Pierre Thibaud a écrit l'histoire méconnue de l'Auvezère et de la Loue. L'une comme l'autre prennent leur source en Limousin. L'une comme l'autre ont fait tourner des moulins et des forges. L'une et l'autres ont des zones de gorges encaissées. L'une et l'autre ont une plaine fertile à la traversée du Causse périgourdin. Elles finissent toutes les deux dans l'Isle l'une à Coulaures, l'autre à Escoire.
Pierre Thibaud est l'historien de Payzac mais aussi le restaurateur de la papèterie de Vaux qui se visite.
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Pierre Thibaud, instituteur à Payzac et cartophile à ses heures était bien placé pour écrire l'histoire de Payzac, paroisse limousine et commune périgourdine, vaste et peuplée, rivale de Lanouaille qui lui a ravi longtemps le chef-lieu de canton, sœur de Savignac-Lédrier qui s'étend jusqu'à son bourg.
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Pierre Thibaud, a publié cet intéressant recueil de recettes du Pays de Lanouaille et de Payzac à l'occasion du salon du livre de Périgueux. Le papier paille, directement produit par l'écomusée des papèteries de Vaux (à visiter absolument) dont Pierre Thibaud fut le créateur, sert de support à ce petit fascicule hors commerce.
Quelques explications techniques sur le papier paille:
Le papier fabriqué à Vaux, connu comme « papier de boucherie », aux qualités naturelles, sans encollage ni colorants, servit longtemps dans le domaine de l’emballage alimentaire, pour la France et ses anciennes colonies. De nombreux artistes détournèrent ce type de papier de son destin domestique : ainsi le peintre post-impressionniste Chabaud ou l’architecte Le Corbusier qui y crayonnait des plans…Victime des impératifs du marché, de l’avancée technologique et de l’isolement, la papeterie fut fermée en septembre 1968 par son dernier exploitant, Léon ragot, issu d’une longue lignée de papetiers limousins.
L’usine de Vaux est la dernière en France – et en Europe- à présenter une chaîne de fabrication intacte de cette époque. Achetée par la commune en 1994, classée M.H. en 1996, elle fut réhabilitée sous la houlette de la DRAC Aquitaine, de l’architecte en chef Philippe Oudin, et de la muséographe Malika Boudelal qui en définit le concept d’une « Usine aux champs ».
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