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Critiques de Pierre Nemours (15)
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Le dossier opéra

J'ai hérité, il serait plus juste de dire j'ai récupéré une centaine d'ouvrages d'espionnage et de romans policiers.

Les éditions du Fleuve noir constituent la majeure partie de ce stock que je suis tenté d'explorer. En effet, si je connais les auteurs, je n'ai pas pour autant profité de leur prose et mon appréciation jusqu'ici n'est que subjective.

Comme l'amateur qui rentre dans un grand magasin au moment de la foire au vin je vais devoir gouter plusieurs bouteilles avant de revenir un jour prochain acheter trois cartons.

La phase dégustation commence.

Aujourd'hui j'ai ouvert le château "Opération Opéra" de Pierre Nemours.

Histoire d'espionnage dans laquelle s'affronte d'une part - un homme d'affaires italien (homme de paille du KGB) épaulé de mercenaires anciens de l'OAS et d'une branche algérienne de l'opposition au FLN - et d'autre part les services secrets français.

Le pétrole saharien étant l'objet de cette lutte.

Je ne vais pas contester que l'auteur connaisse son métier de faiseur de romans policiers (je dénombre plus d'une centaine de titres au Fleuve noir).

Aucun problème au niveau du vocabulaire, ni de la syntaxe. Rien de tout cela. Facile à lire, tout le monde peut comprendre. Un bon scénario pour un télé film (course-poursuite, bagarres, réception en tenue de soirée avec belles femmes) à condition que le réalisateur ne soit pas trop fidèle à l'intrigue car l'on y trouve des situations invraisemblables, des coups de théâtre farfelus qui nous font entrevoir un auteur payé à la ligne qui se préoccupe guère de l'avis du lecteur. Si peu, que j'ai découvert qu'il n'hésite pas à réutiliser parfois des scènes sur d'autres romans (voir le général tire le glaive).

Ce Pierre Nemours est un tout petit vin de table, certainement pas de garde.

Je n'ai pas trouvé là le petit bijou qu'on est content de faire découvrir aux amis en leur disant : Vous connaissez ce Pierre Nemours ? Vous allez m'en dire des nouvelles !

Ce soir j'ai le polar triste.
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Le challenger

Simon parucci dit jonhnny le yankee parce qu'il a passé cinq ans aux États-Unis. Petit malfrat, fait croire à tout le monde, qu'il est revenu en Corse se mettre au vert, suite à la mort de jo Orlandi retrouvé Truffé de plomb dans un Garni du Bronx.il travaille comme public relations pour le cinéma. il parle a Mathieu venturi un vrai truand,, que les Américains doivent tourné un film policier sur l, île et qu'il est chargé de trouvé des figurants.quand Matthieu apprend que le film comprends que le film prévoit une scène de braquage de la banque de Bastia, il imagine le coup du siècle et avec l, aide de la police . mais qui manipule qui.un thriller plein de suspense.👍
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les conjurés d'Assouan

Pierre Nemours (de son vrai nom Guillemot) ré-inventa en littérature, avant "Mr et Mrs Smith", "La Totale" ou son remake "True lies" au cinéma, le couple d’espion. Ils ont existé dans la réalité et assez bien fonctionné comme Goar et Gevork Vartanyan, ce couple russe qui déjoua un complot nazi d’assassinat de Franklin Roosevelt, Winston Churchill et Staline en 1943.

Ici le colonel Frédéric Lemoine travaille avec son épouse Sylvia pendant que l’on garde les gosses à leur domicile !

Comme l’indique le titre, ils prennent la direction d’Assouan pour enquêter, en pleine Égypte nassérienne, sur les agissements de scientifiques allemands.

Si l’ensemble est assez réaliste sur le fond, le choix de donner à lire successivement les notes du mari et de la femme décrédibilise le roman par sa forme. Ce fut en son temps l’erreur grossière des Hauts de Hurlevent où un journal intime retraduisait tous les détails de l’histoire, dialogues compris avec la précision de l’instant vécu !

