La faute à Michel.
Le coup de feu claqua dans la cuisine. Une odeur de poudre se répandit instantanément alors que le corps de l'homme, projeté en arrière, venait s'écraser contre le mur. Le dents de devant avaient été pulvérisées et une gerbe de sans avait tout éclaboussé autour de lui. Un râle s'échappa de la bouche qui s'était remplie d'unn flot de liquide chaud. Le bas du visage n'était plus désormais qu'un amas de chair sanguinolente -la mâchoire inférieure en partie broyée- et le corps entier glissa sur le sol. Le regard vitreux de l'homme fixait le vide. Plus jamais il ne pourrait fixer autre chose.
Le septième jour, il se reposera.
Lorsque la lourde porte se fut refermée derrière lui, il fit quelques pas dans l'entrée, jeta un oeil sur le guéridon où trônaiy un téléphone sans fil, un bloc-notes, un pot à crayon à demi plein, et un cendrier plein de petits riens. Il fit rapidement un 180 degrés visuel, bloqua sa respiration et écouta le silence. Il était seul. Il prit la premiière porte à droite, s'arrêta au chambranle, contempla la pièce avec un léger sourire de satisfaction, puis avança jusqu'au mur derrière le bureau en acajou. Tout en lorgnant par dessus ses épaules, il retira un des trois cadres, celui du milieu, qui cachait un coffre fort.