Pierre-Mony Chan

Les spin-off sont à la mode...Mais c'est malgré tout une bonne surprise surtout au niveau de la qualité du dessin (dessinateur de cross fire et colorisation de Buchet), les cases sont très dynamiques avec des décors plutôt travaillés.

Au niveau de Navis on retrouve l'adorable peste des débuts avec sont coté espiègle et rebelle...par contre j'ai eu un peu de peine à la reconnaître au niveau charadesign.

Au niveau scénario, c'est du très classique. Une planète, des magouilles politique et navis au milieu.

Bref, c'est beau, bien réalisé et agréable à lire avec une histoire bouclée en 1 tome.

Après cela n'apporte pas grand chose au cycle de sillage (plus de l'ordre de la collection) et c'est plus que commercial à mon gout. Buchet sort quasi un tome à l'année et la nous ne sommes pas loin de l'overdose si il y a en plus des one shot.

Cross Fire est ce qu'on peut appeler communément une bd sympa et au ton léger. Du pur divertissement ! On prend un garde de corps accessoirement bon tireur à la James Bond et on mâtine le tout avec un scénario digne du Da Vinci Code. C'est à la mode ésotérique. On savoure le tout avec une petite histoire d'amour sur un duo plutôt comique.



La lecture est très agréable dans un genre assez proche du manga par ses scènes d'actions. C'est efficace comme un jeu vidéo. Les scènes s'enchaînent avec brio. Il y a une véritable maîtrise du récit. Par ailleurs, j'aime bien ce graphisme moderne et dynamique.



Les inconvénients sont : des personnages stéréotypés, une histoire déjà vu, des rebondissements qu'on devine, aucune psychologie propre ...



Pour autant, c'est un bon cocktail explosif de la bd aventure avec tout ce qu'il faut pour ravir les amateurs du genre.

On a bien à faire à Sillage : à part le dessinateur et le style de dessin qui change mais reste proche (contrairement aux chroniques de Sillages), on reste bien dans le même esprit. Rien à voir par exemple avec la série de Navis qui s'en éloigne bien trop à mon gout.

Cette série n'est pas indispensable pour la trame principale de l'histoire de Sillage, mais c'est aussi vrai pour certain des tomes de la série mère.

Donc si vous n'êtes pas allergique aux changements de dessinateur et fan de Sillage ça vous plaira.

Il est vrai que je déteste les déclinaisons à but essentiellement commerciales. Sillage a déjà connu Navis ou encore ses fameuses chroniques qui n'ont d'ailleurs pas défrayé la chronique. Bref, les précédents spin-off avaient moyennement convaincu le lectorat.



Quelques années plus tard, on remet le couvert car c'est à nouveau un effet de mode avec les séries qui fonctionne. On se situe entre le tome 2 et le tome 3 mais on notera des références avec le tome 7 ce qui nous fait perdre un peu nos repères chronologiques. Bref, ce n'est pas exact.



Sur la forme, c'est bien dessinée et parfois mieux que sur la série mère notamment au niveau des personnages et des détails. Le style graphique s'apparente un peu au manga. Un autre avantage est celui de lire une histoire indépendante et non à suivre. L'efficacité sera de mise. Le contexte politique sera également bien expliqué avec ce référendum qui en rappelle d'autre.



On retrouve de l'humour et de l'action, un peu comme au début de la saga culte. Si l'objectif était de renouer avec les débuts, c'est plutôt réussi.

[Cette critique concerne toute cette fabuleuse saga dont je suis juste méga fan!]



Ah ça, je la chéris particulièrement parce qu’elle défonce tout sur son passage. Elle n’est certes pas très connue du grand public, et pourtant, oh mon dieu, mais qu’est-ce qu’elle décoiffe ! Je veux bien sûr parler, comme vous vous en doutez tous, de cette BD hors du commun, dont le septième tome n’est malheureusement pas prévu pour bientôt – et que j’attends depuis des années, en fait – de Cross Fire. Bon, je sais qu’une série romanesque érotique porte le même nom MAIS la saga BD est sortie avant, alors bon. Bref, Cross Fire, c’est le petit bébé de Pierre-Mony Chan (au crayon) et Jean-Luc Sala (à la plume). Et mon petit bébé aussi. Bien rangé dans ma bibliothèque à ma maison. Mon petit bébé. Mon précieux, comme dirait l’autre. Cette saga a commencé à être publiée en 2004 chez Soleil Productions (anciennement éditions Soleil) et compte actuellement six tomes. Depuis la parution de ce dernier tome, Rien que pour vos Dieux, en 2012, bah on attendait la suite, sortie il y a quelques mois. Eh oui ! Cela faisait cinq longues années qu’on attendait désespérément le prochain volume pour savoir si … non, je ne vous spoilerai pas. Je vais juste vous faire baver, comme ça, vous les achèterez (ou les emprunterez, parce que les bibliothèques c’est cool aussi), et vous vous joindrez à moi dans cette interminable attente. Mais je vous jure que ça vaut le coup. Preuves.



