Pierre Fortin

La mort est la vie, la mort est semblable au papillon qui vient tout juste de naître en se livrant de sa chrysalide. La mort n'est que le détachement de l'âme du véhicule charnel qu'elle a revêtu lors de son incarnation. Du point de vue de nos lieux de Lumière, la mort est une renaissance à la Vie.

Le manque de confiance en la vie, la peur du rejet ou les mémoires d'autres expériences ramènent toujours à la peur de la mort.

L'histoire de la vie n'a jamais de fin et seul l'inconnu entraîne le sentiment de perte. Peu importe que ce soit un corps qui s'éteigne ou une fleur desséchant sous le froid automnal, la vie est en continuel mouvement. La vie n'est que le fruit de celui qui sait la sauvegarder.

Toutes les trois secondes sur la terre, une âme réintègre un nouveau corps de chair et une autre se sépare du sien. Ce processus existe depuis le début des incarnations de l'âme. Il existe depuis que l'âme a voulu expérimenter la vie dans un corps physique, dans des vibrations beaucoup plus lourdes, plus denses que son essence même.

L'âme est amour. Puisque vous êtes des âmes, vous êtes donc plus profond de vous-même l'amour. Cet amour resplendit comme une pure Lumière, une énergie tellement intense qu'elle seule vous fait pleurer à chaque retour au bercail. Ces nombreux retours au bercail que vous avez vécus, et que vous vivrez encore, vous ont fait et vous feront pleurer de joie. C'est le souvenir de l'odeur, de la chaleur, de la transparence, de l'amour et des couleurs qui fait ressurgir cette vague d'émotions en vous. Quelque part en vous, ce souvenirs de votre provenance, de vos racines, et bien ancré. Au moment de votre retour, il refera surface.

Plusieurs d'entre vous éprouvent le mal à l'âme. Aucune médecine terrestre ne peut comprendre ce mal à l'âme. Il provient parfois de cette impression d'avoir été forcé de venir sur votre terre dans un corps physique. D'autres fois, il provient d'un sentiment d'abandon, de rejet ou de trahison par notre monde de Lumière que vous avez ressenti en naissant sur terre. Et, en d'autres circonstances, il provient du fort désir de mourir.