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Critiques de Pierre Pinchon (11)
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Odilon Redon : Prince du rêve 1840-1916, albu..

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C'est l'histoire d'une surprise, puis d'un émerveillement : le mien…

J'étais venu insouciant au Grand Palais à Paris en cet après-midi de début juin, dans un esprit de découverte d'un peintre moderne que l'on disait symboliste. Je savais que cet artiste avait vécu l'aventure impressionniste puisqu'il avait participé à la huitième et dernière exposition du groupe en 1886. Etrangement, je ne connaissais que son nom et ignorais son oeuvre. On le disait discret, renfermé, singulier dans son travail…

Je gardais précieusement dans ma bibliothèque un vieux bouquin « Peints à leur tour », daté de 1948, écrit par Thadée Natanson, important critique d'art, fondateur et rédacteur en chef de la Revue Blanche à la fin du 19e. Il avait bien connu Odilon Redon et l'avait surnommé le « prince du rêve ». Quelques phrases de ce livre m'avaient intrigué :

« Pour donner de formes sensibles, mais aussi de cheminements abstraits, une expression toujours purement plastique, […] personne n'aura trouvé de moyens plus simples, mais plus efficaces et plus originaux. »

« Dans le royaume lointain du lithographe, […] les noirs d'Odilon Redon, qui sont parmi les plus noirs qui aient été tirés, réalisent sur le papier les ténèbres. Monsieur Degas, connaisseur difficile, disait son admiration de ces noirs. »

« Les créations de Redon ne ressemblent qu'à elles-mêmes. Tantôt grâce à une sagacité de l'inachevé, tantôt par un très personnel accent de tristesse. »



Dans la première salle, silencieuse, je ne vois que des petites oeuvres accrochées l'une à côté de l'autre dans la pénombre : dessins au fusain, eaux-fortes, gravures. Je lis sur un mur que l'essentiel de l'oeuvre du peintre, jusque vers sa cinquantième année, reste de façon presque exclusive dans le noir. « le noir est en somme la couleur la plus essentielle, n'est-ce pas ? disait Redon à Emile Bernard. »



La plupart des gravures de Redon qu'il avait publiées dans une douzaine de recueils lithographiques, sont exposées : Dans le rêve, À Edgar Poe, Les origines, Hommage à Goya, La tentation de Saint Antoine, À Gustave Flaubert, Les fleurs du mal, Les songes…

Une grande liberté anime le travail de cet artiste original. Tous les sujets ont retenu l'attention du dessinateur : visages, corps, chevaux, arbres, fleurs, paysages. L'univers de Redon, exprimé sur un mode intimiste à la façon d'un Gustave Moreau, est sombre, fantastique, énigmatique : Une tête sans corps repose sur un plateau. Une étrange araignée à tête humaine nous sourit.

Cette première partie de l'exposition se termine. Les yeux d'enfants de Redon exploraient-ils ses origines ? : résonance intime de son âme… émerveillement et angoisse de la petite enfance…

« L'art est une fleur qui s'épanouit librement, hors de toute règle ; il dérange singulièrement, ce me semble, l'analyse au microscope de savants esthéticiens qui l'expliquent. »





Puis la couleur jaillit… le jour succède soudainement à la nuit…

Un sentiment d'espace métaphysique, de légèreté, de joie simple, transfigure les toiles qui m'entourent. Les murs présentent une symphonie musicale dont les couleurs chatoyantes sont les notes.

Odilon Redon a 50 ans en 1890. Jusqu'à son décès en 1916, le peintre va travailler sur la couleur, avec une préférence pour la technique du pastel qu'il épouse définitivement. Son art est ravivé. Il écrit à Emile Bernard en 1895 : « Je délaisse de plus en plus le noir. Entre nous, il m'épuisa beaucoup, il prend, je crois, sa source aux endroits profonds de notre organisme. »



« Les yeux clos », daté de 1890, est l'oeuvre qui semble faire la transition du noir vers la couleur. La figure surgit dans l'aube grise comme émergeant de l'eau, sorte d'image christique de la résurrection.

Cette lumière éclatante m'éblouit… Je repense à ces levers de soleil qui trouent la nuit à l'aurore et envahissent d'un coup le ciel de lueurs flamboyantes.

Des motifs divers m'apparaissent : de magnifiques portraits de femmes, une Jeanne d'Arc nimbée de rouge, des êtres mystiques ou mythologiques, Vénus sort d'un coquillage. La voile d'une barque mystique est portée par une onde verte sous un ciel d'or et d'argent, l'intensité du jaune de la voile juxtaposé au bleu de la quille fascine. Un cyclope, redoutable géant, semble attendri et suppliant, comme figé d'admiration devant un nu féminin.



