C’est une idée assez répandue que le Bouddhisme seul a donné l’impulsion première à l’art chinois et, par lui, à l’art de l’Extrême Orient tout entier. C’est aussi une vue passablement superficielle de la réalité des choses ; elle contredit, en effet, les enseignements de l’histoire, et, d’autre part, elle tend à rapporter à une religion que la Chine et le Japon ont profondément modifiée, une influence exclusive. La fortune du Bouddhisme dans l’Empire du Milieu s’explique tout au contraire par le travail des siècles antérieurs.