Pierre Bailly

Le muret, c'est là où Rosie, 13 ans et des poussières, sac à dos à côté de ses jambes pendantes, bascule de l'autre côté. Quand sa mère quitte le foyer pour un autre homme, que son père fuit son chagrin dans le travail, elle se retrouve abandonnée à la solitude, à l'ennui et à l'angoisse. Il y a les peurs naturelles d'une enfant abandonnée puis peu à peu, l'angoisse sombre et gluante, comme le dessin de cette BD, sur l'adolescence qui découvre la cruauté des adultes, la perte de l'amitié, la découverte de sa personnalité, le désir de l'amour. Pour apaiser tout ça, elle ne trouve pas d'autres recours que les addictions, l'alcool puis la drogue.

C'est un roman graphique très noir et très chargé, pour rendre compte de toutes les nuances de cette période sensible et fragile, où la mort rode, celle de l'enfant passé et celle aussi à venir parfois dans une salle de concert ou au coin de la rue, chevauchant une mobylette.

On accompagne Rosie, ses pensées, ses silences jusqu'au violent dénouement et au passage vers l'avenir, la lumière au bout du tunnel. Enfin.

Pow. La que-cla wesh.

Genre là, maintenant, tout de suite j'ai envie de rentrer chez moi. Faire couler un bain, fermer les volets, foutre The Cure à fond (les périodes bien bien dépressives de Robert Smith ou alors un bon gros Morrissey des familles, ça marche aussi t'as vu ?), et hurler sous l'eau une fois que c'est monté à ras-bord.



Le Muret m'a foutu de ces frissons minou même pas t'imagines. 10 piges d'écart avec ma génération, celle des grands frères troués, blousons noir façon Béru, des enfants perdus dans le rock alternatif pour jeunes en quête de modèles qui comprennent leur solitude et leur mal-être. Le noir et blanc s'marient nickel chrome avec les jeux d'ombres et de lumières, et en général une fois que tu m'as cerné comme ça c'est difficile pour moi de décrocher.



Coté scénar', c'est un album sur une une ado à la dérive. Un peu comme on le vit ou comme on en croise plein sans en avoir quelque chose à foutre ou se dire que c'est important qu'ils aient une histoire à raconter. Une histoire pleine d'incertitudes, de doutes et de questionnements.



Et un muret. Un muret qui sépare à la fois les générations et les identités des protagonistes. Qui sépare à cause du besoin de se détruire jusqu'à.



Jusqu'à. Merde. Moi j'ai la boule dans la gorge et j'essaye de tout retransmettre sans que ce soit tout emmelovrac.



Le mieux c'est que si tu l'as pas lu tu le lises et tu me dis quoi. Et si t'as lu tu peux me dire aussi c'que t'en as pensé. Deal ?



ES WAR SCHÖN !

Baccio,
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Petit Poilu est une série de bandes dessinées spécialement conçue pour les tout-petits. Elle est écrite et dessinée par Céline Fraipont et Pierre Bailly, des bédéistes lyonnais qui cherchaient comment permettre à leurs enfants d'entrer en contact avec ce monde d'image et de texte.



PETIT POILU EN QUELQUES MOTS

Petit Poilu vit toujours des aventures extraordinaires. Cette petite boule de poils apprend d'ailleurs toujours de nombreuses choses au contact de ceux qu'il rencontre. Par exemple, Madame Misnuscule va lui enseigner la notion de grandeur. En effet, ils vont devoir ruser afin de parvenir à partager un bon petit goûter ensemble car, si ses couverts sont trop petits, Petit Poilu peut toujours l'aider à accéder à ce qui est plus grand.



Une autre fois, ce sera Miss Divine qui va tenter de nouvelles expériences sur lui et une petite fille nommée Ève. La scientifique présente à chacun de deux enfants les jouets qui devraient correspondre à leur sexe : un ballon et des voitures pour Petit Poilu, des poupées et une cuisine pour Ève. Mais elle devient folle de rage lorsque Petit Poilu joue avec des jeux "de filles" et son amie avec des jouets conçus "pour les garçons". C'est l'occasion d'aborder la question des genres avec les plus jeunes.



