Nicole Rivadavia est une psychanalyste parisienne de 57 ans au bout du rouleau. Foufou est un porcelet de 6 semaines enfermé dans une cabane au fin fond de la Bourgogne. Ce livre raconte leur improbable rencontre, et comment ils vont se sauver l'un l'autre...
Difficile d'écrire son histoire lorsqu'on habite dans une porcherie et, qui plus est, lorsqu'on est devenue une truie. Car telle est l'extraordinaire aventure de la narratrice de cette fable terriblement sensuelle, qui se métamorphose sous les yeux stupides de son ami Honoré, prend du poids, se découvre une soudaine aversion pour la charcuterie, se voit pousser des seins surnuméraires, et finit, bien obligée, par quitter la parfumerie dont elle était l'hôtesse très spéciale..
Emma aime par-dessus tout se rouler dans la paille avec sa vieille truie, se serrer contre elle, se réchauffer dans son odeur et retrouver ainsi une délicieuse sensation d'enfance. Emma vit seule dans une ferme où elle élève des cochons à l'ancienne; ils courent en liberté, y compris dans la cuisine, elle les traite comme des frères dont le destin serait de terminer en délicieuses saucisses et saucissons.
Laissé pour mort, un bébé est jeté en pâture aux cochons. Miraculeusement, il est adopté par les porcs et devient non pas un enfant sauvage comme Mowgli, mais un enfant bétail, solidaire de ses frères et ne vivant que pour s'engraisser. Il coule des jours heureux au sein de la porcherie, camouflé dans sa graisse à l'abri du regard des hommes. Jusqu'au jour où, témoin de la mise à mort d'un des siens, il sera de nouveau confronté à cette humanité qui l'a abandonné.
Sort enviable ! Destinée radieuse ! Etroitesse idéale de l'espace, enfermement béni ! Lorsqu'on est un cochon doué de raison, engraissant dans un local de deux mètres sur deux où toutes les libertés sont permises, on ne peut que se féliciter de l'existence et... raisonner. Et il raisonne, ce " cochon très ordinaire ", citant au besoin Eschyle ou Lénine... Et ses réflexions pleines d'humour ne sont pas dénuées de sagesse.
Au coeur d'une histoire étrange nourrie de merveilleux et de fantastique, se noue l'émouvante amitié entre un jeune homme laissé pour compte par la vie et une toute jeune adolescente solitaire et rebelle. Ainsi Jack Plum et Holly Lock vont-ils, en compagnie de petits cochons élevés dans leur jardin secret, entraîner les lecteurs dans un monde magique où se réfugient ces deux êtres innocents, à l'écart de la cruauté des adultes.
Pourquoi y a-t-il de la charcuterie plutôt que rien ? Peut-on aimer la charcuterie sans la comprendre ? Sans charcuterie, parlerait-on de beauté ? C'est parce que les philosophes n'ont jamais eu le bon goût, le courage ou l'audace de se lancer dans une métaphysique du pâté en croûte qu'il faut bien, aujourd'hui, tenter de s'y atteler. Car la charcuterie, qu'on le veuille ou non, c'est bien ce qui reste quand on a tout oublié.
" Sur la paille ". Vu son luxe, rarement résidence pour cochons âgés aura plus mal porté son nom. Qu'ont-ils donc fait pour mériter pareil sort ? Que des choses honorifiques. Certains sont de purs héros, d'autres de véritables stars; d'autres encore se sont distingués par une conduite exemplaire, une déclaration stupéfiante, un geste hors du commun. Ces porcs très célèbres se devaient d'éviter de finir en côtelettes, en boudin, en saucisson ou en rôti dominical. "Sur la paille", paradis des vieux cochons ? C'est indéniable, et ce n'est que justice. Il fallait un lieu mythique, féerique pour accueillir ces animaux merveilleux. Leurs vies sont des contes qui valent leur pesant de saindoux.