Tendu mais sans le côté « punchy » d’un bon Adam Saint-Moore, "Les conjurés d’Assouan", au demeurant bien écrit, se laisse lire sans autre désagrément.
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Meurtre en gros plan

Jusqu’à présent, dans mon esprit, Pierre Nemours n’évoquait que la rue du même nom sise à Paris et dans laquelle se situe le Théâtre Comédie dans lequel était enregistrée la mythique émission « La Grosse Émission » de la chaîne Comédie de Dominique Farrugia qui, entre 1997 et 2002 révéla notamment la troupe des Robins des Bois, mais également des comédiens tels que Jonathan Lambert, Axelle Lafont, Sören Prévost, Philippe Lelièvre et même Cyril Hanouna (qui était stagiaire sur la chaîne, accessoiriste pour les Robins des Bois et qui, pour les émissions, jouait le rôle du concierge du théâtre dont la spécialité était d’aller faire chier les clients des magasins de la rue, souvent en se promenant à poil)…



Aussi, quand je suis tombé sur « Meurtre en gros plan », signé Pierre Nemours, je me suis dit qu’il était temps de découvrir l’auteur qui avait donné son nom à cette rue…



« Meurtre en gros plan » est un roman publié en 1967 dans la collection « Spécial-Police » des éditions Fleuve Noir et réédité en 2014 en numérique aux éditions « French Pulp »…

L’Andalousie est devenue terre de cinéma, notamment grâce à ses grands espaces désertiques pouvant évoquer, selon les besoins, les plaines du Far West ou le désert Saharien.



Et, justement, une équipe est en train de tourner un film dont l’action est censée se dérouler en Algérie, durant la guerre.



Malheureusement, les rushes de la scène de l’exécution du héros du film, interprétés par la grande vedette, ont été accidentellement endommagés. Il faut alors retourner la scène, au crépuscule.



12 soldats tirent sur le héros attaché au poteau d’exécution. La scène est splendide, l’acteur joue à la perfection… pas étonnant, le comédien ne joue pas, il a réellement été touché d’une balle et est décédé.



Accident ? Probablement. Mais la police espagnole ne parvenant pas à avancer dans cette enquête, elle fait appel au commissaire Vieljeux qui, parlant à la fois la langue du pays et celle (le français) de l’équipe de tournage, aura plus de facilité pour mener les investigations.



Mais très vite, dans l’esprit du policier, l’accident n’est pas concevable. Et si les rushes avaient été volontairement détruits pour obliger l’équipe à retourner la scène fatale ?...



Que dire de ce roman ?



Déjà, que l’intrigue n’est guère originale et que l’on devine assez rapidement le déroulé de l’histoire ainsi que l’identité du principal suspect même si l’auteur nous réserve un rebondissement histoire de complexifier un peu l’ensemble.



Ensuite que l’intérêt principal, au moment de l’écriture, a perdu un peu de son impact au fil du temps.



Effectivement, il semblerait que la volonté première de l’auteur est de décrire un peu l’envers du décor du cinéma, un monde fantasmatique pour les lecteurs des années 1960, mais qui est beaucoup moins mystérieux pour les lecteurs d’aujourd’hui.



Et c’est donc à cela que s’attache l’auteur plus qu’à ses personnages ou à son intrigue.



Une intrigue un peu cousue de fil blanc, d’ailleurs, même si l’auteur nous révèle de petits rebondissements.



Du coup, avec une intrigue un peu légère et des personnages, dont, notamment, le héros, le commissaire Vieljeux, un peu fade, difficile, de nos jours, d’être totalement passionné par un roman qui, sans être mauvais, manque un peu d’intérêt.
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Les seides de Mars

Une équipe des renseignements français est envoyé à Berlin ouest pour enquêter sur le meurtre du capitaine Palardon, responsable de la sécurité des troupes françaises stationnant au quartier Napoléon. Très vite l’enquête va révéler les preratifs d’un attentat.

Ce roman d’espionnage est captivant. Pas de fioritures, l’auteur va directement au but ce qui donne un souffle au récit qui nous replonge dans l’ambiance des années de guerre froide.

Le livre remplit son but: divertir.
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Le gang des honnêtes gens

En voila une surprise, on a envie de les prendre en sympathie ces voleurs car ils ont tous une bonne raison de commettre ce braquage.

