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Citation de cinquecento


– Excellence, pourquoi est-ce vous qui me dites cela ?
Aurelio marqua un temps.
– Parce que c’est chez moi qu’on est venu se plaindre, évidemment. On sait bien que vous avez travaillé pour moi dans le passé. Que vous importe de savoir comment je connais vos agissements ?
– Puis-je me permettre une réflexion ?
– Allez-y toujours.
– Si Ser Balbi avait la conscience tranquille, il n’aurait pas fait une telle affaire d’une visite que j’aurais pu faire, après tout, parce que j’avais oublié mon écharpe sur le dos d’une chaise. Qu’a-t-il imaginé ? De quoi a-t-il peur ? Voulez-vous que je vous fasse la liste des questions sans réponse, dans ce dossier où, je vous le rappelle, il y a mort d’une jeune fille et captation d’héritage ?
Cette fois, Aurelio frappa du poing sur le dossier de la chaise qui rendit un son d’explosion.
– Non ! Surtout pas. Je ne veux rien savoir, Mosca, ne vous déplaise. Et si vous voulez un conseil, oubliez cette affaire. Oubliez-la et n’y revenez plus ! Et dites-vous que si moi, je suis nommé à vie, vous, vous pouvez être révoqué à tout moment. Est-ce clair ?
Le sbire leva une main. C’était tout à fait clair. Il avait compris et il acceptait.
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