AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Phillip Gwynne (31)


Mon père était occupé à amasser des dollars, ma mère à les dépenser.
Commenter  J’apprécie          360
Comment allais-je présenter l'affaire ? Devais-je déclarer que mon père m'avait mutilé avec un fer à chauffer à blanc? Qu'une organisation secrète menaçait de me couper une jambe.=?
- En quoi puis-je t'aider, mon garçon? insista le policier. Dépêche-toi, s'il te plaît. Je n'ai pas que ça à faire.
- Je...je dois encore réfléchir, bredouillai-je, pris de court, avant de tourner les talons et de quitter le poste de police.
Je devais trouver une façon claire et crédible de présenter la situation.
Commenter  J’apprécie          200
- Tu sais quoi Dom? Je pense qu'on pourrait devenir amis, si on s'en donnait la peine.
- Peut-être, dis-je.
Et j'étais sincère. Après tout, il ne tenait qu'à nous d'oublier nos différends, d'apprendre à nous comporter, sinon comme des amis, du moins de façon correcte l'un envers l'autre.
-Dans tes rêves, gronda-t-il avant de me coller un formidable coup de poing au plexus solaire puis de tourner les talons.
Commenter  J’apprécie          150
Au fond, à bien y réfléchir, La Dette m'en avait appris plus long que les profs de mon bahut privé hors de prix. Sans elle, j'aurais tout ignoré de la production d'électricité, du trésor de Yamashita, de la conduite des bulldozers et du procédé de transmission des SMS.
Elle m'avait aussi appris à faire face aux événements les plus invraisemblables, sans me précipiter.
Commenter  J’apprécie          120
Le jour de mes quinze ans, à 5h30 du matin, mon iPhone cracha à plain volume les premières notes de Who Let the Dogs Out, l'une des pires daubes musicales de tous les temps. Je repoussai les draps, me dressai d'un bond, titubai jusqu'à l'angle opposé de la pièce puis frôlai l'écran tactile afin de mettre fin au supplice. Les abominables Baha Men avaient rempli leur office : ils m'avaient tiré du lit à l'heure prévue, et leurs braillements avaient relâché dans mon organisme un flot d'adrénaline propice à une longue séance d'entraînement matinal.
Commenter  J’apprécie          120
Jusqu'alors, j'avais toujours pensé que Gus avait perdu sa jambe parce qu'il ne s'était pas montré à la hauteur. Que c'était par faiblesse qu'il n'avait pas pu remplir les six contrats imposés par la Dette, contrairement à mon père. Mais je m'étais lourdement trompé.
Commenter  J’apprécie          100
Si je comprends bien, mon garçon, ces gens voulaient te couper une jambe, alors tu t'es accroché à l'arrière d'un camion poubelles, tu as sauté d'un pont puis un pétrolier a failli te déchiqueter. Veux-tu que je te dépose à l'hôpital psychiatrique le plus proche ?
Commenter  J’apprécie          100
- Dom, quoi qu'il arrive, n'essaie jamais de jouer au plus fin avec La Dette.
Je restai muet.
- Tu m'as bien entendu, Dom ? insista-t-il en me saisissant par les épaules.
- Oui, papa, j'ai bien entendu.
Commenter  J’apprécie          90
Mon père était occupé à amasser des dollars, ma mère à les dépenser.
Commenter  J’apprécie          80
Dom, tu es sûr que ça va ? D'habitude, ton seul sujet de conversation, c'est la course à pied...Serais-tu soudain devenu un vrai geek ?
Commenter  J’apprécie          70
Je ne m'étais pas rendu au zoo depuis des années. [...]
- As-tu un endroit préféré ? demandai-je.
- Si on pouvait éviter les babouins... dit Zoé.
- Qu'es-ce qui te dérange chez eux ?
- Leur cul en Technicolor.
Commenter  J’apprécie          30
Le meurtre d’un être humain peut-il se justifier ?
Commenter  J’apprécie          10
Le lendemain de mon retour, j'avais eu droit à la séance de barbecue habituelle chez Gus, et la lettre A était venue s'ajouter aux trois autres déjà marquées au fer à l'intérieur de ma cuisse.
Commenter  J’apprécie          10
— Salut, papa, dis-je. Tu as bien dormi ?