Monter un braquage c’est comme tenir une entreprise, c’est ce que l’auteur démontre dans ce roman.

Suspense et action sont présents tout au long du roman. Vont –ils réussir ? oui, non ?

Bonne intrigue. Bon roman au style fluide

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À 6 heures... au Calice

Livre classique de la série Fleuve noir espionnage.



Souvent, quand je débute une critique ou un commentaire de ce genre, cela veut dire que le livre ne m'a pas marqué mais qu'au moment de la lecture j'ai passé un bon moment.



Alors, malheureusement, cela fait un mois que j'ai lu le livre et je ne me souviens plus vraiment de l'histoire, alors vous allez devoir me faire confiance sur la note.



Et d'ailleurs, je dois me faire confiance aussi pour ce qui est de la note ;)
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Rouge comme le sang

Le 23 février 1836, les soldats mexicains commandés par un nombre impressionnant d’officiers, le tout chapeauté par le général-président Antonio Lopez de Santa-Anna, un inconditionnel de Napoléon Bonaparte, arrivent à San Antonio de Bexar. Leur but, déloger les quelques cent-quatre-vingts militaires et civils qui sont retranchés dans la mission de l’Alamo, petit hameau fortifié avec en son centre son église espagnole.



Les Texans, qui aspirent depuis longtemps à leur indépendance, sont constitués de Mexicains, d’Américains, d’émigrés d’origine diverse dont des Français et des Anglais. Tous ont en commun leur désir de liberté vis-à-vis du Mexique. Depuis le 3 novembre 1835, le Texas s’est déclaré indépendant, et le gouvernement réside à Washington sur Brazos. La garnison est commandée par le jeune lieutenant-colonel Williams Travis, vingt-cinq ans, et parmi les soldats et civils qui vont défendre chèrement leur peau, les célèbres Davy Crockett et sa trentaine de volontaires et Jim Bowie qui est malade, des coureurs de prairie qui n’ont rien à perdre que l’honneur et la vie. Mais la vie, pour eux n’est qu’un accessoire, auquel ils tiennent certes, tout autant que le couvre-chef en peau de castor de Crockett.



Du 23 février au 6 mars 1836, de nombreuses échauffourées opposent les Mexicains et assiégés, ponctuées par des tirs de canons. Le général Santa Anna érige en haut de l’église de San Antonio un drapeau rouge. Rouge comme le sang. William Travis envoie quelques messagers à l’attention du général Sam Houston, à Gonzales ainsi qu’au colonel Fannin qui est en poste à Goliad avec trois cents hommes. Et dans la nuit du 5 au 6 mars, un dimanche, Santa Anna déclenche l’attaque.



Le colonel Fannin, pusillanime, a commencé à se diriger vers San Antonio de Bexar, mais a préféré faire demi-route tandis que Sam Houston tergiverse. Ce qui fait que les renforts attendus ne se présentent pas et Santa-Anna lance ses troupes à l’assaut de l’Alamo empruntant des méthodes médiévales.



Le premier à mourir sous l’assaut sera le lieutenant-colonel William Travis, mais Crockett et Bowie tomberont eux aussi sous les coups des assaillants ainsi que toute la population. Seules en réchapperont quelques femmes qui étaient réfugiées dans l’église de la mission. Mais Santa-Anna ne se contente pas de ce succès et il dirige ses troupes jusqu’à Goliad. Fannin fait une tentative de résistance puis se rend. Lui et ses hommes seront passés par les armes, Santa-Anna déclarant ne vouloir faire aucun prisonnier.



Mais des civils tentent de contrer le boucher de l’Alamo, dont Soledad Garnett, une Mexicaine mariée à Garnett, un Américain en poste à Alamo, Pacheco, son frère et associé dans le ranch avec Garnett, Horace Alsbury dont la femme mexicaine est aussi à Alamo, plus quelques hommes dont Paul Picard, le Français, le jeune Robert Gunsmith, seize ans, le docteur Sutherland…



Soledad veut venger la mort probable de son mari tandis que Sutherland convainc Sam Houston de poursuivre Santa-Anna qui continue son périple vers Galveston.







