AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Philippe Ward (237)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


16, rue du Repos

Avec 16 Rue du Repos (Rivière Blanche 2009), Philippe Ward réalise une véritable performance. Il nous propose en effet un roman vampirique, mais très loin des canons habituels de ce genre littéraire. Pas de créature de la nuit au nom germano-slave ; pas même de gentillet adolescent à la sauce Bit’Lit. Non, le vampire ici est un lieu vivant, un lieu débordant d’énergie à force de se nourrir de cadavres. Et quel lieu puisqu’il s’agit du cimetière du Père Lachaise à Paris. L’aventure met en scène Luc, un photographe paumé, qui s’est mis en tête de réaliser une exposition de clichés sur le thème de La Beauté et la Mort. Ou plus prosaïquement le nu féminin sur les tombes. Un projet sulfureux qu’il déroule avec Jennifer, jeune et joli modèle dont il ne manquera pas de s’éprendre. Mais le mise en œuvre révélera bien des surprises, le cimetière étant de plus en plus gourmand, gobant également les vivants et recherchant, lui aussi, l’amour de la jeune femme. Une belle écriture au service de jolies trouvailles (le cimetière produit de magnifiques fleurs lorsqu’il s’est rassasié !), le tout sur fond d’érotisme macabre.

Bravo l’artiste.

Commenter  J’apprécie          30
16, rue du Repos

Encore une petite merveille éditée par Rivière Blanche .

Je me suis régalé à la lecture de ce bouquin bien dans l'esprit de la fameuse et défunte collection « Angoisse » du Fleuve Noir. Bien sûr, ici le récit est plus « moderne » dans le sens où la terreur et plus présente et le sexe plus explicite. Ce beau petit roman est aussi plus ambitieux et sa construction plus complexe que ceux du catalogue du Fleuve Noir de l'époque.

Cette balade dans le célèbre cimetière est un angoissant petit régal. Luc, le photographe noue vite des relations amoureuses avec Jennyfer - qui pose nue dans son cours de photographie- ce qui ne l'empêche pas de vouloir faire de la belle l'unique modèle de sa future exposition ayant pour thème le nu et la mort.

Le lecteur est vite happée par cette histoire mystérieuse où le malaise, puis l'angoisse s'installent rapidement avant que l'épouvante pure fasse son apparition. Le rythme du récit ne faiblit jamais, les scènes d'horreurs frôlent parfois le gore (pour notre plus grand plaisir) et le sexe sans être envahissant pimente un peu le roman qui prend des accents gothiques en plusieurs occasions. Un cimetière chargé d'histoire, un chat énigmatique, une entité maléfique, un retraité du CNRS passionné de paranormal, de l'amour, du mystère et… la mort. Tout est donc réuni dans 16, RUE DU REPOS pour offrir une lecture passionnante. L'écriture vive et enlevée de Philippe Ward fait le reste. Les très belles illustrations de Philippe Lemaire accentuent le côté « littérature populaire » du roman et donnent d'ailleurs l'envie d'acheter la bande dessinée adaptée du livre.

16, RUE DU REPOS est un bouquin qui se dévore et je vous le conseille chaleureusement.

Décidément Rivière blanche est une sympathique maison d'édition dont le catalogue est à fouiller et les futures parutions à suivre attentivement.
Lien : http://lefantasio.fr
Commenter  J’apprécie          20
Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Magiciennes et Sorciers est une anthologie souvent très sombre, plein de souffrances et d’incompréhension, d’actions aveugles. Heureusement, quelques textes plus légers viennent contrebalancer cette noirceur.[...]

Certaines approches sont plus marquantes que d’autres, et l’œuvre saura plus facilement toucher les lecteurs vraiment intéressés par cette thématique particulière, que les curieux. [...]
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
Commenter  J’apprécie          00
Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Deuxième anthologie parue suite au festival des Imaginales d'Epinal après « Rois et Capitaines » en 2009, « Magiciennes et sorciers » se compose de treize nouvelles faisant intervenir un certain nombre de grands noms de la fantasy française d'aujourd'hui, de Lionel Davoust à Pierre Bordage en passant par Justine Niogret, Erik Wietzel... Globalement, le principe ainsi que l'ouvrage en lui-même me plaisent évidemment beaucoup, même si ce dernier me paraît quelque peu inégal et nettement en dessous de l'anthologie précédente. Si certaines nouvelles s'oublient malheureusement finalement assez rapidement une fois la lecture terminée, c'est toutefois avec plaisir que l'on retrouve les univers et les personnages de certains auteurs comme la magicienne Judith du « Cycle de Mithra » de R. Tanner (« In causa venenum ») ou bien le Vieux Royaume de J-P. Jaworski qui nous propose comme souvent une nouvelle pleine de magie et de poésie mettant cette fois en scène des elfes, à mon sens la meilleure de cette anthologie (« La troisième hypostase »).