APPRENDRE À LIRE UNE BANDE DESSINÉE DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE

Il n'est pas aisé, dans son plus jeune âge, d'aborder la bande dessinée et son sens de lecture. En effet, les bulles ne font pas toujours la même taille et la pratique de la lecture de manga vient encore contrarier celle de la BD. D'ailleurs, lire une bande dessinée, comprendre quelle bulle est à lire en premier et la signification des différents phylactères (ceux qui servent à exprimer une parole contre la pensée, etc.).



Le grand avantage que je vois dans cette bande dessinée est sa disposition. D'abord, la plupart des planches ne présentent que six vignettes, toutes de même taille. Il arrive parfois que certaines d'entre elles soient plus grandes, mais elles prennent la place de deux vignettes ou une page entière, ce qui facilite la lecture du plus jeune public. Pour un enfant qui doit encore faire l'apprentissage de la lecture, ce système d'images régulières permet notamment d'appréhender cet exercice difficile qu'il devra faire plus tard.



Cette bande dessinée, outre l'aspect pédagogique certain qu'elle offre, est un véritable outil permettant de diffuser la bande dessinée et d'offrir un appui littéraire au jeune public. Et, bien que cette BD soit faite sans texte puisqu'elle est aussi réservée aux tout-petits, offre un réel intérêt dans la compréhension du sens de lecture tout en développant de nombreuses compétences liées à la littérature.



IMAGINER L'HISTOIRE OU ACCOMPAGNER L'ENFANT DANS SA LECTURE

Il est évident que sur ce blog, nous parlons de livres que nous connaissons. Mais avec cette série de BD, j'ai également eu l'occasion d'expérimenter de nouvelles choses et de proposer des activités diverses et variées à un très jeune public (de la petite section jusqu'à la fin de la primaire). Il faut savoir que l'absence de texte aide l'enfant à se projeter dans sa propre histoire. Si l'enfant est très jeune et lit pour la première fois une bande dessinée, il est possible de l'accompagner dans sa propre lecture de l'histoire en montrant une vignette après l'autre.



Toutefois, je vous conseille fortement de laisser les enfants lire eux-mêmes ce qu'ils veulent voir dans cette bande dessinée. La simplicité des images leur permet à la fois de comprendre où veulent en venir les auteurs tout en développant leur imaginaire.



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Rendre compréhensible le terme homo sapiens n'est pas très facile. C'est une chance qu'à la plume nous trouvons : Antoine Balzeau, chercheur au CNRS et qui travaille dans "l'unité naturelle de l'homme préhistorique" au musée d'Histoire naturelle. En plus, il a déjà quelques livres de vulgarisation à son actif. Pour permettre au lecteur d'être détendu, l'approche est assez décontractée avec beaucoup d'humour. Ce qui peut surprendre est un parti pris que l'on peut lire rarement ailleurs. "Ne croyez pas tout ce que disent les chercheurs. Certains ont plus d'imagination que d'autres. Il s'agit de faire le tri entre vraies données scientifiques et la part d'interprétation que livre un chercheur. Exemple thématique totalement affabulée : la représentation des activités des femmes et des hommes de la préhistoire. Profitons-en donc pour détruire un cliché profondément ancré. Cela permettra à certains d'adopter une autre vision." Et il continue plus loin : "Alors, croyez-vous franchement qu'il y ait la moindre raison biologique ou logique à ce qu'une femme préhistorique n'ait pu prendre part à une chasse au grand herbivore. Aujourd'hui, chacun peut bien sûr faire ce qu'il souhaite, mais vous ne pourrez plus utiliser l'héritage supposé du paléolithique pour justifier vos propres idées machistes! Le coup de grâce à cette idée reçue a été donné suite à plusieurs études scientifiques récentes... Elles ont montré que chez les peuples "chasseurs/cueilleurs" qui vivent encore aujourd'hui, les activités sont réparties équitablement entre hommes et femmes". La période préhistorique a été écrite par des hommes qui voulaient justifier le patriarcat avec un argument que c'est naturel car cela a toujours été ainsi. Maintenant le discours commence à changer car les choses reposaient sur un apriori pris comme fait alors que rien ne l'étayait. Cela fait plaisir qu'un expert puisse avoir un discours si franc et sans concession. Il faut espérer qu'il puisse être entendu et faire évoluer les mentalités ainsi que les représentations. La misogynie n'est pas le seul point à discuter. Il y a bien entendu le racisme qui n'est pas non plus un fait naturel mais bien aussi une construction sociale. Qu'est-ce que l'on n'est pas prêt à inventer pour justifier la supériorité de l'homme blanc pour asservir les autres? "Nous avons tous, oui TOUS, des fragments de notre génome qui nous viennent des 4 points de la planète! Même le plus obtus des racistes, persuadé que tous ses aïeuls viennent de son quartier, a des ancêtres appartenant aux populations qu'il hait, sans même savoir pourquoi! Nous avons des nationalités, des langues, des religions et cultures diffé On sait que cela prend du temps comme l'explique avec brio, le directeur de collection de "La petite bédéthèque des savoirs", David Vandermeulen. La puissance religieuse est telle qu'il est difficile de remettre en cause ce qui est écrit dans la Bible. Aucun peuple ne peut exister s'il n'est pas dans la référence indiscutable. Et ceux qui osent dire le contraire ont bien souvent fini assez mal. Il faut attendre que la laïcité prenne plus de place pour que la parole scientifique puisse trouver sa place avec des preuves à l'appui. Le temps ainsi que la volonté de certains individus changent la donne. Pour preuve, on est au 21ème siècle et les connaissances sur la préhistoires sont encore pleines de richesse grâce à la confrontation de points de vue et l'évolution technologique. Pierre Bailly apporte beaucoup d'esprit et de fantaisie. Une bande dessinée intelligente, réflexive et ingénieuse à lire, à partager et à offrir bien entendu.
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Je trouve l’histoire assez violente et difficile à raconter. C’est plus ou moins une séance de « torture » et cela introduit des sujets avec lesquels ma fille n’avait aucun problème, créant chez elle plus de confusion qu’autre chose. Je ne recommande pas ce volume.

