Philippe Margotin

Un ouvrage de référence à l'attention des dylanophiles invétérés.

Depuis cet après-midi de 1969, où j'écoutai Blonde on Blonde pour la première fois et notamment la chanson (Stuck Inside of Mobile with the) Memphis Blues Again, Bob Dylan a été un compagnon de route fidèle et répondant toujours à l'appel.

Je lui dois mes progrès fulgurants en Langue anglaise, la découverte de Dylan Thomas, Ezra Pound et T.S Eliot, des héros et des martyrs de la campagne des droits civiques aux USA, et de bien d'autres encore. Il m'a simplement appris a écouter les réponses et affirmé que je n'avais pas besoin d'un météorologue pour savoir d'où vient le vent...

L'ouvrage de Margotin et Guesdon (les Bouvard et Pécuchet du rock) explore l'espace interstellaire dylanien telle la sonde spatiale Gravity.

La forme du livre peut paraitre ardue au profane, mais elle réjouit le coeur du dylanophile, rendant grâce à ses intuitions, à ses émotions et à ses élans souvent décriées par son entourage absolument rétif à la voix nasillarde et aux images délirantes de Robert Zimmerman.

On y apprend tout de la façon dont le poète écrivit ses chansons, les polémiques qui les concernent, les guitares utilisées et la façon dont elles étaient accordées enfin les auteurs des innombrables reprises.

Le livre répond à des questions longtemps éludées comme « Fourth times around est-il un plagiat de Norwegian Wood des Beatles ? »

Il apporte aussi des confirmations comme «  Sur l'enregistrement de Shelter from the storm on entend les boutons de la veste du chanteur heurter régulièrement la caisse de la guitare »

Il confirme que Dylan considérait que la version de All along the Watch tower de Jimy Hendrix était la meilleure que l'on puisse entendre à tel point que dans le disque live Before The Flood, Dylan et The Band se la jouent comme Jimy.

Ah que de belles et bonnes choses sont contenues dans ce pavé de 700 pages… Soyez remerciés Messieurs.

Un oubli toutefois que mon côté dylanophile pinailleur se doit de souligner. Il n'est pas dit comme c'est le cas et comme cela mérite d'être signalé que, sur le double LP Self Portrait en chantant The Boxer de Simon et Garfunkel, Dylan commet une inversion syllabique, dont il est assez coutumier, il chante dans un vers du 4ème couplet :

Where the new york windy citers aren't bleeding me au lieu de Where the new york city winters aren't bleeding me.

Il fallait le dire.



Merci Margotin et Guesdon et Bravo pour cette somme irremplaçable.

Un ouvrage de référence à l'attention des dylanophiles invétérés.

Depuis cet après-midi de 1969, où j'écoutai Blonde on Blonde pour la première fois et notamment la chanson (Stuck Inside of Mobile with the) Memphis Blues Again, Bob Dylan a été un compagnon de route fidèle et répondant toujours à l'appel.

Je lui dois mes progrès fulgurants en Langue anglaise, la découverte de Dylan Thomas, Ezra Pound et T.S Eliot, des héros et des martyrs, de la campagne des droits civiques aux USA, et de bien d'autres encore. Il m'a simplement appris a écouter les réponses et affirmé que je n'avais pas besoin d'un météorologue pour savoir d'où vient le vent...

L'ouvrage de Margotin et Guesdon (les Bouvard et Pécuchet du rock) explore l'espace interstellaire dylanien telle la sonde spatiale Gravity.

La forme du livre peut paraitre ardue au profane, mais elle réjouit le coeur du dylanophile, rendant grâce à ses intuitions, à ses émotions et à ses élans souvent décriées par son entourage absolument rétif à la voix nasillarde et aux images délirantes de Robert Zimmerman.

On y apprend tout de la façon dont le poète écrivit ses chansons, les polémiques qui les concernent, les guitares utilisées et la façon dont elles étaient accordées enfin les auteurs des innombrables reprises.

Le livre répond à des questions longtemps éludées comme « Fourth times around est-il un plagiat de Norwegian Wood des Beatles ? »

Il apporte aussi des confirmations comme «  Sur l'enregistrement de Shelter from the storm on entend les boutons de la veste du chanteur heurter régulièrement la caisse de la guitare »

Il confirme que Dylan considérait que la version de All along the Watch tower de Jimy Hendrix était la meilleure que l'on puisse entendre à tel point que dans le disque live Before The Flood, Dylan et The Band se la jouent comme Jimy.

Ah que de belles et bonnes choses sont contenues dans ce pavé de 700 pages… Soyez remerciés Messieurs.