Difficile de parler de toutes les nouvelles, aussi me contenterais-je de mentionner celles qui m'ont le plus marquée. Outre le texte de Jaworski j'ai notamment été assez séduite par « Toiles déchirées » de Charlotte Bousquet, nouvelle dans laquelle on assiste aux révélations faites à la jeune Dionisia sur son passé et surtout sa destinée (nouvelle qui, comme je l'ai découvert par la suite, n'en est pas vraiment une puisqu'il s'agit en réalité d'un extrait du dernier roman en date de l'auteur, « Matricia »). Fabien Clavel réussit également son coup avec « Chamane », texte qui clôt cette anthologie de façon agréable et dans lequel on retrouve l'ambiance très particulière de l'Europe de l'Est médiévale à l'aube de l'avènement du christianisme (époque déjà mise en scène par l'auteur dans son roman « Le châtiment des flèches »). Idem pour Justine Niogret qui met en scène dans « T'humilierai » l'un des personnages de son roman « Chien du heaume », le tout avec une plume toujours aussi incisive et poétique.



Malgré quelques nouvelles peu mémorables, l'ouvrage offre toutefois de très bons moments de lecture, aussi c'est avec plaisir que je poursuivrais ma découverte des anthologies parues et à paraître dans le cadre du festival des Imaginales.
Commenter  J’apprécie          100
Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

(...) Sans conteste, « Magiciennes et Sorciers » succède dignement à « Rois et Capitaines ». Après l’honneur ou la trahison des hommes d’armes, cette seconde anthologie des Imaginales célèbre la magie, dans toute sa dualité, des souffrances qu’elle inflige aux maux qu’elle peut soulager, du pouvoir qu’elle apporte au prix qu’il faut, fatalement, payer. (...)
Lien : http://www.yozone.fr/spip.ph..
Commenter  J’apprécie          30
Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Le festival des Imaginales a été créé en 2002 mais la première anthologie du festival n’a vu le jour qu’en 2009. Ce recueil est la deuxième anthologie à paraître après Rois et Capitaines chroniquée ici sur le blog. Le thème de cette anthologie est un peu moins original que la précédente, les magicien(ne)s étant des figures très connues et utilisées de la fantasy. Cependant, on en trouve de différentes sortes, des bons, des mauvais, des mages de la nature, des shamans ou encore des nécromants. Comme souvent, dans une anthologie toutes les nouvelles ne se valent pas et certaines dans celui-ci manquent d’originalité. Cependant, certaines ont su relever le niveau même si cette anthologie n’atteint pas selon moi le niveau de la précédente.



Sire Cédric ouvre ce recueil avec une nouvelle intitulée Cœur de serpent, l’auteur est loin de son univers habituel. Il nous raconte l’histoire d’une armée voyageant en territoire sauvage où sévissent de dangereux guerriers. Une jeune femme va sauver un homme emprisonné qui la sauvera ensuite à son tour. La nouvelle se lit bien, même si la fin est un peu rapide, cependant il manque un petit quelque chose pour la placer un cran au dessus.



Dans Djeeb l’encharmeur, Laurent Gidon nous parle d’un jeune homme pris au piège par une magicienne qui se sert de lui pour tuer un puissant sorcier. La nouvelle est plaisante mais ne restera pas dans les mémoires. Charlotte Bousquet retrouve l’univers de la trilogie Arachnée dans Toiles déchirées où une jeune fille apprend ses origines, son passé et sa destinée par sa mère mourante. Le texte est bien écrit, mais on reste sur sa faim.



