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3.61/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Journaliste de jeu vidéo depuis une quinzaine d’années, Raphaël Lucas a travaillé pour la plupart des mags qui existaient avant la chute de Mer 7 (anciennement Future France et Yellow Media), de Joypad à Joystick, en passant par les magazines officiels, Consoles Plus, etc. Il a commencé chez PC Team et chez FJM, l’éditeur de Gameplay RPG. Aujourd’hui,il écrit principalement pour Jeux Vidéo Magazine, un peu pour son blog et il a quelques projets en cours d’écriture concernant d’autres sujets vidéoludiques.
Auteur de L'histoire du RPG/ Co-Auteur de BioShock: De Rapture à Columbia et de La légende FinalFantasy IX
Il anime aussi le blog Geekomatick

Source : http://www.leportaildujeuvideo.fr
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
p.281-2.
On voulait intégrer des points d'XP, car cela donne un sentiment d'accomplissement, une satisfaction immédiate. Il n'est donc pas absurde que les frontières s'estompent, comme avec les Call of Duty et leurs grades, etc. Le joueur a toujours l'impression de franchir quelque chose. "
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p.244-5.
" Deux écoles coexistent. La plus commune est celle de la progression du personnage - d'un personnage faible à un personnage fort. C'est l'objectif que ciblent la plupart des développeurs. Mais j'ai déjà écrit ce jeu en 1979 [Akalabeth], et je ne suis plus du tout intéressé par cette école. D'un point de vue de joueur ou de designer, j'éprouve plus d'attrait pour les jeux qui respectent le " voyage du héros " de Joseph Campbell. Ceux de l'autre camp vous diront que c'est ce que nous faisons : un personnage faible qui devient puissant. - Non, non, vous vous trompez ! " Le personnage de Joseph Campbell ne commence pas faible : il ne croit pas en lui, il ne s'est pas prouvé à lui-même qu'il est la personne adéquate.  En lui faisant dépasser ses faiblesses, le voyage lui permet de devenir cet élu. C'est ce sui fait que Harry Potter est intéressant. On sait le personnage voué à une destinée, mais en même temps, il a été élevé par des gens qui le maltraitent, ce qui l'empêche d'avoir cette nécessaire confiance en soi. Quand vous jouez à un RPG, vous n'avez pas à vous confronter à vous-même, le personnage que vous incarnez ne sait même pas qu'il est censé être le héros.
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p.114.
Quant à Ultima VI, il montre " comment n'importe qui peut devenir raciste." Garriott explique : " Et je le fais en introduisant une nouvelle espèce de créatures d'apparence démoniaque, peau rouge, ailes membraneuses, qui vous attaquent au début du jeu. Voilà qui semble établir sans ambiguïté, du moins vous le croyez, que vous êtes le héros, et eux les méchants. Les suppositions que fait alors le joueur reposent sur les apparences. Dans le monde réel, il y a des gens qui diffèrent de vous, expriment des opinions opposées aux vôtres et peuvent se comporter de manière agressive. Si aujourd'hui beaucoup parmi nous admettent l'existence de multiples manières de voir le monde et de nombreuses cultures, certains demeurent incapables de l'accepter. 
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p.232.
Pour Diablo, conçu par Condor Games (qui au cours du développement deviendra Blizzard North), l'idée est simple : se débarrasser des statistiques par dizaines pour revenir à une forme simple, au plaisir coupable du loot, quand dénicher une " épée +2 " suffisait à faire le bonheur d'un Gros Bill américain.
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