Le paysage se découvrait et s'élargissait. C'était à présent de vastes steppes presque dépourvues d'arbres, à l'exception, de loin en loin, de minces bandes de sapins noirs. Les prairies se déployaient en larges courbes jusqu'à l'horizon festonné de montagnes bleues. Le vent battait ces espaces grands ouverts, secouait les hautes herbes mêlées de fleurs sauvages, et les burons lointains avaient l'air de sombrer dans la profondeur des ondulation telluriques.
(Paradis noirs)