Un oubli toutefois que mon côté dylanophile pinailleur se doit de souligner. Il n'est pas dit comme c'est le cas et comme cela mérite d'être signalé que, sur le double LP Self Portrait en chantant The Boxer de Simon et Garfiunkel, Dylan commet une inversion syllabique, dont il est assez coutumier, il chante dans un vers du 4ème couplet

Where the new york windy citers aren't bleeding me au lieu de Where the new york city winters aren't bleeding me.

Il fallait le dire.



Merci Margotin et Guesdon et Bravo pour cette somme irremplaçable.
Lien : https://camalonga.wordpress...

Formé en 1968, Led Zeppelin, composé de Jimmy Page (guitare), Robert Plant (chant), John Paul Jones (basse, claviers) et John Bonham (batterie) s'est dissout après la mort soudaine en 1980 de son batteur, modèle inégalé de puissance et de groove.



Jean-Michel Guesdon et Philippe Margotin, auteurs de la très respectée série "La Totale",( mais pas celui à Jackson, la boucle est bouclée) se penchent sur le répertoire de Led Zeppelin.



Les 94 chansons de ce quatuor incandescent inventeur du hard-rock moderne sont passées au crible.

Grâce à Philippe Margotin, en charge des paroles, les inspirations héroïc fantasy et gothiques de Robert Plant n'ont plus de secret pour nous, on apprend tout ou presque making of des pochettes et en particulier sur la signification des fameux quatre symboles du chef d’oeuvre Led Zeppelin IV, "une ruse pour perturber les médias" Quelle bible que ces 94 chansons expliquées pour les amateurs de hard rock et les autres !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Le livre de fan par excellence, impossible à lire en entier pour un non initié : chaque chanson (179) est disséquée expliquée, album par album. 591 pages de notes techniques complétées de quelques photos typique des années 60/70, un peu de people et d'anecdotes ! Une vraie thèse universitaire à compulser quand vous exumez de la poussière votre vieux 33t thé wall, bien poussiereux et que la nostalgie vous saisit aux tripes.

Le plus amusant est que c'est mon fils de 16 ans qui se l'ai offert ! Je n'ai plus rien à lui apprendre.

Pourtant fan des Beatles et ravie de recevoir ce livre à Noël, je regrette pourtant son contenu. Chaque chanson est effectivement abordée, mais contrairement à ce que je pensais, ce n’est pas la genèse des chansons qui y est racontée, mais les détails techniques de leurs enregistrements. J’ai trouvé le livre trop pointu sur les aspects techniques de ces musiques et pas assez anecdotique sur les textes . Bref j’ai été déçue car j’espérais trouver un sens à certaines paroles que j’affectionne et cela n’est pas le cas .

Cet ouvrage présente 20 chansons qui ont marqués l’histoire de France depuis « la chanson de Rolland » jusqu’à « la chanson des Restos du Coeur ». Une période qui s’étend donc du milieu du Moyen-Âge à nos jours.

Chaque chanson est bien introduite par l’auteur dans son contexte historique pour comprendre dans quel état d’esprit a été conçu l’œuvre. On y découvre deux chansons de Charles Trenet (y’a d’la joie ; Douce France), des chansons de Serge Gainsbourg, de Georges Brassens, des chansons patriotiques (la Marseillaise ; le chant des partisans) et des œuvres bien plus anciennes : la Carmagnole, J’ai du bon tabac…

L’auteur consacre un paragraphe à chaque chanson ; suffisamment long pour découvrir l’œuvre dans le contexte historique ; et suffisant pour donner envie d’en savoir plus pour les œuvres qui nous plaisent le plus. J’aurai aimé découvrir aussi les paroles en entier de chaque chanson (il est vrai qu’avec nos smartphones, il est facile de compléter notre lecture instantanément avec les paroles et l’écoute de l’œuvre).

Le choix de l’auteur pour ces 20 chansons peut aussi porter à réflexion : il y a tant de chansons qui ont marqués l’histoire ! ; Philippe Margotin a prit le parti, lui, d’une sélection très large dans le temps pour ancrer son livre dans l’histoire.

Absolument nécessaire pour les fans qui veulent décrypter là prolifique œuvre du patron, des centaines de chansons écrites sur plus de 40 ans de carrière , c’est d’autant plus intéressant que sur certains albums des chansons ont été écrites 20 ans avant , ou des albums presque écrits en même temps : the ghost of Tom joad et devils and dust et sortis à 10 ans d’écart . Sans compter tous les d’inédits de période The River ou Darkness qui sont sortis bien plus tard (merci le boss!)