Pierre Nemours, s’appuyant sur des documents d’époque et les ouvrages de Walter Lord et autres historiens, décrit cette bataille de l’Alamo puis les combats qui suivront jusqu’au 21 avril 1836, la bataille de San Jacinto.



La défaite de l’Alamo et celles qui suivirent, les exactions menées par Santa-Anna et son armée, contribuèrent à soulever l’enthousiasme général et les volontaires, mais un peu tard, pour assoir l’indépendance de l’état du Texas.



De ce fait historique, Pierre Nemours met en valeur quelques figures de fiction dont Soledad Garnett qui par son action contribua à cette indépendance en montrant la voie du courage contre ceux qui étaient devenus les envahisseurs, les Mexicains de Santa-Anna.



Il met en valeur la population militaire et civile de l’Alamo qui était composée d’hommes et de femmes venus du Mexique, d’autres états de la jeune république des Etats-Unis, d’Anglais, de Français, qui vivaient tous en harmonie. Cent-quatre vingt-trois personnes, cent-quatre-vingt-trois combattants unis sous la même bannière.



Santa-Anna fut un général versatile, qui passa dans le camp des insurgés mexicains après avoir été dans celui des Espagnols, et il reproche aux Texans de se conduire comme lui-même l’a fait, c’est-à dire arracher l’indépendance. En effet l’indépendance du Mexique vis-à-vis de l’Espagne ne date que de 1824, confortée par la bataille de Tampico à laquelle il prit part, devenant le Héros de Tampico. Mais il est orgueilleux, ambitieux, fasciné par Napoléon Bonaparte, et n’accepte pas que l’état du Texas se soulève pour sa liberté envers le Mexique.



Et comme le déclare le docteur Reyes, qui suit un peu malgré lui l’état-major de Santa-Anna :



Notre indépendance à nous n’est que le résultat de la décadence espagnole. Nous n’avons fait que substituer à la société sclérosée de Madrid, la nôtre, tout aussi figée. Et nous restons entre nous. Aucun courant d’immigration ne vient apporter des énergies nouvelles.



Les Américains, au contraire, ont arraché leur liberté à une Angleterre à l’apogée de sa puissance. Chaque jour, des centaines d’Européens enthousiastes arrivent dans ce pays neuf, dont ils reculent sans cesse les frontières. La preuve c’est que n’avons pas été capables de mettre en valeur notre Texas nous-mêmes. Il nous a fallu faire appel à des étrangers.



Cela devrait faire réfléchir certains hommes politiques, qui façonnent les esprits par leurs déclarations à l’emporte-pièce, rétrogrades et obtus, qui n’ont rien compris à l’Histoire des peuples, et leur apprendre à mesurer leurs paroles concernant l’immigration. Et pas uniquement en France.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Le gang des honnêtes gens

Quatre personnes vont s'unir afin de réussir un braquage. Il y a Paul Récord, 49 ans et marié, ancien directeur au chômage qui veut prendre sa revanche sur la vie parce qu'à son âge il ne se sent plus bon à rien et il est difficile pour lui de retrouver un emploi digne de ce nom. Il y a Francis Ballogne, 28 ans qui travaille dans la banque. Il est père d'une petite fille handicapée et il a besoin d'argent pour pouvoir la faire opérer en Amérique. Puis, il y a Norbert Souche papa d'un petit garçon. Il est flic et marié avec Angèle une femme qui le dénigre à longueur de temps. Enfin, il y a Raphaël Davila la quarantaine qui veut changer de vie et surtout de pays car il ne supporte plus la France. "Le gang des honnêtes gens" est formé. Ils décident de braquer le coffre d'une banque. Doutes, peur, appréhensions mais aussi excitation car les enjeux sont énormes. Ils vont mettre en place un plan ingénieux. Leur but: braquer ce coffre et ne faire aucune victime. Ils se lancent dans l'action la plus audacieuse de leur vie mais n'est-ce pas un pari risqué? Leur plan va-t-il réussir et vont-il pouvoir profiter de cet argent? J'ai bien peur que le destin en décide autrement...