Il pèse une demi-tonne, mais court à la vitesse d'un léopard. Ses yeux rouges, sa raie de poils blancs et ses défenses monstrueuses semblent tout droit surgis d'un cauchemar d'enfant. Son intelligence et sa ruse sèment la terreur parmi les fermiers. Alan Treval, écologiste intrépide, et son fils Michael partent sur les traces de l'animal le plus diabolique d'Australie... ou serait-ce le contraire ?
Une famille angolaise décide d'engraisser un cochon dans l'appartement qu'elle occupe, au septième étage d'un immeuble de Luanda. Le père est bien décidé à mettre rapidement un terme à la monotonie du poisson frit, du manioc et du riz - uniques denrées que la mère réussit à se procurer après d'interminables heures de queue -, mais les enfants s'attachent à l'animal et s'ingénient à trouver mille solutions pour prolonger sa vie.
180 jours, c'est le temps qui sépare la naissance d'un porc de sa mort à l'abattoir. Ce sont aussi les six mois qui font basculer la vie d'un homme.Quand Martin Enders accepte de se rendre dans un élevage industriel pour les besoins de son travail universitaire, il n'imagine pas que le cours de sa vie va s'en trouver bouleversé. Par les secrets que lui révèle Camélia, le porcher. Et par les quinze mille bêtes enfermées dans les différents bâtiments. Fondé sur la propre enquête de l'auteur, dévoilant le quotidien surnaturel des animaux dans les systèmes de production industriels, 180 jours est l'histoire d'une amitié entre deux hommes que tout semblait séparer, mais aussi celle de leur rapport aux bêtes.
" J'aime bien les cochons. J'ai beau être encore une gamine, comme on me le rappelle souvent quand on veut m'empêcher de faire certaines choses que seuls les adultes peuvent faire. Je les aime bien, et j'ai des tas de choses à dire, moi, sur les cochons. " Pour Solenn, la vie est une drôle d'histoire. Moins rose que les cochons qu'elle fréquente en regardant travailler sa mère, Morgane, salariée dans une porcherie industrielle, et plus étrange que ce que semblent en percevoir les adultes. Avec son regard d'enfant, Solenn observe les adultes aux prises avec un travail quotidien éprouvant.
Une jeune fille va nous raconter comment elle a piqué une peluche porte bonheur en forme de cochon à son amie, afin de devenir belle, vu que tout le monde la trouve affreuse, même sa mère. Après s'être fait reprendre la peluche, elle va vouloir que son amie soit défigurée. Son voeu va être exaucé puisque le lendemain matin, la mère de Jennifer va retrouver sa fille morte et défigurée à coup de couteau dans son lit. L'histoire d'amour entre la jeune femme et le cochon va commencer...
En Haïti, au début des années 80, le gouvernement de Duvalier, avec la complicité des Etats-Unis, fait abattre les cochons créoles, cochons noirs qu'on surnomme la tirelire du pauvre, pour les remplacer par des cochons roses. A partir de cet événement historique, l'auteur campe le personnage d'une femme emblématique, Myrtha Mexil, qui se révolte contre cette injustice et fera tout pour sauver la race des cochons créoles.
L'histoire d'une sérial killeuse de cochons truffiers au travers du point de vue des victimes, des petits Kiki ayant cavé tout l'hiver et qui se voient récompensés par une transformation en jambon !
Ou l'on retrouve Lord Ersworth toujours plongé dans sa lecture favorite et unique : Les Variations de l'élevage du porc. Sa célèbre truie "L'impératrice de Blanding" réussira-t-elle à déjouer les complots des méchants pour conserver le titre envié ? "Comedia" agricole, Wodehouse se joue des difficultés et des invraisemblances pour le plus grand plaisir du lecteur.
En cette année 2010, quatrième de l'établissement de la République islamiste de France, il ne faisait pas bon être coincé avec le plus petit morceau de jambon, la plus minuscule part de boudin, voire le plus infinitésimal cube de lardon. Le cochon, le halouf maudit, était strictement interdit et la peine prévue pour les contrevenants était sans appel : la mort. Les nouveaux maîtres avaient fait zigouiller la totalité des cochons, les charcutiers avaient été envoyés en camps de rééducation, et les quelques Français - ceux qui avaient pu sauver quelques bêtes comme ceux qui continuaient acheter clandestinement du porc - faisaient figure de résistants héroïques
Dans un monde glacé où le dernier sang s'écoule lentement dans un gouffre avide de couleurs, où le goût du verbe authentique se perd inexorablement dans un lacis de mots dénaturés, voici que s'avance, en habits d'apparat, comme en sacrifice à notre ultime agape, peau rosée, groin truffier, sa chaleureuse et grasse majesté le cochon... Tout est bon chez lui, il n'y a rien à jeter, même au paradis il faut tout emporter.
