorsqu’il reviendra au bien. Car il faudra qu’il revienne, Dieu n’ayant pas marchandé le temps nécessaire. Il aura alors plus d’énergie pour accomplir sa tâche.
Je vous citerai encore un autre fait. Il ne fallait pas du tout parler de ses guérisons. Il a passé des examens en médecine. Mais il n’a pas été reçu docteur en France parce qu’il avait eu l’audace de pratiquer et de guérir alors qu’il n’était qu’étudiant de première année. On ne lui a plus permis de prendre des inscriptions. Or, il était fils de paysans pauvres. Ce qu’il savait, il le possédait de naissance. Néanmoins, il lui fallait passer par les Facultés et apprendre les choses terrestres. Etant très pauvre et ne voulant rien demander aux autres, Philippe s’était mis au service d’un parent, boucher de son état, et il portait de la viande à domicile. Il recevait quelques pourboires et le boucher lui donnait trente francs par mois et le nourrissait.
C’est avec cet argent qu’il faisait ses études l’après-midi, car son patron ne l’employait que le matin. Cela l’a suivi toute la vie. Quand il passait dans la rue, on se disait en le montrant du doigt : « Tiens ! Voilà Philippe le boucher », comme on disait : « Voilà Jésus le charpentier ».
Déjà, certains pouvoirs s’étaient manifestés en lui. C’est ce qu’a précisé M. Schewoebel dans l’article consacré au « Mage Philippe » par le Mercure de France du 16 juin 1918 où il a rapporté les paroles suivantes de M. Philippe : « J’ignore tout de moi, je n’ai jamais compris ni cherché à m’expliquer mon mystère. J’avais six ans à peine et déjà le curé de mon village s’inquiétait de certaines manifestations, dont je n’avais pas conscience… J’obtenais des guérisons dès l’âge de 13 ans, alors que j’étais encore incapable de me rendre compte des choses étranges qui s’opéraient en moi ».
lorsque le Maître paraît, c’est comme un soleil qui se lève dans le coeur du
disciple ; tous les nuages s’évanouissent ; toutes les gangues se désagrègent ; une clarté nouvelle s’épand, semble-t-il, sur le monde ; l’on oublie amertumes désespoirs et anxiétés ;le pauvre coeur si las s’élance vers les radieux paysages entrevus, sur lesquels la paisible splendeur de l’éternité déploie ses gloires ; plus rien de terne n’assombrit la nature ; tout enfin s’accorde dans l’admiration, l’adoration et l’amour.
Il se propose donc de chasser l’inconnu et de le soumettre. Il trace son cercle, brûle le parfum, prend un de ces supports en bois blanc qu’on emploie pour soutenir des planches, le baptise à la bohémienne aux noms et prénoms de la personne en question, chante la conjuration et saisit son sabre pour, en brisant le morceau de bois, vaincre son soi-disant envoûteur.