Une page se tourne quand l’enfance finit. Du moins, c’est ce qu’on se dit longtemps après que la chose a eu lieu lorsque l’on jette sur son passé un premier regard en arrière. Mais il arrive en certaines circonstances que l’histoire individuelle et l’histoire collective, par la force des choses, se mettent nécessairement en phase, qu’elles donnent l’impression de coïncider.