En gros pour 12 chansons retenues pour un album il en enregistre 30, qui sont par ailleurs excellentes… celles ci seront utilisées dans un autre album plus tard ou redécouverte a l’occasion d’albums comme Ties that band ou the Promise , d’ep ou de compilations….

Ce bouquin est vraiment nécessaire pour s’y retrouver.

Un bel ouvrage enrichi de photographies qui retrace l'histoire de la musique punk. Les origines, les mouvements musicaux qui ont eu une influence sur le punk, ses influences, l'impact de cette musique sur la population, etc... On y parle aussi de grands groupes, de leurs titres phares et de leurs histoires. Il y a également des chapitres sur la mode et le cinéma lié à ce mouvement musical. A découvrir petit à petit car c'est un gros ouvrage, assez dense qui demande un peu de temps pour s'y plonger.

Avis à tous les fans des Beatles ! Vous avez toujours rêvé de connaître les genèses des chansons si intrigantes des Beatles, avec ce livre vous connaîtrez tous les secrets des chansons, des enregistrements ect. C'est un beau livre, à offrir à Noël ou pour un anniversaire. ( En plus, la préface est écrite par Patti Smith !!)

Excellente série cette édition tout comme celle de bob Dylan

La Bible l intégralité des chansons avec genèse et annectotes

Ce livre est intéressant si on aime vraiment le rock et tous les grands groupes britanniques et américains parce certaines références sont difficiles à saisir et certains passages sont pointus.



Mis à part ça, on en apprend beaucoup sur Muse, sur le choix du nom de leur groupe, de certaines de leurs musiques Muscle Museum a été choisi parce que dans le dictionnaire Muse se situe entre ces deux mots , quelques anecdotes. Il y a quelques photos au milieu du livre.



Ce que j'ai le plus aimé est le fait que l'auteur du livre utilise le discours direct en reprenant les paroles du trio.



Bon livre pour les grands fans de ce groupe mythique.

760 pages autant dire un pavé sur des rockers seventies pleins de morgue.

Une belle photo funny sur fond blanc du groupe: Watt Charlie (prolo) surveille d’un air méfiant mais placide sa charleston (touche pas ou mon pote Richard t’éclate la tête), Keith Richard (prolo) avec un air agressif laisse supposer qu’il surveille aussi la charleston de Charlie, Mick Jagger (classe moyenne) au sourire séducteur un peu niais, le sex-symbol aux lèvres épaisses(si c’est avec ça qu’il a séduit Marianne Faithfull Hum!) Ron Wood (classe moyenne) joyeux drille qui se bidonne en voyant des marlous chouraver les toms de Charlie ...sous le nez de Richards et Bill Wyman (prolo), l’air absent qui s’angoisse de ne pas pouvoir finir son troisième morceau.

Très bien! Cependant dans ce quintette on aurait aimé y voir Brian Jones (classe moyenne sup)le co-fondateur des Rollin’ plutôt que Wood (ou alors un sextet car on aime bien Ron [The Small Faces « Slash & Friends » The New Barbarians)]) car «l’ange blond» était l’âme fédératrice musicale du groupe, de plus excellent instrumentiste.

Un choix commercial regrettable de Margotin et Guesdon (comme l’on été certaines décisions des Stones Jagger/Richards en roues libres) car sans Brian pas de Stones!

Brian, It’s like that comme dirait les Rita Mitsouko but we'll never forget you!

Pour Ian Stewart c’est un peu la même chose «Sixième Stone» il a travaillé avec le groupe jusqu’à sa mort pourtant il est assez peu cité dans le bouquin

Margotin et Guesdon en sont resté uniquement à la Légende confirmée: les cadors





Cet ouvrage est le bien venu pour les fans et les amateurs du genre car il est assez complet. Les auteurs ont sans doute compulsé bien d’autres livres pour y trouver certains détails et notamment, celui de Wyman souvent cité (Stone Alone: The Story of a rock'n'roll band, Rolling With the Stones /Oldham, Stoned) ainsi que les interviews des intéressés, du personnel intérimaire au magazine «Life» mais pas que, des shows TV et, il ressort que les plus bavards sont Jagger et Richards, toujours les cadors, ceux-ci étant assez autocentrés sur eux-même on prendra donc leurs affirmations avec des pincettes mais on n’ira pas non plus titiller la Légende!

