AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.57/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Chambery , le 12/08/1952
Mort(e) le : 16 mai 2021
Biographie :

Raphael Sorin est un éditeur français né en 1942 à Chambéry qui s'est notamment fait remarquer pour avoir publié les livres de Michel Houellebecq, Bukowski et Jean-Louis Costes.

Pour en savoir plus : http://lettres.blogs.liberation.fr


Raphaël Sorin est décédé le 16 mai 2021.





Source : https://www.lemonde.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Raphaël Sorin   (8)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

" La révélation française qui met les Américains KO debout ! " Gérard Collard " Un morceau d'anthologie " Raphaël Sorin Suisse. 1942. Le Val Sinestra, refuge isolé au c?ur de la vallée des Grisons entouré de monumentales montagnes, accueille un convoi de réfugiés fuyant les horreurs de la guerre. Des mères brisées au bras de leur progéniture, des orphelins meurtris et atteints de désordres psychiques. Mais là où ils croyaient avoir trouvé la paix, les résidents vont réaliser que le mal a franchi la frontière avec eux. Surnommée la " nécromancière ", Armelle Carbonel est avec son style viscéral et son extrême maîtrise du suspense en huis clos, l'une des voix les plus captivantes du thriller contemporain. Récompensée à onze reprises, experte en manipulation et rebondissements, la nouvelle référence française du thriller psychologique entraîne le lecteur au c?ur d'une véritable symphonie paranoïaque, dont l'intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller.

+ Lire la suite
Podcasts (3) Voir tous


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Henri Pollès

"Je compte publier bientôt - Le Journal d'un raté II.

La notion de "ratage" est capitale pour moi. J'admire les écrivains qui ont réussi leur vie, Valéry, Giono, Malraux, des hommes que j'ai fréquentés. J'ai toujours pensé que j'étais un "raté" parce que j'avais visé trop haut et alors j'ai cherché le bonheur dans l'humilité. Si j'ai tenu mon "calendrier des humiliations", ratages de prix, lettres de refus, etc. J'y ai gagné une sorte d'honneur, dans l'ombre et la solitude, et peut-être même une parcelle de grandeur. (p. 21)
Commenter  J’apprécie          70
Gherasim Luca

" (...) Et n'oubliez pas Robert Desnos. Il ne faut pas parler d'influence. On se trouve dans un pays commun. Ma déraison m'a évité le pire. J'ai échappé à la corde. Jean-Pierre Duprey et Antonin Artaud, eux, ont payé la note. Stanislas Rodanski aussi; il a choisi le théâtre de l'asile. S'il s'agit d'être un suicidé vivant, que ce soit vécu comme une fête plutôt qu'une défaite. Les adversaires de la "société du spectacle" m'inquiètent. Ce qu'ils préconisent contre l'art doit entraîner la multiplication des bureaucrates anti-spectacle. Ils nous enfermeraient tous pour nous sauver de ce qui inadmissible, en nous interdisant de chanter. " (p. 116) [ Le Matin, 6 mai 1986 ]
Commenter  J’apprécie          30
Christian Guillet

"Je m'impose une vie infernale mais, en écrivant, même mes défauts deviennent des qualités. Mes défauts surtout. Je suis un éternel inadapté, un adolescent prolongé. Je gagne médiocrement ma vie en enseignant le français, et cette condition, je le répète, me semble absolument nécessaire à l'oeuvre que je veux laisser. Je m'intéresse à ces moments anodins où l'art surgit sans crier gare et provoque des métamorphoses inattendues. Pas d'idées. Des émotions. Les nerfs qui vibrent. J'aime, chez Rodin, les sculptures où une nuque se dégage à peine du marbre, issue du néant. (p. 131)
Commenter  J’apprécie          30
Gabriel Bounoure, retour d'exil

Edmond Jabès, que je questionnais sur le -Livre du dialogue-, m'avait surtout parlé de Gabriel Bounoure : "Il faut faire quelque chose pour cet homme qui fut si grand et qui reste si ignoré. Je compte sur vous. " (p. 63)
Commenter  J’apprécie          30
Un tour chez Norge