Dans Exaucée de Maïa Mazaurette, une magicienne invoque un jeune homme sensé être un prince charmant, mais elle est plutôt déçue du résultat. Un peu d’humour mais à nouveau peu d’originalité. Justine Niogret reprend un des personnages de son roman Chien du heaume dans T’humilierai, une nouvelle bien écrite et assez sombre, sur un sorcier bouc et sa fille. L’ultime illusion de Erik Wietzel nous raconte l’histoire d’un magicien pas très sympathique au premier abord qui va chercher un trésor en haut d’un montagne. Il affrontera des périls et fera des rencontres inattendues. Même si on devine facilement la fin le texte est intéressant.



Rachel Tanner place sa nouvelle In cauda venenum dans l’univers du Cycle de Mithra avec un personnage féminin qui est une magicienne puissante. Son personnage fait penser un peu à celui des autres nouvelles de cet auteure dans les anthologies des Imaginales, une demi elfe, puissante et indépendante. On se retrouve dans une enquête pour trouver qui a lancé un maléfice à une femme bourgeoise de Rome. Le texte est bien construit, bien écrit et se lit facilement même si on ne connait pas l’univers des romans. Julien d’Hem dans Margot parle d’une histoire de vengeance après un viol. Une jeune fille ordinaire se fait aider par une démone enfant pour se venger. La nouvelle est plutôt convenue mais se laisse lire.



Le crépuscule des maudites est une nouvelle écrite à 4 mains par Sylvie Miller et Philippe Ward. J’ai trouvé cette nouvelle très intéressante, elle est basée sur le conflit entre anciennes et nouvelles religions. En pays basque, un inquisiteur doit chasser un sorcier qui veut ramener un dieu maléfique et chasser une déesse de la nature. Même si certains événements se devinent, la thématique est bien traitée et intéressante. L’autre de Pierre Bordage parle d’un village, à une époque indéterminée, où tout le monde attribue ses malheurs à une nouvelle arrivée depuis un an et demi. L’auteur montre les dangers du bouche à oreille et des rumeurs dans un petit village où tout le monde rejette ses propres fautes sur le surnaturel. Rien de très original dans ce texte qui se lit bien.



Jean-Claude Dunyach nous offre un des meilleurs textes de cette anthologie avec Respectons les procédures, une nouvelle déjà présente dans L’instinct du troll (première nouvelle des 4). C’est une très bonne nouvelle pleine d’humour et de second degré avec un stagiaire et des notes de frais. L’auteur fait ici une caricature du monde de l’entreprise et de l’administration moderne. La nouvelle suivante de Lionel Davoust Quelques grammes d’oubli sur la neige est présente dans La route de la conquête. Un roi qui voit son pays tomber dans la misère a recourt aux services d’une sorcière pour retrouver sa gloire passée. On assiste à un conflit entre la religion et la sorcellerie. La plume de l’auteur est toujours très belle et l’ univers intrigant.



Jean-Philippe Jaworski revient dans l’univers du vieux royaume, avec La troisième hypostase, une histoire avec des elfes et une magicienne. C’est toujours magnifiquement écrit et un plaisir de retrouver cet univers très riche. Fabien Clavel conclue avec talent cette anthologie avec Chamane, un texte se situant dans l’Europe de l’est médiévale, avec des chamanes se transformant en animaux. Le problème des anciennes croyances qui se perdent est au cœur de ce récit.



Le thème de cette anthologie était à mon sens moins original que le précédent, ce qui se ressent sur plusieurs textes. On y retrouve quelques nouvelles d’un très bon niveau et certaines qu’on oubliera vite. Il est aussi dommage que des textes soient déjà connus. Néanmoins, je lirais à plaisir les autres anthologies des Imaginales
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
Commenter  J’apprécie          80
Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Anthologie avec Pierre Bordage, Charlotte Bousquet, Fabien Clavel, Lionel Davoust, Jean-Claude Dunyach, Laurent Gidon, Julien d'Hem, Jean-Philippe Jaworski, Maïa Mazaurette, Sylvie Miller, Justine Niogret, Sire Cédric, Rachel Tanner, Philippe Ward, Eric Wietzel, et Julien Delval pour l'illustration !
Lien : http://parchmentsha.blogspot..
Commenter  J’apprécie          10
Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Magiciennes & Sorciers est un recueil sombre qui mêle magie et religion et permet au lecteur de (re)découvrir quinze auteurs talentueux. Toutes les nouvelles sont de bonne qualité (même si bien sûr j'ai mes préférences), et on y trouve des styles et des inspirations très variés.



