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3.83/5 (sur 33 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1956
Biographie :

Né en 1956, Pierre-William Louchet a eu un parcours professionnel varié. Tour à tour employé de bureau, représentant, ouvrier, chauffeur routier, analyste programmeur, infirmier psychiatrique…
Avec l’argent qu’il a économisé, il achète un voilier avec lequel il traverse l’Atlantique en solitaire à deux reprises. Grand voyageur, il part six mois au Brésil et deux ans en Guyane où il remonte le fleuve Orapu.


Depuis dix ans, Pierre Willi s’est tourné vers la peinture et l’écriture. Il peint des paysages fantasmagoriques et écrit des romans et des contes. Ses débuts dans la littérature ont été plutôt brillants puisque son premier roman, Les Fleurs de Jean Jaurès, a remporté le prix «A la découverte d’un écrivain du Nord-Pas de Calais» du Furet du Nord en 1996.

Source : www.ravet-anceau
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Idées noires # 5 - la chronique polar de Gaylord Kemp. Dans le cadre de l'émission La Vie des Livres - Radio Plus - Douvrin. Le 3 février 2016. Au sommaire : - "L'Archange du chaos", de Dominique Sylvain - éd. Viviane Hamy - "L'Intimité du tueur", de Pierre Willi - éd. Fleur Sauvage - "La Compassion du diable", de Fabio M. Mitchelli - Fleur Sauvage / coll. Miledy des éd. Bragelonne - en mars - annonce d'un atelier d'écriture créative sur le thème du polar à Noeux-les-Mines http://www.eulalie.fr/agenda/evenements-classes-par-type/atelier/article/Cycle-Polar-Ateliers-d-ecriture Le blog de Gaylord Kemp : http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/

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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Quand on galope avec les jambes, on galope moins dans sa tête.
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Il est fatiguant ce monde où il faut se battre, non pour obtenir une place au soleil, mais juste pour se préserver un petit carré de rien où poser ses fesses.
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Pour que Tomasini se réconciliât avec la région. Il eût fallu qu'il roulât vers la côte, qu'il descendit de Oye-plage à la baie de Somme en passant par les 2 caps, qu'il découvrît la baie de Canche, le val d'Authie, le pays des Sept vallées et les blés mûrs de l'été. Il eût fallu qu'il sillonnât les monts du Boulonnais ou qu'il s'enfonçât vers l'est et l' Avesnois.
Il lui eût fallu rencontrer ce peuple et ne pas se contenter de le découvrir par l'entremise des faits-divers.
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Si tu prends la route, surtout ne t'arrête pas, sinon t'es mort. Si tu veux survivre, tu dois rouler. Rouler jusqu'au bout.
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J'entendais Raymond vitupérer devant notre téléviseur, puis grogner, puis seulement marmonner, soupirer et enfin pleurer silencieusement dans son verre. Pourquoi notre blé, il ne valait soudainement plus rien ? Personne n'en voulait plus de notre blé ! Et nos semences, pourquoi on n'avait plus le droit de les réutiliser ? Pourquoi fallait-il les racheter à des gangsters industriels ? Raymond, il se croyait défendu par le grand syndicat. Quand il a découvert que ce que voulait le grand syndicat, c'était une mégaferme par village et pas plus, quand il a enfin compris que les motivations profondes des grands chefs syndicalistes, c'était de faire plaisir aux industriels, d'engraisser les gros beaucerons et d'exterminer la petite paysannerie, ça lui a donné comme un coup de bâton derrière le crâne et il s'en est jamais remis. (p.71/72)
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Il y a un sacré vent qui nous pousse dans le dos, un vent brûlant comme l’haleine du diable qui nous aide à nous enfuir. Je crois qu’on a définitivement écoeuré le Bon Dieu et que c’est le diable qui a pris le relais. Peut-être qu’avec lui on aura plus de chance de s’en sortit, finalement ?

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Je me suis trompé de partition… Ou suis-je désaccordé ? J’ai la nette sensation de jouer faux. J’aimerais changer d’orchestre !
Mon arme de service comme un kyste indésirable.
Mes camarades de formation, disséminés un peu partout au hasard des commissariats, le Sig Sauer 9 mm sous le blouson leur faisait de suite gonfler les pectoraux, leur donnait du poids, du métal dont on fait les héros. Moi, Arthur Rinxent, le Sig a tendance à coincer ma démarche, à m’intimider même, comme une maladie honteuse à cacher : excusez-moi si je suis flic…
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Jérémie Belakacem n'est pas prophète en sa famille… J'ai huit ans, je boîte et je hais les adultes. Dans la ZAT, on devient adulte à douze ans.
Je voudrais pas grandir si c'est pour être aussi con que les adultes. Mais je voudrais plus être petit rien que pour leur détruire leur gueule et les tuer tous.
J'ai huit ans et je vais essayer de voler une arme pour tous les zigouiller. Si ce connard de flic revient, je lui pique son flingue. Je suis sûr qu'il nous a menti, l'autre soir chez Joséphine, et qu'il cache un calibre sous son cuir. Il ne l'a pas dégainé parce qu'il a eu peur de la bavure.
Je ne voudrais plus avoir peur de Ludo et Dédé. Je voudrais ne plus sentir mon sang s'accélérer quand j'aperçois une Ford Taurus verte.
Je voudrais voir les autres tous morts, leurs tripes à l'air et le festin des rats.
Je voudrais leur enfoncer une barre à mine dans le cul jusqu'à l'oeil.
Je voudrais pouvoir oublier ce qu'ils m'ont fait. Et oublier ce qui est arrivé à Bengali.
Je voudrais pas finir dans un four à déchets.
J'ai huit ans et je voudrais pas déjà mourir.
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Les comptes étaient lourds. La route était si droite, si belle… Les camions roulent et grondent dans une sorte d’insouciance, l’avenir paraît tout tracé… À quel moment le goudron avait-il commencé à fondre ? À céder sous les roues ? Il se rappelait, ce n’était pas si loin, tout lui revenait en mémoire, c’était hier…
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Des mythomanes, des malades  revendiquèrent ses propres crimes, ce qui l’amusa beaucoup. Il jouissait silencieusement de son anonymat et de ses grands secrets. « Si vous saviez seulement à qui vous parlez… » signifiait le large sourire qu’il adressait à la boulangère, au charcutier, à la postière, aux voisins, qui croyaient s’adresser à un individu sans histoire, poli, aimable, mais tout à fait terne, morne, insipide, qu’on oubliait dans l’instant.
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