J'étais sceptique au départ mais tout compte fait j'ai beaucoup aimé ces personnages. Des personnages qui se battent pour avoir un semblant de vie meilleure. Je ne m'attendais pas du tout à un tel dénouement et j'ai été agréablement surprise. Je suis très heureuse d'avoir pu découvrir ce livre. On se met totalement à la place de ces hommes et on ressent une réelle empathie pour eux. J'ai eu l'impression de lire un fait divers plutôt qu'une oeuvre de fiction. C'est un livre court que j'ai lu presque d'une traite tellement j'étais happée par les événements. Je le conseille à tous les amateurs de polar.
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Les Grandes Enigmes de l' Interpol, tome 1

J'étais très impatient de lire cet ouvrage, mais j'ai dû abandonner...



En effet, cela a été un début de lecture douleureux car, même si le sujet m'intéresse énormément, l'écriture est très lourde, étouffante et peu attrayante.



J'ai trouvé cela particulièrement indigeste et pompeux !



Je le mets dans la catégorie des abandonnés, j'essayerai plus tard de le reprendre et réévaluerai dans ce cas la note, surtout que j'ai le tome 2 à lire.



Mais là, pour moi, ce n'est pas lisible.
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Le Général et le roi Midas

Un bon bouquin d’espionnage des années 70. Tout y est: CIA, KGB et bien sûr les services secrets français qui montent une opération d’intoxication des deux protagonistes pour faciliter la diplomatie française. Et le tout se passe principalement à Amsterdam pour le dépaysement. On passe un bon moment à lire ce roman dans un contexte de guerre froide et d’espionnage à l’ancienne basé sur l’humain et sans informatique.
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Le gang des honnêtes gens

Pas mal sur le papier ce roman se révèle assez vite un peu longuet et pas au meilleur niveau des productions des années 70/80. Pierre Nemours (1920/1982) fut un écrivain productif et populaire, mais je ne suis pas certain que ce titre fut l'un de ses plus grands succès. Il traîne en longueurs et j'ai peiné à m'y intéresser totalement. Le cambriolage se monte doucement, très doucement, et de ce temps, l'auteur ne profite pas pour vraiment dresser de vrais portraits de ses personnages qui resteront toujours un peu vides.



Le roman s'emballe sur la fin et finalement seule la dernière partie, celle qui concerne l'après-cambriolage est vraiment passionnante et haletante (enfin, tout cela est très personnel et ce livre pourra plaire à certains). Un peu tard, il eût été bon que le suspense naquît bien en amont de l'épilogue.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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L'anti général

Je suis tombée par hasard sur ce roman d’espionnage, dans une boîte à livres et c’est une belle découverte !

L’histoire se déroule à la fin des années soixante. Mandatés par le gouvernement, trois agents du S.D.E.C.E (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage – ancêtre de la D.G.S.E.) se rendent en Suisse, au domicile du professeur Bernard Gannelong, afin de récupérer un dossier très sensible, résumant les travaux que cet éminent scientifique français a réalisé sur l’antimatière. Sur place, ils se rendent compte que le dossier a été confié, peu de temps avant leur venue, à trois imposteurs qui ont usurpé leurs identités. Au cours de leurs investigations pour retrouver le dossier disparu, nos trois espions vont être propulsés au cœur d’une machination financière, dirigée par un ancien légionnaire corrompu, tombé dans le grand banditisme et dont les agissements s’exercent sous couvert d’une maison de rendez-vous, un lieu de prostitution où le vice et le lucre côtoient le luxe et les affaires…

Pierre Nemours n’a plus à prouver son talent en matière de littérature d’espionnage. De main de maître, il entretient le mystère glaçant qui entoure cette affaire criminelle aux multiples rebondissements. Le suspense démarre en trombe, dès la première page du livre, puis monte progressivement en intensité pour finir en apothéose !



Le récit est sublimé par la plume experte du romancier dont le style littéraire associe judicieusement, l’expression poétique des paysages helvétiques, d’une beauté à couper le souffle, à l’ambiance glauque et mafieuse dans laquelle le lecteur retient son souffle, sursautant à chaque détonation de parabellum ou de rafales de mitraillette. Un roman d’espionnage qui se lit d’une traite, à ne manquer sous aucun prétexte !

