J'aime les vaches. J'aime aller à l'alpage. Mais je m'ennuie… De mes parents, de mes frères et sœurs, de mes copains et des fêtes de l'été, comme le 1er août. Quand je suis en haut, j'aimerais être en bas et quand je suis en bas, j'aimerais être en haut.
En bas, je suis pendant neuf mois. Et bien, à la fin, j'ai tout oublié combien je m'ennuie et combien c'est dur. En haut, c est trois mois : c'est court, mais ces mois sont tellement longs, que ça devrait passer vite et pourtant, c'est long comme toute une année. Et pourtant j'aime…
Si la vie a aussi le sens qu'on lui donne, elle a également les formes qu'on lui dessine, les couleurs qu'on lui assigne, le goût qu'on lui accorde, les sons qu'on a envie d'entendre, le ressenti que les pensées confient en dedans...
Aller à l'alpage, c'était y rester, c'était partir des mois… Loin, très loin, où on ne voyait même plus le village. Et quand on ne voit plus le village, on est vraiment loin.
Puis il a mis ici et là quelques touches de couleurs chaudes : l'humilité, le courage, la volonté, la persévérance, la résistance, la fierté… L'amitié et l'amour
Tout est possible à celui qui croit ! Aucun obstacle ne résiste à celui qui ne doute pas ! Quand je peux plus, je peux encore.