J'étais cet enfant, élevé parmi les livres, et peut-être les préférant à la vie, convaincu qu'ils valaient mieux qu'elle puisqu'ils en livraient le sens. A la condition de savoir vraiment les lire. Comme si chaque livre constituait un rébus, une devinette et qu'il fallait donc, encore et toujours, retrouver la forme de la chose derrière la forme du mot, repérant le lien qui les lit et qui se trahit, pour l'oeil exercé, à la lettre initiale désignant l'être ou l'objet qu'elle imite.