Dans cette aventure du Petit Poilu, où il est question de pirates, le drôle de personnage est confronté à la colère, la violence et au choix de ne pas y avoir recours.

Cette fois encore, cette bande dessinée sans texte est accessible aux non lecteurs et l'histoire simple, mais pas simpliste, pourra donner lieu à une discussion sur la possession, la violence, la colère... Les adultes pourront, s'ils veulent, y ajouter une morale... ou pas.

Je ne connaissais pas ce Petit Poilu, drôle de personnage tout noir affublé d'un nez rouge. J'ai tout de suite apprécié l'idée d'une bande dessinée sans texte, accessible aux plus jeunes, qui repose sur un dessin simple et éloquent. Simple, mais pas simpliste, même si parfois la caricature ou le cliché perce un peu.

Dans cette aventure, Petit Poilu rencontre l'amour, prétexte à une reflexion plus ample sur les relations humaines. Rien est dit, mais tout est là.

La bande dessinée, qui peut être facilement "lu" par ceux qui ne lisent pas (encore), peut aussi servir de base à une discussion sur le sujet en compagnie des plus grands. J'aime l'idée.

Notre petit ami poilu se perd dans le brouillard et se retrouve dans une maison sinistre peuplée de créatures de prime abord effrayantes mais que se révèlent plus sympathiques que ce que leur apparence laissait présager.

Les enfants apprennent ici à ne pas juger les autres sur leur physique ou encore sur la maison où ils vivent mais de plutôt se laisser porter et découvrir de nouvelles choses.

C'est très sympathique à lire et mes enfants adorent.

Côté dessin, tout n'est pas encore aussi abouti qu'il le sera avec des tomes postérieurs mais cela reste très chouette à regarder pour des enfants.

Album jeunesse, Petit poilu commence une nouvelle aventure! Ce petit monstre se promène avec Kramik la canaille à la campagne et oui, quelques bêtises se glissent pour le plaisir des petits et grands!



Petit poilus ne dispose pas de texte, la force du dessin raconte l'histoire.

Ce livre est donc universelle tout comme nos bêtises ou celles de petit poilu.

Petit poilu est un personnage pour enfant qui au fil des tomes va vivre des aventures en tout genre de lieux.



La particularité des BD petit poilu est le fait que ce soit des BD muette.



A la base j'ai lu cette BD uniquement pour valider un défi babelio pour lequel il me fallait une BD muette.

Au final j'ai pris plaisir à lire celle ci avec mon fils de 2 ans et demi.

Très belle découverte jeunesse.