> Coup de crayon

Alala… Je ne sais que dire du trait de Chan. Oui, je l’appelle Chan, parce que je les ai tellement lues et relues, ces BD, que j’ai l’impression de le connaître (alors que pas du tout). Ses dessins sont magnétiques : ils attirent l’œil par leur perfection, leurs multiples détails, leur justesse, leur réalisme, leur beauté époustouflante. Tout y passe, comme si rien n’échappait au coup de crayon de Chan : les expressions des visages, leurs émotions et leurs attitudes, les corps, leurs formes et leurs mouvements, les paysages, leurs couleurs et leur originalité. Les dessins de Chan sont juste magnifiques, il nous balance à la figure des personnages si beaux et si forts, des paysages, des décors, tout est si réussi, si parfait ! Mais pas dans l’exagération, et c’est sûrement sa force. Chan ne s’éloigne pas pour autant de la réalité, au contraire : les proportions sont conservées et les distances respectées. Il possède un coup de crayon graphique et hypnotisant, qui s’améliore de tome en tome. Un coup de crayon qui vous fait dire « qu’est-ce que je donnerais pas pour vivre dans son monde ! »



> Coup de plume

Mais nous ne pouvons saisir toute la beauté de l’art de Chan sans le scénario de Jean-Luc (oui, lui aussi, c’est devenu mon poto virtuel). Pour faire court, c’est l’histoire d’un tueur à gages (le meilleur), Angelo, qui prend sous son aile (parce que le parrain de la mafia pour qui il travaille a une dette à régler et il le fait en prêtant son meilleur élément) une jolie investigatrice (elle est vraiment trop sexy), Sofia, pour la protéger. Au fur et à mesure des aventures, le duo va fourrer son nez là où il ne faut pas (évidemment, sinon c’est pas drôle), et fouiller dans le passé des affaires sombres du Vatican au risque de réveiller des secrets qui auraient peut-être mieux fait de rester endormis. Pendant six tomes (mais où est le septième, punaise ?), Angelo et Sofia vont vivre des aventures plus périlleuses les unes que les autres et mettre leur vie en danger. Le duo se transforme en véritable équipe car ils croiseront la route de différents personnages. Jean-Luc nous offre un cocktail explosif d’intrigues louches et trépidantes sur le Vatican, basées à la fois sur son imagination et sur des faits réels (parce que Freud est aussi de la partie !), ce qui nous met en appétit. Le rythme est palpitant et alterne entre présent, avec Angelo et Sofia, et passé, avec des flashback sur des personnages que l’on ne connaît pas encore. Afin que la compréhension du lecteur soit optimale, Jean-Luc et Chan ont décidé de mettre les pages du passé en noir, et de coloriser les cases en orange. Comme ça, personne ne peut se perdre. Le rythme est haletant, sans parler du cliffhanger à chaque fin de tome qui nous donne envie de dévorer la suite (quand elle est disponible, bien sûr… #tome7). Jean-Luc nous tient en haleine, du début à la fin, avec une BD à la fois dramatique, historique et humoristique. Oui, parce que les personnages sont vraiment drôles. J’ai oublié d’en parler mais Angelo, c’est une vraie perle, un italien cliché comme on les aime, séducteur à la Don Juan, mais raté, alors c’est très drôle. Et pourtant, il est très efficace dans son job, alors on s’y attache vraiment. Et Sofia, si sérieuse et si coincée, ne va pas résister à ce bouffon (dans le sens “celui qui amuse le Roi”) plus longtemps. Parce que l’humour, c’est contagieux. Bref, Jean-Luc donne aux personnages une réelle identité à travers une personnalité unique et cohérente, qui reste la même du début à la fin.