Très touché par le décès de Gauguin aux Marquises en 1903, Redon fait un portrait posthume « Portrait de Paul Gauguin » du peintre qu'il admire.



J'observe des vases de fleurs des champs. Les tons purs du pastel les rendent aériennes, légères, lumineuses. Je n'avais encore jamais vu une telle réunion de pastels. Les tonalités veloutées sont somptueuses.



Un talent unique ! Un grand poète ! Ce peintre mystérieux puisant son inspiration dans les méandres de son inconscient, de ses rêves, m'avait totalement séduit. Il refaisait le monde à son image :

« On a tort de me supposer des visées. Je ne fais que de l'art. »



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Dossier de l'art, n°225 : Gustave Moreau. L..

Dans un cahier d'une centaine de pages, ce magazine fait un tour d'horizon de l'univers pictural et social de Gustave Moreau qui semble visiblement très complet. Au-delà des photographies parfaites sur un support en bristol glacé et léger d'une grande élégance, des textes subtils mais tout-à-fait abordables dont on voudrait citer quasiment une phrase ou deux par paragraphes tant on y trouve des références ou l'expression d'idées qui nous parlent et qu'on aimerait partager, de la mise en page aérée, lisible et classique, on est frappé par le regard transversal qui permet de mieux saisir certaines évolutions de l'art de la seconde moitié du XIXeme siècle et du début du XXeme ainsi que de celles de certains artistes qui ont été les élèves du maître - Rouault, certes dont il est question longuement ici mais pas seulement, Matisse aussi et Marquet. Les choix iconographiques et la qualité de reproduction des documents dans ce dossier permettent de se rendre compte qu'il y a chez Moreau une recherche de la synthèse entre l'écriture et la texture. L'écriture dans un trait qui dessine la forme et, finalement l'abstrait et la vide, mais raconte à l'esprit une histoire par transparence au-dessus de la texture : couleurs, lumières et matières se fondent, s'interpénètrent dans un flou onirique tout en allusions et suggestions qui ne parlent plus à l'esprit mais au corps directement au travers de sensations presque tactiles. Alors il ne s'agit bien sûr que de copies hors format, il reste encore à voir les œuvres originales, mais elles offrent une excellente approche et donnent très envie de se déplacer pour visiter le musée.

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Dossier de l'art, n°225 : Gustave Moreau. L..

A l’occasion de la restauration du musée de Gustave Moreau, le magazine des Dossiers de l’art revient sur l’ambition poursuivie par le peintre lors de la réalisation de ce temple dédié à son œuvre. Gustave Moreau, d’humeur parfois dépressive, s’est un jour plu à déplorer :





« Ce soir 24 décembre 1862 –je pense à ma mort et au sort de mes pauvres petits travaux et de toutes ces compositions que je prends la peine de réunir. Séparées, elles périssent ; prises ensemble, elles donnent un peu l’idée de ce que j’étais comme artiste et du milieu dans lequel je me plaisais à rêver. »





Gustave Moreau, considéré comme un mystique paumé à Paris, montrait beaucoup de réticence à exposer ses œuvres. Cette réticence s’aggrava après la mort de sa mère en 1884, et plus encore en 1890, après la mort de sa compagne Alexandrine Dureux. Il se réfugie alors dans l’élaboration de son musée.





Le magazine ne se consacre pas seulement à cette partie de l’œuvre de Gustave Moreau mais lui rend un hommage général en nous faisant comprendre l’ambition qui a donné un fil de conduite à tous ses travaux. Il s’agissait pour lui de renouveler les formes de la peinture d’histoire pour en approfondir le sens et la portée. Avec Gustave Moreau, les personnages religieux, mythologiques et historiques deviennent le prétexte des plus fantasques redécouvertes. On apprendra beaucoup de la conception de son art en se souvenant que Gustave Moreau fut également le maître de quelques futurs grands peintres tels qu’Albert Marquet, Georges Rouault, Henri Evenpoël, Edgar Maxence, George Desvallières ou Matisse.





« Moreau faisait étudier l’antique non comme un modèle, mais comme une école de doute : « Les maîtres des civilisations anciennes avaient un langage très complet pour eux, mais tellement différent du nôtre qu’il nous préserve d’une imitation trop littérale… ». »





Non content de renouveler les formes de la peinture historique et de prendre sous son aile bigarrée de futurs grands peintres, Gustave Moreau a aussi commis des crimes de littérature et de sculpture, et il a illustré des Fables de La Fontaine dont nous ne connaissons surtout que des esquisses, le reste de la collection se trouvant actuellement entre les mains de détenteurs privés.





Comme d’habitude, le magazine des Dossiers de l’Art profite d’un événement artistique ponctuel pour nous présenter un artiste et son œuvre. Le passé pris au piège de l’actualité devient ainsi un peu plus vivant.