Replacée dans une longue durée, la mythologie du porc permet de visiter les plus grands textes de notre culture. Elle témoigne du destin singulier d'un animal exceptionnel étonnamment lié aux secrets de notre origine.
Les relations entre l'homme et le cochon -tenu pour l'animal le plus vil de la création et entouré de tabous mais en même temps digne d'être sacrifié aux dieux en Egypte et en Grèce - ont toujours été ambivalentes et passionnelles.
La Havane, la veille du jour de l'an et de la Fête de la Révolution. Dans le huis clos d'un appartement délabré où vivent deux frères et leur soeur se déroule un nouveau rituel autour d'un personnage absent et omniprésent, dont l'identité est ambiguë, un porc totémisé, qui incarne la survie. En attendant de passer à l'acte, puis à table, le trio ressasse leurs ratages, leurs frustrations, philosophe sur le monde qui change, sur la déroute du socialisme dans le "ici et maintenant" cubain, enterre les utopies et en invente d'autres, plus immédiates, vitales, comme l'utopie de l'abondance du saindoux. Le bonheur ne serait-il qu'une source éternelle et jaillissante de saindoux ?
Des oreilles à la queue, cet abédédaire fantaisiste et joyeux nous régale de pages roboratives, de brouets historiques, mythologiques, oenologiques, oulipiens et gastronomiques.
Entre les mois de nivôse et pluviôse de l’an III (1794), plus de quatre cents cochons de la Double furent réquisitionnés pour alimenter en salaison les troupes de la Marine de Bordeaux. De cette humble épopée, j’ai voulu tracer le récit au quotidien et à hauteur de sabots, tel que j’aurais aimé l’entendre du groin bavard d’un valeureux cochon de l’an III. Tenant en douce considération ce quadrupède rustique que les anciens livres d’école définissaient comme « le seul animal qui ne soit utile que mort », j’ai donc décidé d’octroyer un droit de mémoire à mon cochon inconnu.
Quel est le célèbre maréchal de France auteur d'un très sérieux Traité de la cochonnerie ? Pourquoi les tirelires sont-elles en forme de cochon ? Que symbolise sa queue en tire-bouchon ? Combien de saveurs différentes peut-on reconnaître dans le porc ? Comment bien choisir sa viande ? Pourquoi la viande de porc donne-t-elle une santé de fer ? Comment préparer une pointe de porc aux poires ? En cent questions sur l'histoire, les modes de consommation, les bienfaits pour la santé, ce guide vous emmène à la découverte du cochon et de la viande de porc et vous propose des idées de préparation variées et originales pour accommoder cette viande tendre et savoureuse.
Dans Utopia Porcina, nous sommes en 2019, la compagnie Spéck Ltd vend de l'humain en boites, et celui-ci est élevé à St Simon et à Plutarque. Comment en sommes-nous arrivés là ? Les cochons auraient-ils saisi ce qui nous avait échappé ? La révolution de 2018 qui vit la suprématie des porcins s'imposer à l'homme a inversé les rôles et désormais l'humain semble résigné à sa fonction d'animal d'élevage, tandis que les bourreaux d'aujourd'hui font preuve d'une humanité surprenante, surtout pour des omnivores hermétiques au sacrifice du Christ.
Voici un ouvrage entièrement crée à l'intention des cochons et de leurs fervents admirateurs. Le fruit de cette création est un catalogue de questions/réponses couvrant des informations essentielles, ordinaires, surprenantes et extraordinaires.
Dans un futur totalitaire, un homme cochon ayant grandi dans un abattoir se soustrait à sa condition d'esclave ...
