Nationalité : Iran
Né(e) à : Téhéran , le 21/07/1973
Né(e) à : Téhéran , le 21/07/1973
Biographie :
Ramita Navai est une journaliste iranienne.
Elle est l'auteur de Vivre et mentir à Téhéran.
Elle est née à Téhéran, en Iran.
Après un diplôme de troisième cycle en journalisme elle a travaillé comme correspondante à Téhéran pour The Times de 2003 à 2006, couvrant des événements tels que le tremblement de terre de Bam, ainsi que les élections parlementaires et présidentielles. Elle a travaillé dans plus de quarante pays, y compris pour l'ONU en Iran, au Pakistan et au Kurdistan irakien. Elle a réalisé vingt documentaires pour la série Unreported World de Channel 4. Pour ITN / Channel 4 News, elle a réalisé divers reportages, notamment sur le trafic d'enfants en Inde . Son reportage "Macedonia: Tracking Down the Refugee Kidnap Gangs" a remporté le prix de l'Association de la presse étrangère de Londres pour le meilleur reportage télévisé de l'année, ainsi que le prix The Independent de la Royal Television Society.
Plus récemment, elle a couvert l'État islamique en Irak (2017) et les Casques bleus de l'ONU en République centrafricaine et en République démocratique du Congo (2018). Elle a écrit pour de nombreuses publications, dont The Times, The Sunday Times, The Guardian, The Independent et le New Statesman.
En 2012, elle a remporté un Emmy Award pour son reportage sous couverture en Syrie pour Frontline de PBS. En septembre 2014, elle est apparue dans l'émission The Daily Show avec Jon Stewart.
En 2017, elle a produit et réalisé le documentaire de Frontline de PBS Iraq Uncovered, qui a également été diffusé sur Channel 4 sous le titre ISIS and the Battle for Iraq. Ce documentaire a remporté plusieurs prix internationaux.
En 2017-2018, elle a produit et réalisé le documentaire de Frontline de PBS, Channel 4 et ARTE, Le scandale des abus sexuels de l'ONU, diffusé en 2018.
+ Voir plusRamita Navai est une journaliste iranienne.
Elle est l'auteur de Vivre et mentir à Téhéran.
Elle est née à Téhéran, en Iran.
Après un diplôme de troisième cycle en journalisme elle a travaillé comme correspondante à Téhéran pour The Times de 2003 à 2006, couvrant des événements tels que le tremblement de terre de Bam, ainsi que les élections parlementaires et présidentielles. Elle a travaillé dans plus de quarante pays, y compris pour l'ONU en Iran, au Pakistan et au Kurdistan irakien. Elle a réalisé vingt documentaires pour la série Unreported World de Channel 4. Pour ITN / Channel 4 News, elle a réalisé divers reportages, notamment sur le trafic d'enfants en Inde . Son reportage "Macedonia: Tracking Down the Refugee Kidnap Gangs" a remporté le prix de l'Association de la presse étrangère de Londres pour le meilleur reportage télévisé de l'année, ainsi que le prix The Independent de la Royal Television Society.
Plus récemment, elle a couvert l'État islamique en Irak (2017) et les Casques bleus de l'ONU en République centrafricaine et en République démocratique du Congo (2018). Elle a écrit pour de nombreuses publications, dont The Times, The Sunday Times, The Guardian, The Independent et le New Statesman.
En 2012, elle a remporté un Emmy Award pour son reportage sous couverture en Syrie pour Frontline de PBS. En septembre 2014, elle est apparue dans l'émission The Daily Show avec Jon Stewart.
En 2017, elle a produit et réalisé le documentaire de Frontline de PBS Iraq Uncovered, qui a également été diffusé sur Channel 4 sous le titre ISIS and the Battle for Iraq. Ce documentaire a remporté plusieurs prix internationaux.
En 2017-2018, elle a produit et réalisé le documentaire de Frontline de PBS, Channel 4 et ARTE, Le scandale des abus sexuels de l'ONU, diffusé en 2018.
