Aujourd'hui, Lucien, âgé de sept ans, accompagne son papa à la pêche. Lucien est un enfant de la ville sauf lorsqu'il se rend chez ses grands-parents qui vivent à la campagne, il se transforme en petit garçon des champs. Quand son grand-père l'emmène, pour la première fois, au bord du lac et lui montre le seau dans lequel nagent les poissons qu'il vient de pêcher, Lucien avait à peine deux ans, depuis, il aime la pêche. Je vous laisse imaginer le bonheur qu'il éprouve aujourd'hui où armé d'une canne à pêche et équipé d'une boîte de leurres il veut attraper son premier brochet ; jusqu'à ce jour il n'a pêché que des petits poissons.
Aidé de son papa, attrapera-t-il un brochet ?
C'est le petit garçon de Philippe Napoletano qui lui a demandé qu'il écrive un livre sur la pêche.
Très beau petit livre imprimé avec de beaux caractères lisibles pour les enfants qui commencent à lire. Les illustrations sont en noir et blanc, personnellement je les aurais préférées dans des tons pastels, seul bémol que je trouve à ce beau livre.
Un grand merci aux Éditions du Jasmin et à Babelio pour l'organisation de cette Masse critique Jeunesse.
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Une bien vilaine couverture pour ce roman mais une « héroïne » adorée par mes jeunes collégiens, toujours à trembler sur cette légende des campagnes qui fait toujours beaucoup parler de par chez nous ! 7 adolescents – 4 filles et 3 garçons - reviennent en car de leur match de handball. En traversant une sombre forêt, une étrange fumée s’insinue par les portes du bus et bientôt le spectre de la Dame Blanche se matérialise parmi eux. Ici pas d’accident mais un kidnapping, celui de cette jeune équipe d’adolescents très soudés entre eux. Ils se réveillent prisonniers dans un château sordide et glacial, aux mains d’une poignée de vieux grabataires, petits protégés de la Dame Blanche. Contraints à se mesurer les uns aux autres pour survivre dans les épreuves que le spectre leur impose, les adolescents vont puiser dans la force de leur amitié mais aussi dans celle de l’esprit d’équipe pour affronter avec courage leur détention et les plans diaboliques de la sorcière. Un roman jeunesse bien adapté pour le collège : l’histoire se déroule avec fluidité, les rebondissements et l’action sont au rendez-vous, des détails croustillants et un peu de « gore », tout cela saupoudré de valeurs positives et de bons sentiments. Bref, un roman contenant tous les ingrédients du succès pour un jeune public adolescent.
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Roman acheté pour satisfaire mes jeunes élèves avides de sensations fortes et de renseignements sur cette fameuse dame blanche... L'idée de départ était intéressante, la dame blanche et l'enlèvement de l'équipe de handball mixte, la notion de solidarité, d'entraide, d'esprit d'équipe... Ce livre devrait marcher sur mes jeunes collégiens, des monstres, des légendes, des bonnes intentions, personnellement je n'ai que moyennement accroché mais je ne suis pas le public désigné.
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C'est une première pour nos chroniques, le Pépix Noir.
Nous connaissions la collection Pépix, plutôt facile à lire, forgée dans l'humour et s'adressant à un jeune lectorat à partir de 8-9 ans.
Le Pépix Noir ne semble pas une graine de même nature, un fruit destiné à un public plus ado et riche d'un fantastique sans contestes plus frissonnant à l'intérieur, si l'on se fonde sur les illustrations du roman que voila.
Les illustrations BD de Lionel Richerand exhale un charme graphique au parfum Manga presque métis, à mi chemin entre Katsuhiro Otomo et Moebius (Jean Giraud).
Le récit Pépix jusqu'alors léger et farfelu est donc porté sur le plateau de la SF ado, du Thriller même, bien nous ne voyons pas encore le lien à établir entre une jeune équipe de Handballeurs et la légende de la Dame Blanche.
La Dame Blanche.
Est-ce vraiment du même personnage dont il s'agit?
Pour la petite histoire, la Dame Blanche est un esprit voyageur à ne pas prendre en stop sur le bord du chemin, il apparait très tardivement dans l'obscurité sous la forme d'une femme égarée vêtue de blanc.
La suite des mésaventures des pauvres âmes généreuses qui la prennent à bord a servi à créer sa légende et à éduquer la prudence à une heure tardive et peu éclairée des chemins.
Le visage d'un personnage féminin au teint d'albâtre est assez récurrent sur l'introduction du roman, en 1ère de couverture et en vis à vis de la page de garde, une vieille femme offrant un sourire de dents acérées.
Philippe Napoletano ne nous resitue pas le contexte de l'aventure dans le temps.
Avec les drôles de créatures qui encadrent sa "dame blanche", on peut imaginer se trouver dans un drôle de futur, la mise en place est minimaliste et inquiétante.
Les raccourcis choisis par l'auteur sont efficaces pour pousser l'aventure d'un cran dans le drame.
Les images de quatrième de couverture affichent la couleur (façon de parler, c'est en noir et blanc, du très noir) et les héros n'en mènent pas large devant un accueil bizarre panaché de personnages flétris comme des citrons offerts au soleil et de faces de beurre fondu lobotomisées.