Désormais, le Paradis sera une boucherie !
En 1131, le prince Philippe, fils aîné du roi Louis VI le Gros, fait une chute de cheval mortelle, à cause d'un cochon. Cet événement permet de comprendre la portée symbolique du porc dans l'Europe chrétienne de l'époque. Pilier de l'alimentation et des débuts de la médecine, il est aussi le symbole d'un grand nombre de péchés : saleté, goinfrerie, stupidité, etc.
Recueil de 28 histoires humoristiques, tendres, coquines, romantiques ou burlesques qui mettent toutes en scène un produit charcutier, la charcuterie en général ou tout simplement l’amour du cochon.
D'où viennent les cochons ? En Europe, un récit répond à cette question : lors de sa visite sur terre pour annoncer la nouvelle Loi, le Christ métamorphosa des enfants qu'une mère lui avait cachés. Comme elle était juive, les porcs sont des petits juifs transformés. C'est pour cela que les juifs exècrent cet animal : ils redoutent de se manger eux-mêmes.
Voici 50 nuances de gras, déclinées en 4 histoires et 4 verrines, à déguster sans modération, dans l'ordre que vous souhaitez.Les 4 livres sont des nouvelles de Mouloud Akkouche ("Le boudin de la farce"), Jean-Christophe Tixier ("Copains comme cochon"), Gérard Alle ("Tour de cochon"), et Jan Thirion ("Le boudin de la farce").
« Engraisser les autres, c'est ce que tu sais faire de mieux ! » lance Sandra à sa mère Luisa lorsqu'elle lui présente sa nouvelle compagne. C'est Rose, ravissante cochette d'élevage destinée à finir en chair à pâté, si vive et si affectueuse que, toute honte bue, Luisa la couve de mille attentions.
Le journaliste Jean Weber se livre ici à une plaidoirie philosophique, poétique, inattendue et drôle du cochon, bouc-émissaire d'un monde de porcs où tout n'est que cochonnerie. Au péril de devoir rendre l'homme plus humain qu'humain dans un monde un peu plus rose que gris. Rêvons...
Le diable au porc est un ouvrage érudit qui fait le point sur la charge symbolique qui entoure la consommation de la chair du cochon, cet animal hors norme qui concentre tabous, interdits et revendications alimentaires.
Treizième d’une portée de porcelets, rejeté par ses frères, Porcolino grandit dans une exploitation où chaque porcelet a un projet d’avenir. Entraîné par un coach d’orientation, il s’exerce à devenir du jarret, des côtelettes ou de la viande hachée. Porcolino rêve d’un autre destin. Il choisit la mortadelle : il paraît qu’elle rend les gens heureux. Mais pour cela, il faudrait d’abord qu’il le soit. Est-ce si simple ?
Tour à tour indolents, lascifs, effrayants et merveilleux, dévoilant plus souvent les mystères des hommes que leur propre énigme, nous les retrouvons ici en compagnie de Paul Claudel, Juliette Noureddine, Jules Renard, Joris-Karl Huysmans, Guy de Maupassant, Varron, Victor Hugo, Michel Pastoureau, Jean-Paul Bourre, Émile Zola, Alphonse Allais, Marcela Iacub, Paul Verlaine et bien d'autres
L'homme descend du porc ! C'est moins chic que le singe évidemment et les partisans de la théorie classique qui butent toujours sur le problème du chaînon manquant ne sont pas prêts à accepter cette hypothèse. Ils vont d'ailleurs jusqu'à assassiner le professeur Adjémian, père de la théorie porcine pour l'empêcher de divulguer ses travaux. Mais une courageuse journaliste va tenter de résoudre une double énigme : celle du meurtre du professeur et celle de la naissance de l'humanité.
Angelica vit avec sa soeur et ses parents sur une île qu'elle ne se lasse pas d'explorer. Un jour, elle fait une drôle de rencontre : un animal ficelé dans un sac trotte dans sa direction. Intriguée, la petite fille dénoue le sac et délivre un petit cochon, qui lui chuchote son prénom - Paulina - à l'oreille...