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Citation de oran


Dans les colonnes de COMBAT, le journal de Frenay, Albert CAMUS publiait le 30 décembre 1944, un long éditorial où, sans le nommer, il déroulait le cas Hardy. « Et ses camarades stupéfaits étaient informés qu’il avait avoué et que c’était lui, en vérité, qui avait livré le rendez-vous à la Gestapo. Mais, dans le premier mouvement de leur colère, ils apprenaient que leur camarade avait été arrêté peu avant le rendez-vous, que sa femme, s’était peut-être trouvée aux mains de la Gestapo et que, par la torture ou le chantage, on avait obtenu qu’il parlât… » Immédiatement après, Camus, fort habilement, plaçait un peu de rhétorique résistante : si « comme tant d’autres, il était resté chez lui, s’il n’avait pas choisi le chemin le plus difficile, il serait aujourd’hui vivant et respecté »Enfin, last but not least, l’auteur de La Peste et de l’Etranger concluait par un définitif : « Non cet homme ne relève pas de notre justice. Il ne relève que de sa propre justice ! »
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