Je voulais savoir ce qui se fait en bande dessinée et surtout si c’est abordable pour un enfant de 4 ans, j’aime en lire tout autant que les romans, je me suis dit que je pouvais en faire profiter mon neveu si possible. Et bien, ça l’est, possible! On m’a conseillé Petit Poilu, une série de bandes dessinées sans bulles.

Oui, oui, une bande dessinée sans bulles! J’ai été assez surprise au début, même dubitative j’avoue. En fait ça permet d’apprendre l’ordre des images et donc du défilement de l’histoire. C’est vrai que dans les livres pour enfant, il y a en général une image par page avec un peu de texte. Et bien là pas de texte, pas de bulles, mais six cases maximum, par page. A nous de raconter l’histoire, mais c’est très facile, les images sont simples et aérées et en même tant on peut y voir beaucoup de détails, on devine facilement les sentiments et ressentis de chaque personnage en plus des actions.



La construction de l’histoire est la même, en tout cas pour les albums que j’ai vu :). A chaque fois, Petit Poilu se prépare avant de sortir de chez lui, puis il lui arrive une aventure. Il rencontre d’autres personnages, découvre un problème, il y a une petite phase de découragement, vite surmontée, enfin une solution se présente afin de résoudre le problème, souvent grâce à une coopération et une interaction avec les nouveaux personnages rencontrés lors de cette aventure.

A la fin du tome, il y a une petite aide « parentale », Qu’arrive t’il à Petit Poilu dans cette histoire? Ce qui est intéressant dans ce résumé c’est la présentation par leurs noms des personnages de l’histoire, cela permet de les personnaliser. Pour ma part, j’aime beaucoup Coxibelle la coccinelle, et je ne suis pas la seule 🙂 Il y a aussi Le petit message qui fait grandir d’un poil!, la petite morale de l’histoire.



Les graphismes sont simples et propres, parfaits pour une bonne compréhension de l’histoire et son déroulée.



Je trouve ces livres très bien à partir de 4 ans, pas avant, parce que les enfants ne sont pas encore habitués à voir autant de cases/images par page, et ce serai trop. Ils ont besoin qu’on les guide, pour apprendre l’ordre de lecture, et ça vient très très vite. Ce que je trouve intéressant aussi dans cette formule, c’est que nous pouvons raconter l’histoire avec beaucoup de détails, et ainsi la faire durer aussi longtemps qu’on le souhaite.



En conclusion, comme vous l’aurez compris, je suis fan et mon neveu aussi 🙂 On a vraiment apprécié cette lecture, et on en redemande tous les deux 🙂


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Chouette épisode des aventures de Petit-Poilu. Cette fois, l'épisode est réalisé en partenariat avec les cliniclowns et est très réussi.

Notre héros est contaminé par un méchant virus mais est pris en charge par deux médecins loufoques et un trio d'infirmières très dynamiques et très spécialisées.

Un épisode qui permet d'évoquer avec les plus jeunes la maladie, les hôpitaux, les traitements et la guérison.

Après avoir fait partie des BD préférées de ma grande, la collection des Petit-Poilu est maintenant passée dans la bibliothèque de mon fils et c'est avec un immense plaisir que je les redécouvre.

Petit Poilu est un gentil petit bonhomme qui vit tout un tas d'aventures formidables et rencontre une foule de personnalités sympathiques et attachantes.

Chaque aventure est le lieu d'un message spécifique qui peut traiter de thème aussi divers que la dépression, les migrants, la rivalité, l'amitié, la déception amoureuse, la colère etc etc. La fin du tome de cette BD muette est consacrée à une explication de la démarche, un éclaircissement du sujet traité.

La Sirène Gourmande est la première aventure de Petit Poilu.

Le dessin se cherche un peu mais l'histoire est très amusante et amène l'enfant à une (gentille) réflexion sur les excès et sur la pollution.

J’imaginais un livre sur la préhistoire, sur les hommes préhistoriques... mais la Petite Bédéthèque, dans ce tome, nous parle surtout d’évolution et d’environnement.

Mais cela n’enlève rien en la qualité de cette collection qui apporte une information claire et de qualité sur les sujets de l’évolution donc et une petite touche sur l’impact sur l’environnement de l’Homme.

Je viens de découvrir Petit Poilu avec ce tome. Je suis suis le charme... Que c'est mignon !



C'est une histoire sans parole, idéale pour les bouts d'choux.



