La vie bouillonne dans chacune de mes cellules. Je la sens me traverser comme un torrent de montagne. Quand sur mon chemin certains obstacles me semblent insurmontables, quand je suis abattu, quand je ne vois aucune issue à mon désarroi, il me reste la Vie. Que je le veuille ou non, je suis en vie. C’est un constat, un bête constat, un fabuleux constat : la Vie me maintient en vie, sans me demander mon avis.
Prenant le pas sur mes émotions, j'essayai de résonner sur le fait que notre maturité- et tout ce par quoi elle s'exprime- ne dépasse pas l'âge de nos traumatismes