Margotin et Guesdon, historiens amateurs de rock’n’roll et thuriféraires, ont le mérite de mettre en évidence la genèse du groupe sans oublier les hommes de «l’ombre» comme Andy Oldham manager et producteur, le requin Allen Klein, à montrer comment des jeunes au peps débordant sont canalisés avec maîtrise dans un créneau commercial Rien n’est laissé au hasard et pourtant l’impression de bas-fonds est bien réelle, à montrer comment quelques ados à la coupe de cheveux mods (du moins au début car aujourd’hui la toison crânienne de Keith fait penser à la montagne Pelée) férus de blues, de soul et de R’n'B sont devenus des rock’n’rollers, comment ce groupe a acquis une longévité surprenante (plus d’1/2 siècle quand même!) notamment en faisant appel lorsque nécessaire à l’élite des musiciens du moment, bref à devenir une Légende!

En outre la rivalité des Beatles/Stones savamment orchestrés par les producteurs est abordé dans son intégralité ainsi que les amitiés des musiciens.

Le contenu recense tous les morceaux,singles,albums, compilations, best of des Stones, les tournées, mégas concerts (malheureusement pas le micro concert de Bondy: 27 spectateurs) la vie des uns et des autres, leurs amours, leurs ruptures, On y côtoie toutes les stars du moments, les événements marquants de l’époque, musicaux et politiques, leurs démêles avec la justice et en général les autorités, les problèmes financiers, impôts, arnaques de l’entourage, droits d’auteurs, la paternité des œuvres ici la rapacité de Jagger et Richards en matière d’accréditation de morceaux musicaux: très intéressant mais cela fait beaucoup.

Toutefois les passages quelques peu techniques, les utilisations de telles ou telles marques de guitares, amplis ou toms (qui fleurent bon la pub: on n’a rien dit), les techniques instrumentales et d’enregistrement, la répartition des musiciens sont assez répétitives et peu intéressantes (sauf pour les pros ou fans) Surtout elles viennent meubler quand il n’y a plus rien à dire surtout après la période «âge» d’or. Margotin et Guesdon ont quand même glissé des petits encarts en fin de paragraphes du style «pour les accros des Stones», «A vos écouteurs» pour alléger le texte donc des petits faits divers rafraîchissants facilitant la digestion.

Beaucoup de plaisir à ce retour dans le temps (cure de jouvence) parfois gâché par l’insistance des thuriféraires à vouloir sans cesse magnifier les héros, leur trouver des excuses quand il n’y en a pas, en faire de géniaux paroliers (personnellement je trouve que ça ne plane pas haut et comme je suis plutôt nul en langue cela m’évite d’avoir à écouter des niaiseries), témoins de notre époque autrement dit des chroniqueurs brefs, parfois défendeurs de la veuve et de l’orphelin (là je plaisante) Allons ce ne sont que des êtres humains pas des dieux même si on les aime bien!

Et horreur je m’aperçois que nombres de chansons me sont complètement inconnues les derniers albums J’ai décroché, le turnover des musiciens (une chatte n’y retrouverait pas ses petits), la mauvaise entente, la mauvaise musique, le consumérisme sans gêne et j’en passe Une légende oui mais tout a une fin et c’est préférable car quand on chante à 80 piges...

«Once upon a time I was your little rooster

Now Am I just one of your cocks ? 

Ohh ! ! Come on ! ! ! ! Oh yeah ! ! ! !»

Y’a du mal de fait

Liverpool aux œufs d'or



Il existe un nombre considérable de livres sur les Beatles et j'en possède quelques uns.

Celui ci s'avère pourtant indispensable au fan des Fab Four.



Bâti sur le modèle "genèse", "réalisation" et "détail technique", il dissèque chaque titre en le resituant dans son contexte et surtout, en donnant des détails ahurissants sur son enregistrement : quand, qui chante, qui joue quoi, avec quel instrument, dans quel studio, le nombre de prises, le nom des techniciens...et le tout, sans que cela soit le moins du monde rébarbatif.



Une fois embarqué dans ce voyage, vous découvrez avec stupéfaction tous ces détails que vous ne soupçonniez pas et que vous vous retrouvez à traquer, discographie à l'appui :

- la caisse claire de Ringo qui vibre sur le canal gauche stéréo lors de "I Feel Fine",

- sur le canal de gauche pendant "Yesterday" : le grincement d'une porte à 0'19, le bruit d'un musicien qui se lève de son siège à la fin du mot "believe",

- différence de tempo pour Ringo entre 150 à la noire et 140, sur "Boys", loupés pour Paul vers 1'10 sur "Do You Want To Know A Secret", un faux départ d'Harrison, à 2'04 sur "Devil In Her Heart"...

...



672 pages, un beau papier épais, 211 chansons auscultées, des photos rares...



Certes, ce livre n'est pas donné, mais chaque page en justifie l'acquisition.

Très recommandé.