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La lumière dans les arts européens 1800-1900

La lumière.... Beau titre pour un livre de peinture!

Et cela continue pour les titres de chapitres: "les lumières de l'âme", dissolutions lumineuses", la lumière révélée".

Impossible de ne pas se plonger dans un tel livre!

Restons sur le livre lui même un instant: un peu plus que format poche, beau papier glacé, très illustré, mais qui laisse la place à un texte conséquent qui va bien au delà du "faire valoir" des reproductions".

Une première clef d'entrée est de feuilleter les photographies des œuvres et de savourer le plaisir de découvrir des peintres jusqu'alors peu connus , ou des tableaux rarement présentés. Je dois avouer que cela a été mon premier réflexe!

Mais ensuite, le texte vient apporter d'autres clefs d'entrée, qui permettent notamment de s'attarder sur des œuvres sur lesquelles on passerait un peu rapidement sans lui. Par exemple, pour pour magnifique Crayon Conté "les peupliers" de George Seurat : "c'est l'obscurité qui est l'objet de la représentation, tandis que la clarté ne constitue que le fond.

En résumé, une belle occasion de parcourir les ténèbres de la peinture ibérique, de goûter la lumière bleue du Nord, de retrouver des œuvres de Victor Hugo, Odilon Redon, Gustave Moreau.....
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Dossier de l'art, n°225 : Gustave Moreau. L..

"un mystique en plein Paris" qui réinvente la peinture en écoutant la voix silencieuse des maîtres, et en donnant à ses admirateurs une leçon de liberté...,voici le programme de ce dossier de l'Art qui figure comme une monographie dans les rayonnages de nos bibliothèques. Les photographies de la réunions des musées nationaux donnent à voir la grandeur du peintre qui laissa une œuvre monumentale et quasi totalement inachevée. Les textes portés par des passionnés, maîtres conférenciers, conservateurs ou encore docteurs en histoire de l'Art n'ont rien à envier à la littérature et ce sont, au gré des pages, Huysmans, Théophile Gautier ou André Breton qui illustrent la majesté du maître. Outre la biographie de l'artiste, l'illustré présente la réhabilitation récente du musée s'appuyant largement sur les détails muséographiques ou les archives pour inviter le lecteur à déambuler dans un musée pensé en total respect de la volonté de feu maître Moreau.

Nul besoin de vous dire combien j'ai apprécier cette lecture, avis aux amoureux de fantasmagorie, cet hors série est pour vous.
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Dossier de l'art, n°221 : Emile Bernard

Emile Bernard (1868-1941) est la fois un peintre et un écrivain français.

En 1884, il entre dans l'atelier de Fernand Cormon, où il fait la rencontre de Toulouse-Lautrec ; il en sera exclu en 1886 pour insubordination. Il quitte alors Paris pour la Normandie et la Bretagne où il s'initiera au pointillisme et rencontrera Gauguin à Pont-Aven. Il devient une figure incontournable de ce nouveau groupe qui s'appellera, quelques années plus tard, l'Ecole de Pont-Aven et jouera un rôle important dans l'évolution stylistique, sous l'influence de Cézanne, et du stylisme naissant.

Se tournant, au début des années 1890, vers le mysticisme, perceptible dans ses gravures sur bois, cette orientation le rapprochera de sa génération et plus particulièrement de Maurice Denis et Paul Sérusier, futurs nabis, avec lesquels il participera à diverses expositions impressionnistes et symbolistes.

En 1893, il part pour l'Italie où il sera marqué par les oeuvres de Giotto et de Fra Angelico. Puis il visite Constantinople, Jérusalem et l'Egypte où il restera dix ans et produira des tableaux orientalistes.

De retour à Paris en 1904, il se dirige vers « un retour à l’art de tradition, à la grande peinture, à l’art classique » qui l'éloigne des expérimentations avant-gardistes de ses débuts.

Il publie des poèmes sous le pseudonyme de « Jean Dorsal ». Guillaume Apollinaire apprécie ses différents talents dans une lettre publiée en préface à son recueil de poèmes La Lumière Mythique.

Le Musée d'Orsay possède plusieurs de ses toiles.

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Odilon Redon : Prince du rêve 1840-1916, albu..

Instantané de l’exposition du Grand Palais consacrée à Odilon Redon, ce catalogue est l’occasion rêvée pour s’initier à l’univers du peintre, grand explorateur des mystères de l’âme et du subconscient. L’onirisme et le bestiaire cauchemardesque dépeints par l’artiste sont autant d’intertextes littéraires (Baudelaire, Poe, Verhaeren), que de jalons posés vers la naissance du symbolisme et du fauvisme.
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Dossier de l'art, n°185 : L'orientalisme de..