Max, Olivia a la longue queue de cheval, Laury et Fatou les jumelles, Théo le fan de BD, Angus l'introverti, Gabriel le "géant", sont tous orphelins.
Le détail semble logé au rang de l'anecdote.
Mais cela servira au récit, ils ont été choisi en victimes et ainsi ne manqueront à personne (je sais, c'est vilain, je suis d'accord).
Ils sont tous dans une équipe de HandBall surtout et à l'issue du match d'entrée, les meilleurs seront sélectionnés pour une équipe mixte (nous sommes en effet dans un futur alternatif).
Olivia est incroyable en défense et Gabriel est un vrai mur au poste de gardien.
Rapidement, nous franchirons l'écran de fumée de la Dame Blanche qui perdra les jeunes héros sur la route et le groupe sera soumis à un terrible scénario un peu fatal.
Du sacrifice de l'un d'entre eux par un autre d'entre eux dépendra la vitalité de ces tristes personnages à la fraîcheur douteuse.
Le huis-clos est accrocheur à la lecture et l'on parle déja d'évasion, en équipe.
Ne laisseront-ils personne derrière eux?
L'ultimatum et les invectives des geôliers garderont-ils l'équipe soudée?
Que peut un groupe d'ados fortiche au HandBall face à de la magie, dirait-on?
Le roman se lit très facilement, encore un point soigné de la collection et bien entendu, les lecteurs auront envie de savoir en ne décrochant pas jusqu'à la fin, de tout savoir.
La Dam Blanche n'est pas qu'une belle glace savoureuse à la banane.
Celle que vous aurez sera la récompense d'une belle lecture "flippante", comme disent les jeunes, et tout pareil, on vous promet une baisse de température du corps, du frisson.
Brrrr...
Bon appétit.
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Quoi de plus émouvant qu'un Grand Père tenant par la main son petit fils pour lui offrir une partie de pêche.
Qu'on l'appelle Papy, papou, pépé c'est un peu l'image de notre pierrot national (Pierre Péret) partant à la pêche au brochet ou au saumon sur le lac Corrib du Connémara qui me vient en mémoire.
Ce fou de pêche au lancer aurait pu inspirer avec son air lunaire, une gourmandise dans l’œil, un sourire moqueur, et une patience capable de le scotcher à son banc une journée entière, le personnage de ce petit livre pour enfant.
Lucien a sept ans, c'est son papy qui l'a initié à la pêche, gardons, sandres, truites, la magie des lacs et de la campagne.
Mais le plus beau des poissons se dérobe, son papa va t-il lui porter chance dans ce grand Défi.
Le petit garçon est encore ensommeillé quand il enfile ses bottes, la journée sera belle lui a dit son papa, choisir le lieu et le jour J est une affaire trop sérieuse pour l’ébruiter, tout est prêt par contre, il en a déjà tellement rêvée.
Pratiquant la pêche j'ai pu observer que le Papa est un vrai pro et Lucien sait déjà ferrer puis patienter, fatiguer le poisson, brochet ou pas, va savoir après la photo il remet le poisson à l'eau les yeux encore pétillants de bonheur.
Techniquement parfait un peu plus de mots pour mieux imaginer Lucien et son Papa ?
Nous sommes si gauches cela aussi est émouvant.
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Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle fait peur cette Dame Blanche, non mais vous avez vu sa tête ? Et lorsque qu’on la rencontre en en reste pétrifié.
Autant le dire, mieux vaut ne pas la rencontrer.
Dans cette histoire, nos héros vont avoir le malheur de croiser sa route et du coup, leur vie va en être complètement perturbée.
Les voilà enfermés dans une pièce et gardée par une bande de vieillards tous plus loufoqueseffrayants les uns que les autres et en recherche de jeunesse éternelle.
Une chose est sûre, l’esprit d’équipe qu’ils connaissent grâce au sport qu’ils pratiquent ensemble, nos jeunes héros vont devoir prouver qu’ils ont, en effet, l’esprit d’équipe.
Avec une histoire qui fera sans aucun doute trembler le public visé, l’auteur, Philippe Napoletano, montre ce qu’est l’esprit d’équipe. L’entraide et la cohésion de groupe qui permet de survivre aux pires cauchemars. Même face à la magie ?
Ca c’est que les lecteurs vont devoir découvrir par eux mêmes.
L’écriture de l’auteur est riche et imagée tout en restant simple et agréable à lire. Et si les images ne parviennent pas totalement aux lecteurs, les illustrations de Lionel Richerands’en chargeront et complèteront sans aucun doute les frissons des jeunes lecteurs.
Ce nouveau roman de la collection Pepix Noirplaira à tous les jeunes (pré) adolescents en quête de frissons. Et il est important de prévenir les parents, dès qu’ils débuteront leur lecture de La Dame Blanche, rien n’arrivera à les faire en décrocher, sauf le mot FIN.
Encore une parfaite réussite des Editions Sarbacanequi ont, décidément, un don surnaturel pour découvrir les meilleures plumes pour les jeunes.
Je les remercie pour cette découverte frissonnante.
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Ce livre décrit des portaits courts de "gens" les uns solitaires, les autres en couple. Certains portraits m'ont touchée car l'auteur a su rendre ses personnages très humains, mais à la fois le cadre toujours montagnard et le côté toujours tragique m'ont lassée.
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que dire ? bof bof sans grand intérêt.
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