Pierre-Henri Cauzic

Je remercie chaleureusement Pierre-Henri Cauzic pour l'envoi, en service presse, de L'exil, tome un de sa série L'anneau de Tabriz.

1910 - Région de Tabriz en Perse – Armenag (d'origine arménienne) est orphelin et il est seul soutien de ses trois sœurs. Son rêve : fuir la misère, faire en sorte que les siens ne manquent de rien.

Arménag se rend donc à Tabriz chez son oncle Zaven. Il travaille le temps de gagner un peu d'argent, avant de partir dans une Arménie dévastée par les massacres. Il y découvre l'amour.. et la trahison.. avant de s’exiler cette fois ci vers Tiflis en Géorgie. Nous suivons sa vie, ses amitiés et son périple jusqu'à Saint Saint-Pétersbourg.

Dans la haute société de la Capitale des Tsars il va découvrir un autre monde, d'autres règles..

L'exil est donc le premier tome de la trilogie L'anneau de Tabriz. J'ai aimé ma lecture, même si je trouve que le résumé officiel en dit beaucoup trop !

En le lisant on sait tout ce qu'il se passe ou presque, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai essayé d'en dire le moins possible dans cette chronique pour ne pas gâcher le plaisir de la lecture.

Si vous souhaitez le lire, éviter de lire le résumé présent sur babelio ou derrière le roman.

Je vous avoue que cela m'a un peu gâché ma découverte car on a tellement les grandes lignes dans le résumé que je savais déjà où j'allais et ce qu'il allait se dérouler. Et c'est fort dommage. On a vraiment un élément important que j'aurais aimé connaître par moi même.

L'histoire est intéressante, bien ficelée et j'ai apprécié ma lecture dans l'ensemble, surtout les personnages.

Armenag est un homme ambitieux, touchant, et plutôt sympathique. Il est un peu froid et distant par moment mais cela ne m'a pas réellement dérangé. Il veut mettre sa famille hors du besoin et pour ça, il ne va pas hésiter à faire jouer ses relations mais surtout, il va travailler dur.

Nous le suivons donc dans une Arménie qui souffre, et le destin va l'emmener jusqu'en Russie.

J'ai aimé son voyage, ses différentes rencontres. Il va par exemple devenir ami avec Vartan un homme simple, sensible, attachant et très touchant. Un personnage difficile à oublier.

Mon gros bémol est qu'en lisant le résumé on connaît tout le roman ou presque. Du coup, cela manque de surprises même si heureusement elles arrivent à la fin.

En ce qui concerne l'écriture, elle est fluide. L'auteur écrit très bien et je serais ravie de lire la suite, malgré un avis un peu mitigé.

Ma note : 3,5 étoiles.

L'itinéraire d'un homme né pauvre qui décide de faire fortune. De l'Arménie, puis la Russie où il devient un puissant homme d'affaires, il parvient malgré les embûches à fonder un petit empire industriel. Puis c'est la guerre et de nouveau un revers de fortune... Une écriture splendide, une saga époustouflante. Un sans faute pour cet auteur que l'on peut classer dans les valeurs sûres. J'attends avec impatience le deuxième tome.

On m'avait vendu du cinglé, et bien j'en ai eu pour mon compte !

C'est avec appréhension que je me suis lancée dans le cercle des tueurs disparus. Pourquoi ? Déjà pour le nombre conséquent de pages alors que je ne connais pas le style de l'auteur, et parce que le résumé qui n'en est pas un, me faisait un peu peur sur le labyrinthe dans lequel j'allais devoir circuler.



Puis au final, quelle surprise ! Une lecture fluide, un style maîtrisé, des scénarii originaux, des personnages complexes et travaillés, des scènes horrifiques qui en jettent... que demander de plus ?



La première partie est consacrée à Ezechiel, le défenseur des morales du passage Richelieu, dans un Paris des années 80. On se plaît à entrer dans sa tête, à connaître ses motivations, à voir ses avancées dans sa quêtes... et en parallèle, on suit également les flics qui sont à ses trousses. Et ce point est assez original pour être soulevé. On se prend à vouloir indiquer au policier où il devrait chercher, et à vouloir prévenir le p'tit Ezy que ses fesses sont sur des flammes ardentes et qu'il devrait vite bouger son derrière s'il veut pas griller comme un poulet.



Ensuite on file quelques années plus tard, rencontrer une Laurence qui est une ado assez particulière, qui s'aime pas du tout, qui vit sa petite vie particulière de son côté tout en matant des cadavres tranquillou bilou. Cette partie est très centrée fantastique/ésotérique, et je dois avouer que pour moi, ça a crée une coupure, cassé le rythme que Ezechiel avait lancé. C'est une longue partie qui se laisse néanmoins lire, et elle est indispensable à le dernière.



Celle de Jeremy, le serial killer venu tout droit des Staïtes pour fuir le FBI qui le colle au train. Il va mener sa petite vie pépouze, se sociabiliser, se fondre dans la masse. Et là... surprises !!! Ouais avec un s, un grand, un majestueux S !!! En fait faut le lire pour savoir. Toujours est-il que la boucle est bouclée.



Toujours est-il qu'il faut lire chaque partie, bien dans l'ordre, pour bien voir l'évolution des personnages, des idées de l'auteur, de sa façon d'appréhender les différentes psychologies qu'il nous dépeint au travers de ses personnages tous plus ou moins hors de la société.



Il y a aussi des formes de dénonciations, de crimes banaux aussi bien que de pédophilie, de crimes humanitaires, de crimes frauduleux... il nous parle de ceux qui gâchent la vie des "honnêtes gens" et tout ceci a de paradoxal que ce sont des... meurtriers qui agissent.



Et par dessus tout, nous avons des artefacts ésotériques qui ajoutent une dimension qui se veut réelle/irréelle, afin qu'on ne sache pas si ce qu'on lit est réel ou pas, beaucoup d'indices pour nous laisser penser que les deux options sont possibles, ça retourne fichtrement la tête !



En bref, ce livre nous plonge dans un cercle vicieux, malsain, en plus d'être le cercle de ces tueurs heureusement disparus.



J'ai aimé ce roman qui n'en est pas tout à fait un !

Dans ce premier tome, le lecteur suit ce jeune homme, qui a perdu ses parents et qui souhaite aller découvrir le monde. Malgré un attachement très fort envers ses sœurs, Armenag quitte son petit village pour aller à Tabriz, où commence son périple.

Armenag est travailleur et courageux, plein d'ambition mais d'une grande humilité.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, Armenag est mis à l'épreuve, il doit se battre pour faire sa place, prouver sa valeur. Il va rencontrer des difficultés, des trahisons. Ses origines lui créent également quelques difficultés, mais son honneur l'aide à avancer.

Très beau roman, dont l'auteur Pierre-Henri Cauzic-Karapetian est en train d'écrire le tome 2.

Dans la région de Tabriz en Perse, Armenag est le seul soutien de ses sœurs.

Son rêve est de fuir la misère pour que les siens ne manquent de rien.



Il part à Tabriz chez son oncle pour travailler le temps de gagner assez d'argent avant de partir vers Tiflis pour créer son entreprise.



Nous suivons sa vie, ses amitiés, ses réussites et ses mésaventures.



Armenag est un homme ambitieux, touchant qui a la volonté d'y arriver malgré les problèmes rencontrés.



L'écriture est fluide et additive.



J'ai apprécié ma lecture dans l'ensemble et j'ai hâte de découvrir la suite.