J'ai beaucoup apprécié découvrir des personnages issus d'univers et de romans déjà existants (Djeeb de Laurent Gidon, l'Archipel des Numinées de Charlotte Bousquet, Le Vieux Royaume de Jean-Philippe Jaworski, le personnage de Bréhyr pour Justine Niogret, etc.). Ce lien avec d'autres œuvres m'a permit d'une part d'apprécier les liens avec les univers pré-cités (et particulièrement le Vieux Royaume), mais aussi d'en découvrir d'autres; un premier aperçu qui m'a donné envie d'aller plus loin dans certains univers.



Je regrette juste que certains textes soient un peu en marge du recueil et entrent moins dans le thème "magique" de l'anthologie et son ambiance sombre. A lire si le thème vous intéresse et si vous avez envie de découvrir quelques auteurs français incontournables en matière d'imaginaire !
Lien : http://lecturestrollesques.b..
Commenter  J’apprécie          40
Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

"Magiciennes et sorciers" est la seconde anthologie publiée par Mnémos à l'occasion des Imaginales. Elle m'a paru bien inférieure à la première, "Rois et capitaines", qui était déjà bien moyenne.

Point de fantastique ici (ou à la marge) mais essentiellement de la fantasy, historique parfois. C'est un choix ; pourquoi pas ? Ce qui pose problème dans ce recueil, c'est qu'il y a écrit "Nouvelles de commande" à l'encre invisible sur la couverture. Les auteurs présents ne se sont visiblement pas trop fatigués, et je ne suis pas sûr qu'ils étaient tous inspirés par le thème (à preuve, beaucoup d'auteurs ont simplement recyclé leur univers ou leur personnage principal dans une optique Tintin ou Martine). La lecture de ce recueil a été un long ennui, à deux ou trois exceptions près dont j'ai envie d'embrasser les auteurs pour les remercier...
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
Commenter  J’apprécie          10
Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Une anthologie que j’ai trouvé un peu en dessous de celle que j’ai eu l’habitude de lire, peut-être parce que c’était une des premières du festival. Un thème des plus classique traité de façon relativement classique et sérieuse (exceptée une ^^’ ) de la part de tous les auteurs.
Lien : https://bulledelivre.wordpre..
Commenter  J’apprécie          10
Artahe

Après plusieurs années passées à Paris, Arnaud revient à Raynat, le village de son enfance. A l'effervescence parisienne succède la tranquillité de ce petit village des Pyrénées. Il y retrouve la femme qui l'a élevé et pour qui il a beaucoup de tendresse. Mais, très vite, il va découvrir que cette tranquillité n'est qu'illusion. Ce lieu a un lourd secret que son retour va faire resurgir et qui va l’entraîner dans une spirale infernale.



Artahe est un thriller fantastique qui nous plonge au cœur des Pyrénées dans le culte du dieu ours. Il y a plusieurs années, j'avais lu ce livre dans sa première édition et je l'avais beaucoup aimé. J'ai donc sauté sur l'occasion de me replonger plus de 10 ans après dans cette nouvelle version revue et corrigée par l'auteur.



Artahe est une oeuvre de "jeunesse" de Philippe Ward qui a récemment obtenu le Prix Imaginales (Catégorie Nouvelle) pour Un privé sur le Nil coécrit avec Sylvie Miller.



Stylistiquement, cela se ressent, malgré la correction. L’écriture est moins fluide et moins aérienne que dans ses œuvres plus récentes, tout en restant agréable.



Coté intrigue, on retrouve avec plaisir l'imaginaire de l'auteur et sa passion pour les dieux. Cette fois-ci, il explore le culte du dieu Artahe (qui fut célébré dans les Pyrénées du 1er au 5ème siècle).



Dès les premières pages, nous sommes plongés dans une atmosphère à la fois oppressante et captivante. L'histoire est complexe et les révélations savamment dosées.



On s'attache vite à Arnaud, et c'est avec attention qu'on le suit dans ses recherches. On pense souvent avoir le fin mot de l'histoire mais sans jamais avoir raison. Il faut en fait attendre les toutes dernières pages pour enfin arriver à reconstituer le puzzle.



Pour conclure, Artahe est un très bon thriller fantastique qui vous plongera au cœur des Pyrénées à la rencontre du dieu ours.



Note : 7/10
Lien : http://www.les-mondes-imagin..
Commenter  J’apprécie          130
Artahe

Parlons cette fois d’une réédition d’un livre de Philippe Ward, auteur et éditeur que j’apprécie beaucoup.