Source : Wikipedia
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Citations et extraits (8)
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Mieux vaut le mensonge qui maintient la paix que la vérité qui déstabilise.
Jamais elle n'aurait imaginé éprouver un tel soulagement, enveloppée par les montagnes de Téhéran, protégée par son ciel bleu vif et réchauffée par son soleil, abritée sous ses arbres, caressée par sa brise, subjuguée par la beauté brun-roux ou ocres des feuilles qui semblaient saigner. Ils passèrent devant des étals débordant des fruits de l'automne jaunes et orangés - citrons, coings, kakis ... Toute cette confusion, ce chaos, cette clameur, le parfum d'agneau grillant sur les charbons ardents effleurant ses narines, les mûries et le jasmin, la poussière, le crachotement des camionnettes, l'homme qui vendait des chiots sur le bas-côté, les essaims de mobylettes louvoyant entre les jolies filles habillées pour défier le monde entier, les stands de jus de fruit, les boutiques tapageuses, les vieux bazars et les passages souterrains, les carreaux bleus fêlés sur les façades de vieilles demeures décrépites, les jardins secrets.
« Plus de trente années passées à servir la République islamique avaient nourri chez le juge un sens de l'humour original, ainsi qu'un profond désenchantement sur la façon dont la révolution avait été confisquée. […] Le juge avait très vite interprété les choses ainsi : le régime avait enfanté un monstre à qui il ne pouvait tourner le dos parce qu'en lui coulait le même sang. » (p. 237)
Une Ferrari noire conduite par un garçon d'à peine 20 ans passa en trombe, zigzaguant dangereusement entre les voitures.
Un derviche se tenait là, sur le côté de la chaussée, avec une longue tunique vert vif et une chevelure blanche flottant sous un turban bleu saphir. Il balançait de la main droite un encensoir métallique dans lequel brûlaient des graines d'esfand, un mélange d'herbes qui dégageaient des volutes de fumée blanche destinées à éloigner le mauvais œil et effacer le chagrin. Sa main gauche était tendue en signe de supplication.
Rue Fereshteh, m^me les mendiants étaient haut de gamme.
Un derviche se tenait là, sur le côté de la chaussée, avec une longue tunique vert vif et une chevelure blanche flottant sous un turban bleu saphir. Il balançait de la main droite un encensoir métallique dans lequel brûlaient des graines d'esfand, un mélange d'herbes qui dégageaient des volutes de fumée blanche destinées à éloigner le mauvais œil et effacer le chagrin. Sa main gauche était tendue en signe de supplication.
Rue Fereshteh, m^me les mendiants étaient haut de gamme.
« À Téhéran, le sexe est un acte de rébellion. Une forme de résistance. Le seul moyen pour la jeune génération de conquérir un espace de liberté. D'avoir la maîtrise absolue de son corps, l'unique chose qui leur appartienne, et qu'ils ont transformée en une arme de révolte. Tel est le revers d'années de répression sexuelle ; à force d'être obligés de mentir et de cacher leur désir en permanence, ils ont perdu l'idée d'une vie sexuelle "normale", et les valeurs qui vont avec. » (240)
Asghar était né dans une petite bicoque au fond d'une allée en terre du dédale de Nasser Khosrow, au nord du bazar. Il était fils de cordonnier et appartenait à une fratrie de 13 enfants.
C'était une autre époque...Une journée de travail suffisait à nourrir 12 personnes, alors qu'aujourd'hui il fallait en travailler 12 pour en nourrir une seule ...et c'était chacun pour soi.
C'était une autre époque...Une journée de travail suffisait à nourrir 12 personnes, alors qu'aujourd'hui il fallait en travailler 12 pour en nourrir une seule ...et c'était chacun pour soi.
Les filles et les garçons, c'est comme le coton et le feu, tu ne peux pas les mettre ensemble sans qu'ils s'embrasent !
Mieux vaut le mensonge qui maintient la paix que la vérité qui déstabilise.
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