La langue verte, affirme Norge, ce n'est pas tout à fait l'argot. Cela naît grâce à une génération spontanée. La langue est, d'ailleurs, une création collective. Les mots représentent le trésor commun où chaque poète vient se servir. Regardez le mot "fleur", le mot "galet", ils sont parfaits ! Nous sommes des horticulteurs qui replantons ce que d'autres gens, des inconnus, ont découvert. J'ai toujours eu la passion des vieux almanachs, de la littérature de colportage, des proverbes et des comptines. [Le Monde, 17 mai 1985]
Commenter  J’apprécie          20
Gérard Macé

Mon père fit trente-six métiers, carrier, valet de chambre, soudeur... (...) Je lis comme on ramasse du bois mort. J'ai été fou de Nerval dans la forêt de mon grand-père. Segalen et Corbière me sont proches, trop proches, parce que, comme moi, ils ont tourné le dos à la Bretagne. Ils ont fui, chimériquement, en songe et en bateau, pour rejoindre la Chine ou aller au-delà de l'horizon. (p. 101)
Commenter  J’apprécie          20
Louis Calaferte

Julliard l'introduit dans quelques salons. Calaferte supporte mal les mondains, leur futilité, les ragots. "En 1958, j'ai quitté Paris, où rien ne me retenait. Je suis retourné près de Lyon. Il me fallait le silence, la solitude. J'ai passé mon temps à écrire, en exil intérieur, à relire Amiel ou Schopenhauer. mais aucun écrivain ne m'a dirigé ni dans mon travail ni dans ma vie. Je n'ai subi que des influences du moment, nées de l'enthousiasme."
Depuis 1956, Calaferte tient des Carnets qu'il publie tels quels, sans les retoucher. Il y commente ses lectures, raconte ses maladies et ses angoisses, poursuit surtout, grâce à des sortes d'exercices spirituels, une longue marche vers l'apaisement. (p. 44)

[Le Monde, 25 février 1983 ]
Commenter  J’apprécie          10
Pierre Bettencourt, l'illustre inconnu

"Mes vrais parents, Jean Paulhan et Henri Michaux, je les ai rencontrés à Paris où j'étais venu faire un stage aux Assurances générales. Je me souviens de ce premier hiver quand, dans le métro, j'ai découvert la NRF. J'en avais pris un numéro un dimanche où j'étais allé me promener en vallée de Chevreuse pour visiter les ruines de l'abbaye de port-Royal. J'ai lu dans ce paysage glacé des poèmes de Supervielle, et ce fut plus beau qu"une prière, la réponse à une soif de l'âme (..." (p. 33)
Commenter  J’apprécie          10
Louis Calaferte
" Je faisais des petits boulots...tout, pour payer ma chambre d'hôtel minable. Un jour, dans une librairie de la rue Caumartin, j'ai volé un livre, -La main coupée-, de Blaise Cendrars. Ce fut une révélation. Le choc. La vie coulait dans ce livre. Je frémissait en le lisant. J'ai envoyé à Cendrars une lettre très maladroite. Il m'a répondu aussitôt, de son écriture tremblée, émouvante, de sa main unique, la gauche : " De quoi avez-vous besoin ?" Admirable. " (p. 43)
Commenter  J’apprécie          10
Gérard Macé

Macé a trente-sept ans. Il enseigne dans un lycée technique à des élèves qui parlent un "français cabossé". Chez lui, on répétait souvent que l'on n'était pas né "du côté du manche" ; le savoir et les livres représentaient une forme de salut. Mais il a vécu cette conquête, l'apprentissage des bâtons et des lettres, comme un isolement. D'où son intérêt pour la "culture des humbles", celle des fous littéraires et des "peintres sans avoir appris". (p. 101)
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Raphaël Sorin (9)Voir plus

¤¤

{* *}