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Scotland Yard fournit l'alibi

Suite à un hold-up d'envergure, 350 000 livres sterling disparaissent. Les seuls témoins sont le chauffeur et le convoyeur mais, leurs explications sont jugées invraisemblables. le superintendent Abercombe mène l'enquête sans que celle-ci ne le conduise sur les traces du ou des coupables. L'enquête stagne pendant plus d'une année jusqu'à ce qu'Abercombe soit mis en présence d'un scientifique qui pourrait être lié à ce vol...



******************



C'est une sacré somme qui a été dérobée , 350 000 livres soit les paris des matchs de football.

Les deux seuls "témoins" le conducteur et le convoyeur qui disent ne se souvenir de rien .

Quelques mois auparavant , un chimiste c'était fait éjecté sans ménagement avec son dossier de gaz miracle ; l'arme pacifiste absolue ...

Mais depuis ce jour une idée lui trottait dans la tête ...

Mais Scotland - Yard est sur les dents .



******************



Un roman très british, à l'ancienne plutôt bien mené mais pas exceptionnel.

Une histoire tout en douceur dans laquelle l'auteur a choisi 2 épilogues ; la réelle,car tirée d'une histoire vraie et la sienne , plus idyllique ...











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Le gang des honnêtes gens

Il y a Paul Récord ancien directeur de Nordcoop, Francis Ballogne employé de banque, Norbert Souche le flic de la bande et Raphaël Davila employé à la Caisse Autonome de la Construction et du Logement. Tous ont bon nombre d'espoirs déchus et cachent quelques secrets, et à eux quatre, ils forment "le gang des honnêtes gens" comme ils se sont surnommés, et préparent le braquage de la banque. Ce braquage, ils ont de bonnes raisons de le faire et le préparent avec minutie, alors impossible d'échouer.



C'est un livre que j'avais gagné sur Twitter il y a quelque temps et qui avait été édité pour la première fois en 1970 (ça je l'ai découvert après ma lecture). Sa réédition chez French Pulp Éditions a donc été pour moi l'occasion de découvrir Le gang des honnêtes gens de Pierre Nemours, car sans ça, je n'en aurais jamais entendu parler.



Nous faisons donc la connaissance de ces quatre hommes, Paul, Francis, Raphaël et Norbert. Ils forment une bande plutôt particulière et originale, et s'apprêtent à réaliser un braquage. Mais pour eux, ils ont de "bonnes raisons" de le faire, pour l'un, c'est l'occasion de prendre une revanche sur la perte de son emploi, l'autre pour prouver à sa femme qu'il n'est pas un minable ou encore pour un autre payer les soins à l'étranger de sa fille malade (bon allez cette raison-ci nous fait presque approuver le plan). On découvre tout cela au fil des pages, leur histoire en même temps que la mise en place de leur projet fou, et on est obligé de sourire un peu en voyant avec quelle force de conviction ils pensent que rien ne viendra les faire échouer.



Dans Le gang des honnêtes gens, nous suivons toute la mise en place de leur braquage. Autant dire que leur plan est ingénieux et bien pensé, et chacun dans ses fonctions apporte une pierre à l'édifice. Tout comme nos quatre hommes, on en viendrait presque à croire qu'il leur sera impossible d'échouer. Les derniers chapitres sont alors d'autant plus surprenants, on ne s'attend pas à la tournure que prend cette histoire, l'auteur réussit parfaitement son coup.



Forcément, vu que ce titre date déjà de 1970, Pierre Nemours a plutôt une écriture classique. Ce polar offre une histoire réussie et, comme dit plus haut, une fin en plus qui étonne le lecteur. Il est amusant aussi de se replonger dans ces dizaines d'années passées avec les francs (et même les anciens francs !) ou encore les références d'anciens véhicules.



Le gang des honnêtes gens de Pierre Nemours, est un livre qui change de ce que j'ai l'habitude de lire. Je ne suis pas une grande amatrice de ce genre de polar plutôt classique, mais j'ai apprécié l'histoire de ces personnages prêts à tout pour changer leur vie et leur fameux plan de braquage.



Le gang des honnêtes gens de Pierre Nemours est disponible chez French Pulp Éditions.
Lien : http://ladoryquilit.blogspot..
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