La Bible pour les amateurs de Dylan

Un pavé passionnant chaque album et chanson décortiqués accompagné d annectotes

Livre très complets sur toutes les chansons des Stones !



Les auteurs n'y sont pas allé avec le dos de la cuillère, car c'est un travail colossale de décrypter, expliquer et mettre des anecdotes sur tout les albums, chansons, reprise et morceaux en live !



Il y a même aussi des indications en ce qui consterne le son. Par exemple, le livre va nous informer qu'a telle chanson à telle minute on entends une mauvaises coupe, ou alors un erreur de notes etc.



Si vous êtes fan des Stones, je vous le recommande chaudement !

Voici la version financièrement plus accessible d'un livre absolument indispensable aux fans du Floyd et de musique (normalement, on doit avoir les mêmes).



Tout, tout, tout, vous saurez tout sur la zizique, le vrai, le faux, le laid, le beau.



Les auteurs évoquent tout de ce groupe depuis ses débuts, leur rencontre, leur discographie, qui joue quoi...depuis Syd Barret jusqu'à The Endless River.

Chaque titre est évoqué et en dehors des paroles in-extenso, tout est (semble) dit.

A la lecture, plusieurs évidences :

- sans Barret, pas de Floyd. Mais avec lui, que serait le Floyd devenu ?

- sans Waters, pas de Floyd. Mais sans les autres, non plus. Il est celui qui a permis au groupe de survivre à DSOTM, mais en voulant le contrôler, il a créé un syndrome McCartney (et d'abord, pourquoi ce serait toi le chef ?)

- Wright qui a été si important, est devenu un frein.

- Gilmour est un dieu de la guitare.

- ...



Paradoxalement, ce livre est sous sa présentation spartiate, beaucoup plus intéressant que celui de Nick Mason (lui aussi ramené à un format et une version accessible).



A noter que le principe de La Totale en version luxe ramenée au niveau du manant est également déclinée pour les Beatles et Dylan.

Led Zeppelin fait partie des groupes qui ont marqué toute une génération. Fondé en 1968 par le guitariste Jimmy Page, il s’est fort vite singularisé par la virtuosité et les riffs de son mentor, la voix puissante de son chanteur pouvant aller jusqu'à des octaves très élevées et la puissance de son répertoire. Plus de trente ans après sa dissolution, causée par le décès de son créateur, Led Zeppelin est toujours considéré comme l’un des quatuors rock majeurs du XXe siècle. Il a également bâti sa renommée par le truchement de prestations scéniques légendaires, laissant une large part à l’improvisation. Avec plus de trois cent millions d’albums vendus, le groupe ne laisse personne indifférent. Certains le considèrent également comme étant le précurseur du hard rock. Il fallait un ouvrage de plus de six cents pages pour revenir sur son parcours et analyser une centaine de chansons, en s’appuyant pour l’essentiel sur les interviews des membres à l’époque où ont été enregistrés les vinyles, mais aussi sur les témoignages des producteurs et ingénieurs du son qui les ont accompagnés dans leur quête musicale. Bien entendu, un tel livre ne serait pas totalement séducteur sans une kyrielle de photographies rares, saisies sur scène et dans les coulisses des concerts, lors de répétitions et durant les instants de loisirs. Selon le musicologue Robert Walser, le son de Led Zeppelin est marqué par la vitesse et la puissance, des motifs rythmiques inhabituels, une dynamique nivelée et contrastée, les chants lamentés du chanteur Robert Plant et le grain lourdement distordu des cordes de Jimmy Page. Enfin, beaucoup de titres traitent de romance, d'amour non partagé ou de conquête sexuelle, thèmes récurrents dans ce registre.

Au-delà de l’histoire, racontée pour la énième fois, cette belle somme, illustrée de photos parfois rares, décrypte une à une chacune des chansons du « Last Gang in Town ».
Lien : https://www.telerama.fr/musi..

Intéressant comme ouvrage de référence. Le choix des musiciens clé est judicieux. trop de répétitions dans chaque texte.

Belles photos.

Quelques erreurs telles que l'idée que le bop serait né dans la 52ème rue à New York alors que le véritable creuset fut d'abord Harlem.

Jugement parfois lapidaires et peu fondés de quelqu'un qui cite mais ne connait pas vraiement le jazz

Un livre sur le groupe qui malheureusement est un peu court et rempli d'imprécisions quand ce ne sont pas des erreurs. tout porte à croire que l'auteur n'a pas rédiger cet ouvrage avec la rigueur nécessaire. Il y'a bien d'autres livres sur le sujet pour ne pas s'infliger de lire celui là.