Arnaud décide de revenir dans le village qui l’a vu naître, après 10 ans passés à Paris.



Il retrouve ainsi Berthe, la femme qui l’a élevé lorsqu’il était jeune, les habitants du village, et surtout Cathy, son amour de jeunesse.



Mais il se rend vite compte que quelque chose cloche dans le village : un ours attaque un troupeau, et, pire, un homme. La haine entre alors dans le coeur de certain, tandis que d’autres semblent se réjouir des évènements, évoquant le retour de leur dieu.



Mais quel est donc ce mystérieux culte ? Et quel lien avec Arnaud, qui semble lié aux évènements ?





J’ai trouvé l’histoire vraiment superbe, mais ai été malheureusement fort déçu par un autre aspect : les trop nombreuses coquilles.





L’histoire est en effet très bien trouvée. On se retrouve ici dans un petit village français isolé, avec tout ce qui va avec : la méfiance des habitants envers les étrangers, leurs secrets, leur culture propre, etc. On découvre donc ici tout un monde, ce qui nous permet de voir nombre de choses, de toujours être surpris par les évènements.



L’intrigue est superbement conçue : on ne se rend vraiment compte que petit à petit de l’enjeu que prend toute cette histoire, les informations sont révélées au compte goutte, afin de faire venir le lecteur tout doucement vers les diverses résolutions, vers la grande importance que recèlent tous les évènements se passant dans le village ainsi que vers la découverte de l’identité de la personne qui manipule tout le monde. Il y a beaucoup d’imprévisibilité dans l’histoire, et l’action est loin d’être en reste, faisant qu’on reste vraiment fort accroché, totalement fasciné par les évènements.



Suite voir lien
Lien : http://www.lireoumourir.com/..
Commenter  J’apprécie          00
Artahe

Un des meilleurs thrillers fantastiques que j'aie lu ! Si vous tombez dessus, n'hésitez pas à le lire et vivez ce huis-clos génial qui raconte la résurgence du culte d'un Dieu-Ours dans un petit village des Pyrénées. Personnages forts et inoubliables, ambiance troublante (essayez de le lire en écoutant Ricochet et Rubicon de Tangerine Dream, l’atmosphère oppressante est garantie) font pour moi de ce roman un vrai classique du genre.
Commenter  J’apprécie          20
Artahe le dieu ours

Un thriller mystique

Philippe Ward, directeur des collections Rivière Blanche, nous entraîne dans une histoire captivante. J'ai beaucoup aimé la couverture de ce livre.

Arnaud, après avoir vécu 10 ans à Paris, revient vivre dans son village natal à Raynat, petit village des Pyrénées, au même moment ou apparaît un ours mystérieux.

Dans ce roman, on suit Arnaud dans ses recherches sur ce mystérieux ours. Quels secrets cachent les habitants de Raynat ?

L'auteur a su m'emporter dans ce village pyrénéen où règne une étrange ambiance entre les habitants. On est dans huis-clos avec les villageois qui vont se retrouver isolé du monde extérieur avec l'arrivée du mauvais temps.

Tous les ingrédients d'un bon thriller sont là. L'écriture est claire et fluide. Les chapitres sont rythmés. On a du suspense, des rebondissements, du mystère.
Commenter  J’apprécie          10
Artahe le dieu ours

Cet ouvrage est une réédition corrigée par l’auteur. J’ai en tout cas beaucoup aimé le travail de la couverture, en noir et blanc, avec cet ours qui en impose, et le titre en rouge qui ressort particulièrement bien.



Après avoir perdu son emploi, Arnaud décide de revenir dans son village natal, Raynat : il y retrouve Berthe, une vieille dame qui s’est occupée de lui comme de son fils lorsqu’il était jeune, Cathy, son amie d’enfance maintenant aveugle, et tous les habitants de la petite bourgade. Depuis son retour, des éléments étranges se déroulent : un ours géant se promène dans les environs, un tremblement de terre secoue Raynat, une grotte préhistorique est mise à jour, l’effondrement du clocher de l’église cause des soucis… et surtout, les morts se succèdent. Quel sombre secret cachent les Raynatols et pourquoi le protège-t-il avec autant de ferveur ? Tous les mystères semblent liés à la présence de l’ours…



Le récit se met parfois en pause pour nous relater un événement historique lié au culte de l’ours. J’ai trouvé ces parties très intéressantes. Nous apprenons petit à petit que Raynat a été le centre du culte du Dieu Ours et que tous les récits historiques contés ici trouvent des échos dans le présent : traces archéologiques, squelettes, rituels, etc. Tout est connecté.