Dans ce tome-ci, Petit Poilu fait la rencontre d'un Yéti, un peu maladroit, qui ne sait pas trop comment s'y prendre avec ce potentiel nouvel ami.



Une belle histoire sur les différences, et l'acceptation de l'autre tel qu'il est.

Au premier abord, on ne peut qu'être surpris par les imbrications des aventures imaginaires de Castar avec la vie de Ludo, un petit garçon très sympathique. L'histoire dans l'histoire peut dérouter en effet les plus jeunes lecteurs auquel cette bd est d'abord destinée.



Cependant, les clins d'oeil et les nombreuses références culturelles font plaisir à lire pour un adulte.



Par ailleurs, les messages que font passer les auteurs sont politiquement corrects ce qui est loin d'être le cas dans d'autres oeuvres de jeunesse plus médiatisées. La réflexion est toujours de mise avec en prime une originalité dans la narration. Les thèmes abordés sont toujours intéressants.



J'aime bien Ludo ce petit citadin passionné de bd et notamment de son super policier Castar. Il est dommage que le dessin soit si figé dans un style Hergé.

L'action se déroule dans le marais poitevin où nous vivons la chute d'une famille de nobles. Le dernier baron de cette lignée dépense tout son argent en futilités pour ne rien laisser à ses héritiers qu'il juge indigne. Pourtant, à bien y regarder, ce n'est pas vraiment le cas. Son fils vit dans la terreur partagée entre une femme un peu dominatrice et un père réellement tyrannique. Au milieu de tout cela, il y a une sorte de simplet qui passe sa vie à courir dans la forêt et à capturer les anguilles dans la rivière. On passera en revue les quatre saisons en terminant par l'hiver.



Le trait du dessin m'apparaît un peu gras. Il n'est ni bon, ni mauvais. C'est juste une histoire d'adaptation de ce qu'il apporte à l'ensemble de l'histoire. La couverture est également un brin provocatrice et ne reflète pas vraiment l'ensemble de l'oeuvre. Bref, la forme n'est pas vraiment crédible.



Pour autant, cela se laisse lire à condition d'accepter quelques exagération dans le caractère des personnages quelque peu stéréotypés. Oui, cela ne sera pas forcément l'oeuvre du siècle...

Aaahh, un nouveau tome de « Petit poilu », voilà de quoi ravir mes enfants … et moi aussi !



Petit poilu, c’est tout d’abord un personnage qui allie simplicité et efficacité. En quelques traits, les auteurs ont réussi à créer un personnage attachant auquel on adhère dès les premières planches. Une tête toute noire, quelques poils dessus, un gros nez rouge et le tour est joué … les enfants adorent !



Petit poilu c’est en suite une aventure toute simple, mais pleine de rebondissements et pourvue de quelques points de repères familiers. Cela débute toujours par le réveil, le petit déjeuné et le bisou de maman avant le départ vers une nouvelle aventure. Il y a aussi toujours cette petite séquence craquante où Petit Poilu sort la photo de sa maman qui lui manque. Et pour finir, il y a le retour happy end au foyer. Cette nouvelle aventure se déroule dans l’esprit de Noël, avec de la neige et beaucoup de cadeaux. C’est à nouveau simple et efficace.



Mais, Petit Poilu, c’est surtout une BD accessible aux tous petits. Des aventures totalement muettes, un enchaînement de cases parfaitement rythmées et adaptées aux plus petits.



Seul petit point négatif: pour les adultes, cela se lit assez vite … mais pour les 3-4 ans c’est l’idéal !!!
Lien : https://brusselsboy.wordpres..

Très mignonne petite BD, comme un conte où se mêlent les valeurs de camaraderie, de soutien face à l'adversité, à la solitude, à l'abandon et qu'il n'est pas toujours facile à vivre de grandir et d'être différent.

Les pérégrinations du Petit Poilu l'emmènent dans un univers tout petit, où il est donc très grand. Il y a des fraises et une petite vieille avec qui il essaie de prendre le goûter, mais c'est compliqué à cause de la différence de taille.



Le sujet est clairement "grand vs. petit". C'est amusant, mais cela nous a semblé un peu simple (comme thématique et dans le traitement de celle-ci), par rapport à d'autres tomes plus profonds de la série. Il ne suscite que quelques sourires, et pas de questionnements ou de discussions ensuite.



Mais Petit Poilu reste craquant.