— Comme un bébé. Je suis en pleine forme.

J'observai quelques secondes de silence puis demandai :

— Je peux te poser une question concernant La Dette ?

Mon père fronça les sourcils puis enfonça une touche du panneau de contrôle. Le tapis ralentit puis s'immobilisa.

— Vous n'avez pas atteint le deuxième stade du programme, lança la voix.

— Tu sais bien que je n'ai pas le droit d'évoquer ce sujet, dit mon père.

— Je n'ai pas l'intention de rentrer dans les détails.

Il m'adressa un sourire embarrassé.

— Très bien, je t'écoute. Mais je ne peux rien de promettre.

— Combien de temps doit-on attendre entre chaque contrat ?

Mon père épongea son front perlé de sueur à l'aide d'une serviette-éponge.

— Une à deux semaines, en général, lâcha-t-il.

Il descendit du tapis puis passa un bras autour de mon cou.

— Je sais que cette histoire t'a un peu secoué, et je ne peux pas te le reprocher. Je suis passé par là, moi aussi. Mais il y a une chose que tu dois savoir : La Dette n'a pas que des aspects négatifs. Elle peut même offrir des opportunités à qui sait les saisir. Tu dois tourner l'adversité à ton avantage.

Pardon ? Je devais me réjouir d'avoir hérité d'une dette contractée par mon arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père ? De vivre sous la menace constante de l'amputation ?

— J'imagine que Gus n'est pas de ton avis, lâchai-je. Il y a laissé une jambe, lui.

— Dom, je sais que tu aimes beaucoup ton grand-père. Mais c'est moi qui ai sorti notre famille du caniveau. Aujourd'hui, c'est à toi de faire en sorte qu'elle n'y retourne pas.

Une ombre voila son regard, comme si un souvenir lointain lui revenait en mémoire.

— J'ai du sang sur les mains, murmura-t-il, mais elles n'ont jamais été entravées.

Revenant brutalement à la réalité, il consulta sa montre et lança :

— Bon, il faut que je me bouge. La séance vient d'ouvrir à la Bourse de Tokyo.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai du sang sur les mains mais elles n'ont jamais été entravées.
Commenter  J’apprécie          10
Tout ce qui venait d'arriver était beaucoup trop à digérer d'un seul coup. L'adrénaline de la course qui coulait encore dans mes veines, l'annonce de ma qualification pour Rome, et maintenant la disparition de mon frère.
Soudain, pris de vertige, je me mis à tituber avant de m'effondrer par terre, en boule.
Toby avait disparu.
Commenter  J’apprécie          10
J'avais accompli la quatrième tâche confiée par la Dette, mais ma vie était plus que jamais un cauchemar. Et le passé de ma famille, un tissu de mensonges.
Commenter  J’apprécie          10
Dom Silvagni est né sous une bonne étoile. Il a de la chance : il vit au soleil de la côte australienne. Il a de l'argent : son père est un riche homme d'affaires. Il a du talent : ses performances sur les pistes d'athlétisme le destinent à une brillante carrière sportive. Aujourd'hui, Dom fête ses 15 ans. Mais son premier cadeau est une terrible révélation : sa famille a une dette envers la Mafia, une dette dont il est l'héritier ! Dom est contraint d'exécuter six contrats pour ces criminels, ou il subira un terrible châtiment.
Commenter  J’apprécie          10
"- Tu sais quoi Dom ? Je pense qu'on pourrait devenir amis, si on s'en donnait la peine.
-Peut-être, dis-je.
Et j'étais sincère. Après tout, il ne tenait qu'à nous d'oublier nos différends, d'apprendre à nous comporter, sinon comme des amis, du moins de façon correcte l'un envers l'autre.
- Dans tes rêves, gronda-t-il avant de me coller un formidable coup de poing au plexus solaire puis de tourner les talons."
Commenter  J’apprécie          10
"tu n'as pas accomplies ton travail"
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Phillip Gwynne (226)Voir plus

Quiz Voir plus

rush#1 dette de sang

Quel est le nom du personnage principale?

Zolt
Dom
Tristan
Imogen

5 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Rush, tome 1 : Dette de sang de Phillip GwynneCréer un quiz sur cet auteur

{* *}