Je sais, je me suis emportée, mais il fallait que je vous parle de Cross Fire. Et encore, je me suis retenue, parce que je pense que j’aurais pu écrire une dissert’ dessus tellement cette BD, c’est la vie. Et puis, une fois que vous l’aurez lue, contactez-moi, et je vous accepterai peut-être dans ma secte…

Dans cet avant dernier tome, on sent que les choses accélèrent. La résolution est proche. Les derniers secrets sur le tombeau de Judas se dévoilent. Les templiers et l'inquisition avancent leurs derniers pions. Nous avons toujours le droit à de l'action, des rebondissements, de l'humour et une fin qui nous tient en haleine. Qui nous a tenu en haleine pendant plusieurs années.

Les dessins sont à l'image de la couverture.

Quoi dire de plus par rapport aux tomes précédents ?

Nous laissons un peu le côté ésotérique pour plus d'actions. Avec l'Irak on a une autre ambiance, toujours des ennuis mais beaucoup plus concrets.

Bien on n'oublie pas les templiers, ni les inquisiteurs, même si ils ont un rôle un peu moins actifs.

L'humour est toujours présent grâce aux personnages et aux dialogues décalés.

Les dessins sont très beaux et lumineux.

C'est un vrai plaisir de lire cette série.

Il devient difficile de critiquer tome par tome.

Avec la même régularité, les auteurs distillent mystères, révélations, action, humour... C'est un plaisir de plonger avec Sofia, Gina, Anna et Angelo. Je m'accroche toujours sur ce qu'ils cherchent. J'ai hâte de connaitre la conclusion à tout ça.

Le ton reste léger malgré une certaine gravité dans le scénario. Un vrai plaisir de lectures avec des personnages attachants. Et des dessins toujours très réussis et colorés.

Une série où les tomes sont égaux. C'est toujours entrainant, bourré d'actions, de suspense et d'humour.

Pour comprendre les mystères de l'Eglise nous revenons dans le passé, qui s'entrecoupe avec les avancées de l'équipe de Marchesi. Le Graal, les Templiers, Juda... Malgré toutes les explications données pour les incultes (comme moi, il faut dire que je n'y connais vraiment rien en religion alors quand ils parlent de Mandéens, de Sabba... je suis vite perdue), il est difficile de suivre. Mais on entrevoit quand même les deux puissances qui s'affrontent, avec nos héros au milieu. On a du mal à voir quel mystère ils protègent ou ils cherchent.

Les auteurs savent nous tenir en haleine. Que ça soit sur les nombreux mystères ou sur Angelo. Qui reste bien plus mort que vivant dans ce tome.

Les dessins sont toujours très agréables avec les couleurs vives et les visages expressifs.

On est lancé dans l'action. Pas de temps mort dans ce deuxième tome. Le mystère s'épaissit, les connections entre les différents organismes et les différents éléments commencent à se complexifier. Il faut s'accrocher parfois lors des explications. On est entrainé dans cet univers, dans les catacombes du Vatican et du pouvoir des religieux.A la fin de ce tome je me pose encore beaucoup de questions malgré quelques réponses. Mais le suspense va aller jusqu'au dernier tome ça c'est sur.

Il y a toujours ce savant mélange d'actions, de mystères, d'humour.

Les dessins sont très colorés, j'ai aimé le voyage en yacht et la couleur turquoise de la mer. La colorisation et la précision du trait se sont améliorées. Les dessins en sont que plus agréables.

Cross fire est une série que j'adore. Et la sortie du dernier tome est une bonne excuse pour tout relire.

Je replonge avec plaisir dans cet univers de mystère entre secret et religion. Et avec un peu d'anxiété. Moi et les templiers...

Mais dans ce premier tome ça reste sobre. On fait connaissance des protagonistes et de leur mission et aussi un peu de leurs ennemis encore très énigmatiques.

Pour autant ça ne manque pas d'actions et déjà de beaucoup de mystères. Une vraie histoire de fond, sans être vraiment très originale, mais une dynamique surtout basée sur la relation entre Angelo et Sofia, différents, qui ne manque pas de piment, de rebondissements, et surtout pas d'humour.

Les dessins sont très colorés, agréables, qui sont un ravissement pour les yeux. On voyage. Je déplore parfois un manque de netteté.

L'emplacement de la tombe de Judas est à portée de main, quelque part en Irak, et il attire bien des convoitises. Ainsi, encore une fois, Sofia et Anna ne sont pas seules sur le coup. Les anciennes sectes se réveillent et passent à l'action.



Cet avant dernier tome est riche en informations, petit à petit nous reconstruisons le puzzle du mystère Judas/templiers/Graal. Mais ce sera surtout dans l'ultime tome que nous sera révélé les derniers éléments.