Au XIX° siècle, la France possède une hégémonie artistique incontestable, si bien que beaucoup d’amateurs pourraient croire, naïvement que l’orientalisme, initié en grande partie par Eugène Delacroix, est un phénomène (plus qu’un mouvement) inhérent à l’hexagone. En réalité, toute l’Europe succombe aux charmes des odalisques, des courses de chevaux, des étoffes chatoyantes, des architectures lumineuses et colorées … Et cela dépasse bien le cadre étroit du XIX° siècle pour déborder sur les avant-gardes à travers des artistes comme Matisse, Van Dongen, Klee, Macke ou Kandinsky … A noter des œuvres d’artistes plus et moins célèbres comme Alma Tadema, Barye, Chassériau, Decamps, les belges Evenepoel et Gallait, Géricault, Gérôme, Girodet, Ingres, Marquet, un autre belge : Portaels, Renoir, Tissot, et enfin, mais pas le moindre Van Rysselberghe !

Seul bémol : une fois de plus dans l’exposition dont cette revue est l'écho, une place plus que prépondérante est octroyée à la peinture (avec des choix pas toujours très heureux) au détriment de la sculpture, de la gravure, de la photographie.

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Odilon Redon : Prince du rêve 1840-1916, albu..

A l’occasion de l’exposition « Odilon Redon, prince du rêve, 1840-1916 » présentée au grand palais à Paris (23 mars-20 juin 2011) parait ce catalogue, richement illustré de près de 300 estampes, peintures, pastels, fusains et dessins, dont plusieurs inédits pour former un ensemble exceptionnel montrant l’évolution de l’artiste dès ses débuts en 1855 jusqu’à sa mort en 1916.

Contemporain des impressionnistes, Odilon Redon a joué un rôle essentiel dans la genèse du symbolisme au tournant des 19ème et 20ème siècles. Après de grandes monographies à Londres et à Francfort, cette exposition a permis de le redécouvrir à Paris pour la première fois depuis 1956 et pour ma part, de le découvrir. En effet, je ne connaissais pas du tout l’œuvre de cet artiste français et c’est Patti Smith qui m’a donné envie de le connaitre en l’évoquant dans son excellente biographie « Just kid ». Je lui en suis reconnaissante car le travail d’Odilon Redon est exceptionnel.

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Identifier le sujet dans le tableau, les se..

Aux sources de l’acte créateur.

Dans l’avant-propos de son ouvrage consacré à l’identification des thèmes qui fondent la beauté, l’originalité et l’intérêt d’un tableau, qu’ils soient sacrés, profanes, mythologiques, historiques, naturalistes, symboliques, l’auteur cite ces mots du grand historien d’art et passionné d’iconographie, Ernst Gombrich (1909-2001) : « Ce qui est vu dépend de ce que l’on sait ». Force est d’admettre que souvent les éléments de compréhension d’un tableau manquent et conduisent à des interprétations réduites ou erronées, privant le lecteur d’un livre d’art ou le visiteur de musée du plaisir d’en apprécier toute la portée, d’en savourer les sens cachés et de le rapporter à son contexte. En s’appuyant sur 200 chefs-d’œuvre qui traversent six siècles de peinture européenne, Pierre Pinchon analyse en détails l’ensemble des structures d’une œuvre et parcourt toute sa narration. Il donne des clés qui vont ouvrir peu à peu le tableau, l’expliquer, présenter les acteurs, situer leurs actions, rendre visibles ces interrogations que l’œil pose à la mémoire ou à l’intelligence, justifier le rôle des attributs, comparer et évaluer la place des volumes et des couleurs, donner au bout du compte sa pleine valeur à la toile et au panneau. Ainsi, que ce soit Pallas et le centaure de Botticelli, La Nef des fous de Bosch, Le Sommeil de Courbet, Les Ménines de Velázquez, Orphée de Moreau, autant de découvertes à faire et de curiosités satisfaites.



D.V. Magazine des Arts n°9 avril/mai/juin 2014

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Odilon Redon : Prince du rêve 1840-1916, albu..

Un beau petit catalogue qui permet de garder une trace de l'exposition comme on le demande à tout catalogue, mais il est un peu dommage que la mise en page ne donne pas une idée de l'envergure de certaines pièces, comme le décor de la salle à manger du chateau de domecy, je me serais attendue à ce qu'il y ait au moins une photo de mise en situation.

Les couleurs sont belles, les noirs sont bien rendus, le papier a un toucher agréable. Un extrait conséquent de l'oeuvre d'Odilon Redon qui en donne un bon aperçu, et à un format assez compact pour ne pas trop encombrer la bibliothèque.
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