J’ai beaucoup aimé le couple que forment Arnaud et Cathy. Ils se disent tout, n’ont aucun secret l’un pour l’autre alors qu’ils viennent à peine de se retrouver. Le handicap de Cathy ne se ressent jamais dans les actions d’Arnaud. Il la traite comme une égale. L’amour qui les lie semble évident dès le départ. Ils vont ensemble découvrir la puissance et le pouvoir d’Artahe.



Dans le reste du village par contre, rien ne va plus : les gens se terrent chez eux, les différents protagonistes (le maire, Berthe, Christopher le spécialiste de l’ours) tentent de se manipuler les uns les autres pour faire avancer leurs propres intérêts. D’ailleurs, en tant que lectrice, j’hésitais toujours : est-ce que quelque chose arrivait vraiment par hasard ou était-il provoqué par un des personnages?



Le maire souhaite faire revivre son village en créant un parc à ours. Berthe veut faire renaître le culte d’Artahe, Dieu Ours dont la présence hante Raynat, sans l’enfermer dans une zone naturelle préservée. Elle fera tout pour parvenir à ses fins. C’est effrayant de penser à tout ce qu’elle a fait pour son Dieu. Cela nous fait réfléchir sur la dévotion à une cause et sur les conséquences que celle-ci entraine. Le thériologue se retrouve entre les deux : désirant avant tout préserver les ours. Le couple naviguera quant à lui entre les différentes opinions. Une chose est sûre : on ne peut faire confiance à personne !



J’ai beaucoup apprécié l’aspect fantastique du récit : des narrations entre rêve et réalité, des événements dont on doute s’ils se sont vraiment déroulés ou non, d’anciennes croyances qui refont surface et qui animent les esprits. C’est pour moi un des points forts de ce livre !



Les mystères planent sur tout le texte et la présence de l’ours pèse de plus en plus sur le village dans la montagne. De plus, l’hiver arrive et recouvre les routes pour quitter Raynat de neige. On sent petit à petit la bourgade se fermer au monde extérieur. Si quelque chose arrive, aucune aide ne pourra venir. Certains éléments de la fin m’ont surprises, d’autres moins, mais je l’ai trouvée très bien amenée.



J’ai parfois eu un peu de mal avec les scènes de souffrances et de maltraitances animales. On peut tuer autant d’humains qu’on veut, mais je suis toujours plus sensible quand il s’agit d’animaux, qui n’ont pas conscience de pourquoi on leur fait subir ce traitement. Certaines scènes étaient aussi juste des descriptions « naturelles » de ce qui se déroule dans la vie sauvage, où le prédateur mange la proie, mais m’ont quand même touchée. Pour cette raison, et aussi parce qu’il y a également des scènes sanglantes et de sexe, je ne mettrais pas ce livre entre des mains innocentes. ;)



Une découverte du culte du Dieu Ours à travers des faits historiques et un récit actuel. Je pense que ce livre plaira plus aux amateurs de fantastique que de polar, car les éléments magiques parsèment le récit et nous font douter de leur réalité. Il y a bien une enquête, mais ce n’est pas le point central du récit. Le village se referme petit à petit et la présence de l’ours se fait de plus en plus forte. Est-ce que le culte d’Artahe parviendra à renaitre de ses cendres?
Lien : https://livraisonslitteraire..
Commenter  J’apprécie          40
Artahe le dieu ours

Merci à l’auteur pour sa confiance.



Après dix ans sur Paris, Arnaud C. profite de son licenciement afin de revenir dans un village nommé Raynat. Un soir, en jetant son dessin griffonné dans le feu, une secousse se fait sentir. Il va découvrir que des choses pas normales se passent dans ce village, sa curiosité va prendre le dessus et peut-être le mener à sa perte...



