Citations de Ralf König (47)
Il y a là dehors onze mille pucelles heureuses de vivre qui jubilent et s'amusent, trop contentes de faire une virée en Italie, et voilà que le bon dieu omnipotent et omniscient veut les jeter en pâture aux barbares !?
- Tu prends du ventre !
- Parce que j'ai arrêté de fumer !
- Non, parce que nouvellement tu te bourres de chocolat !
Raconte-leur du Lucky Luke ! Ils veulent entendre du Lucky Luke !
Wir dürfen jetzt nicht die Nerven verlieren und etwas Unüberlegtes tun ! Erst müssen wir wissen, was da unter los ist… He, Du ! Du wolltest doch neulich noch so gern zu deinem Gatten ?!!
(p. 84)
Du bist nicht von allen isoliert, ich bin hier.
"- Dis donc, tu n'aurais pas par hasard besoin d'un moteur de 4L ?
Horst était doué de la rare qualité de saper d'un seul coup les situations les plus bandantes."
Ralf KÖNIG, Marrons glacés, 1997, Glénat (p. 65).
"(...) - Tu m'aimerais encore ? Je veux dire, sans bite ?
- OUI, je t'aimerais !!! Même sans bite !! Mais je t'en prie, CONTINUE !!!
- Ça c'est de l'amour.
- AAH !!! OUI ! OH !! (...)
Ralf KÖNIG, La capote qui tue, 1993, Glénat (p. 55).
"(...) - Merde... en fait, je suis excité comme un pou, mais j'ai pas la gaule !
- Moi non plus !
- Je m'étais réjoui toute la semaine à l'idée de te baiser, et c'est la panne ! On n'aurait pas dû prendre de speed. La coke, les ecstasy et le trip auraient suffi !
- On n'aurait rien pris du tout, on aurait des bites dures comme des teenies siciliens au printemps ! (...)"
Ralf KÖNIG, Conrad et Paul (tome 3), 1996, Glénat (p. 43).
"- Je suis vraiment content d'être pédé, moi !
- Et moi, j'espère bien aussi me réincarner en pédé la prochaine fois..."
Ralf KÖNIG, Conrad et Paul (tome 5), 2002, Glénat (p. 45).
"- Ecoute, cocotte... Ce matin, j'ai saigné des gencives en me brossant les dents, alors je ne suis pas d'humeur à rigoler. (...)"
Ralf KONIG, Le retour de la capote qui tue, 1991, Glénat (p. 41).
Mais pourquoi ça n'a pas marché entre les deux ? Sam Sandwich est exactement le type de Tom... Il est poilu comme un singe !
- Tiens !
- Un peu, ouais ! Je l'ai vu sur les berges de la tamise. Un morpion sur son bide se croirait perdu dans l'univers infini !
- Pssst, fais gaffe à ce que tu dis. L'Inquisition en a brûlé un à Rome pour cette thèse-là !
- Quelle thèse ? Que sam sandwich est poilu ?
- Mais non ! que l'univers serait infini ! C'est de l'hérésie ! Et pour ça, ils ont brûlé un moine philosophe à Rome .
Et l’espace infini continue sa perpétuelle ronde,
De façon archaïque et sans rédemption du monde.
Seul reste le logos, immuable et fidèle à lui-même,
Posant son serein regard sur la nature humaine.
Dionysos représente la mort transcendée et des méga-teufs.
- Serais-tu donc un pécheur, Saul ?
- Comment ne pas être pêcheur, avec cette loi et ses interdictions ? Le jour de Sabbat, ne pas écrire ni gommer, ne pas faire de feu ni l’éteindre, ne pas manger ceci ni cela, ne rien porter d’un endroit à l’autre, ne pas faire de nœuds, ni en dénouer… Est-ce donc là ton péché… faire des nœuds ?
Il suffit de falsifier un peu ici, et là aussi, de manipuler et de dénaturer à volonté, en rajouter, touiller et bien faire monter : péché, damnation, instincts malsains, espoir, bonté, amour du prochain… Il ne reste plus au final qu’à vaincre la mort, et voilà inventé le christianisme. Trop fort !
Sur ma table de chevet, quelques livres ont accompagné la réalisation de ce volume : Paulus, Gründer des Christentums de Gerd Lüdemann (incluant les remarquables récits critiques sur Paul du philosophe Porphyre), Saulus/Paulus – ein Doppelleben / Saul, Paul, une double vie de Dieter Hildebrandt, A bermals krähte der Hahn de Karlheinz Deschner, un de ses excellents romans dont j’ai repris quelques phrases (dans le prêche de Paul à Bérée […]). Et, naturellement : la Bible.
Saint Paul ne m’aime pas. Conséquence logique : je n’aime pas Saint Paul non plus. Mais comme il est plus vieux que moi de 2000 ans, on ne peut pas m’accuser d’avoir commencé avec les provocations.
Moufti, moufti ! Qu’allons-nous donc faire de toi maintenant ?! Tu ne crois pas aux Ifrits ? Depuis le temps que tu vis dans le désert ! Toi qui crois sinon à la première connerie venue... l’archange Grodemil, les femmes à mettre sous des sacs poubelles, la musique satanique et les homos à lapider... J’ai l’honneur de vous présenter : moufti, voici Abû As-Sa’âdât, mon amant depuis qu’il m’a enlevé lors de ma nuit de noces... Sa’âdât, voilà Moufti, le mollah fou.
- Donc, ce soir, je vais vous raconter l’histoire de la création du monde.
- Celle de Dieu et du serpent qui parle ?!!
- Ah non. L’autre.
- RRRZZZZZZ…
- Oui, oui, c’est ça !! J’en étais restée où la dernière fois ?
- La soupe originelle et la formation des premiers nucléotides…
- Ah oui… Cela faisait déjà presque dix milliards d’années que le monde s’était formé… La Terre elle-même était vieille d’à peine deux milliards d’années ! Après ce temps infiniment long, sur la surface terrestre, des acides aminés primitifs issus de l’évolution chimique commencent à réagir entre eux… se forment aussi les purines, les glucides, les porphyrines…
« Sois reconnaissant, mec ! Tu as une femme ! Tu la domineras et elle te servira ! Tout est réglé pour le mieux et tu laisseras enfin la girafe en paix.