On s'amuse toujours beaucoup à lire cette BD, écrite sur un ton léger et bourré d'action.

Changement de décor, nous quittons Rome pour l'Irak. Et c'est de nouveau en compagnie d'Angelo que Sofia et Anna vont poursuivre les investigations sur le tombeau de Judas.



Le tome commence, comme le précédent, par un flash-back nous explicitant comment l'ordre des templiers à survécu.

Ce que l'on peut dire c'est que le premier jour en Irak est mouvementé pour nos trois chercheurs du Graal. Mais cela ne les empêche pas de continuer leur quête. Un tome toujours aussi rythmé et drôle. Une lecture rafraîchissante!

Sofia, Anna et Gina vont se faire une petite virée entre filles dans la bibliothèque secrète du Vatican afin d'y dérober de précieux documents cachés par l'église. Et pour changer, les gros méchants seront là et ça va exploser!!



L'histoire avance assez peu dans ce tome, pas de révélations fracassantes même si avec la subtilisation d'anciens ouvrages la piste de templiers, du Graal ou de Judas devrait se poursuivre.

Par contre c'est toujours aussi divertissant avec de l'action, de la bagarre et de l'humour. Comme dans un bon James Bond, c'est parfois farfelu mais c'est sympa à regarder. Surtout qu'au dessin Chan fait des prouesses.

Angelo vient de se faire tirer dessus par les membres de la secte qui toujours se trouve sur leur passage. Est-il vivant? Est-il mort? Peut-on le sauver? Mourir et laisser vivre comme le dit le titre...

Au monastère de Dimitrios la bataille fait rage, tout cela pour l'évangile de Judas. Cela fait beaucoup de morts pour ces révélations probablement anti-canonique, probablement en lien avec les templiers.



Les auteurs sortent le grand jeu : bataille, suspense, révélations et surtout encore beaucoup de mystère. Nous commençons à être comme Sofia, on poursuit notre quête avide de découvrir les dessous de cette affaire. Et pour cela on dévore pages après pages! encore!

Ce tome a une tension un peu plus grave que les deux premiers, mais quelques petits moments d'humour sont ménagés.

Sofia et Angelo s'infiltre sur le camp de fouille de Jérusalem afin de voler un évangile trouvé sur place. Son contenu est probablement anti-canonique vu qu'il serait écrit de la main de Judas lui même! Seulement il ne sont pas les seuls sur le coup!



Encore une mission qui se termine en bain de sang mais le mystérieux évangile est en parti sauvé. Que vont-il trouvé à l’intérieur de ce vieux parchemin? Et qu'elle est cette secte qui, à chaque fois, leur mets des bâtons dans les roues? Ce tome 2 est toujours aussi haletant, alternant l'action l'humour et les révélations. Le mystère, les secrets du Vatican et des templiers, ainsi que les zones d'ombres de certains personnages nous promettent une suite tout aussi palpitante.

Sofia est une jeune femme de terrain qui travaille pour le Saint office du Vatican. Avec son supérieur le cardinal Marchesi, elle trouve des objets précieux qui pourrait mettre en péril les bases de la religion catholique afin de les soustraire au public.



Un très bon début de série qui ne manque ni d'action ni d'humour.

On plante les bases d'un mystère autour d'un évangile inconnu, qui serait écrit de la main de Judas lui-même. Un contenu qui pourrait être explosif pour l'église. Mais l'équipe de l'Ufficio n'est pas seule sur le coup puisque qu'une mystérieuse secte semble être sur le coup.

Sofia est une sorte de james bond qui utilise gadgets et ruses pour exfiltrer ses preuve anticatholiques. D'ailleurs les références à notre célèbre espion sont nombreuses, ne serait-ce que dans les titres des tomes...



Le dessin est vraiment bien, tout comme l'histoire il est plein de dynamique et d'humour. Une lecture très agréable et divertissante!

Une très bonne surprise pour cette nouvelle série. Nous accompagnons Nävis dans sa toute première enquête pour notre plus grand plaisir. L'univers est toujours aussi riche et colorée. L'héroïne a déjà ce petit côté impertinent qui plaît tant. Bref une belle réussite.
Lien : https://unlivreselonmonenvie..

C'est sympa, mais je décroche avec la partie historique sur l'histoire de la chrétienté.

Une série qui débute agréablement. On sent bien qu'il va y avoir une opposition teintée d'humour au niveau des méthodes des 2 protagonistes....