Je suis plutôt mitigée face à ce roman (hé oui encore...) non pas à cause de la forme car l’écriture du roman est très bien mais plutôt par des sujets et des détails qui ne m’ont pas du tout plus. Il faut savoir que ce roman parle pas mal de secte, qui dit secte dit sacrifice, qui dit sacrifice, cela ne parle pas forcément d’humains. Hé oui, l’auteur s’est attaqué aux animaux (en plus des humains !). Moi qui suis fan d’animaux et qui déteste ...
Lien : https://egideofbooks.blogspo..
Commenter  J’apprécie          00
Artahe le dieu ours

Je remercie Masse Critique, Babélio et les éditions Polar Cairn pour l'envoi de cet ouvrage.

Lors de ma sélection d'ouvrages à Masse critique j'avais croisé très fort les doigts pour avoir celui ci, en effet, son action se déroule dans les Pyrénées et vu qu'elles s'étendent dans mon horizon tous les jours....

Bref, je n'ai pas été déçue par ce polar, Philippe Ward manie sa plume d'une main de maître et nous distille son histoire ou se mêlent habilement le présent et des sauts en arrière dans le passé. Le coté fantastique est largement présent dans son récit.

Je ne vais pas vous spoiler l'histoire, toutes les critiques sur ce livre sur Babélio vous en livrent suffisamment, mais cette histoire mérite d'être lue, frissons garantis ! Excellent polar !
Commenter  J’apprécie          100
Artahe le dieu ours

En se nourrissant de l'histoire, de la culture, des traditions de l'Ariège, Philippe Ward signe un thriller fantastique et ésotérique situé dans un village pyrénéen imaginaire en proie à des événements bizarres. Le déclic est le retour d'un enfant du pays après 10 ans d'absence et le dénominateur commun est l'ours. Un récit mystérieux, captivant et violent, porté par des personnages énigmatiques.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          50
Artahe le dieu ours



Ce roman est atypique, difficile de le cataloguer correctement.

C'est un suspense, mâtiné de fantastique, d'ésotérisme, d'écologie et psychologique à la fois.



Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début, la mise en place est longue mais finalement utile quand arrive l'action.



Arnaud quitte Paris et revient à Raynat, son village d'enfance. La population vit recluse et le village se meurt. Dès son arrivée, de nombreux incidents surviennent : tremblement de terre, meurtres, cauchemars, ...

Arnaud va apprendre les secrets de son village et de ses habitants qui vivent en communauté très sectaire.



Une fois les chapitres d'exposition mis en place, la mythologie d'Artahe installée, l'auteur nous plonge dans une communauté dévouée à une croyance ancestrale offrant des sacrifices à leur Dieu et plongeant le lecteur dans l'horreur de ce huis clos. Raynat et ses habitants cachent de lourds secrets qu'Arnaud va tenter de dévoiler au péril de sa vie et de ceux qu'il aime.



Artahe, le Dieu Ours est aussi un roman écologique qui s'appuie sur la protection des espèces menacées et la construction de réserves naturelles.



Un roman dense et fort qui peut décontenancer par moment, un roman qui ne laisse pas indifférent sur le fanatisme jusqu'au boutisme de certains adeptes.



Une bonne lecture à découvrir de Philippe Ward, deuxième roman de l'auteur que je découvre après Manhattan Marilyn (sous son vrai nom Philippe Laguerre). Je remercie l'auteur pour sa confiance renouvelée :)


Lien : https://aufildesevasionslivr..
Commenter  J’apprécie          00
Artahe le dieu ours

Ce roman s’ouvre sur une scène du domaine fantastique. Dans une grotte, une femme donne naissance à un enfant sous le regard d’un ours. Elle meurt en couche.



Après cette brève introduction, le lecteur est emmené à notre époque où l’on va suivre Arnaud, fraîchement licencié d’une société d’informatique parisienne, qui revient dans le village qui l’a vu naître, dans les Pyrénées.



Berthe, la femme qui l’a élevé, est détestée de tous au village. Elle semble porter un lourd secret. Arnaud, lui, porte à cette vieille dame un amour presque filial… Mais il ne sait rien du passé de celle qu’il considère comme sa mère.



Quelques jours après son installation, il est témoin d’un phénomène étrange, terrifiant, a la suite d un tremblement de terre. Le passé ressurgit ...
Lien : https://serialreadeuz.wordpr..
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Philippe Ward (322)Voir plus

Quiz Voir plus

Le café

Le mot français « café » provient de l’arabe « qahwa ». Vrai ou faux ?

vrai
faux

12 questions
34 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}